La sauvegarde et le recensement des tombes des Justes de France
Une convention de partenariat a été signée le 8 juin 2017 entre Le Souvenir Français et Comité Français pour Yad Vashem.
Cette convention prévoit la sauvegarde des tombes des « Justes parmi les Nations » en état d’abandon et la valorisation de celles qui sont encore entretenues par les familles.
Un recensement au niveau national est en cours, si vous connaissez la localisation d’une tombe de Juste, n’hésitez pas à nous le mentionner en écrivant à patrimoine@souvenir-francais.fr
92 – Cimetière de Châtenay-Malabry – La tombe de Marthe Marie Potvin
Dans le cimetière de Châtenay-Malabry repose Madame Marthe Marie Potvin, reconnue Juste parmi les Nations en 2007, et décédée le 12 avril 1957.
Marthe Marie Potvin vivait à Châtenay-Malabry pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle a caché une famille juive, les Tsyboula, de 1944 jusqu’à la Libération, leur évitant ainsi la déportation.
Marthe Marie Potvin (source : Yad Vashem)
Israël Tsyboula, originaire de Vilna combat dans l’armée russe pendant la Première Guerre mondiale. Fait prisonnier, il s’évade et parvient à Paris en 1919. Il y rencontre Feiga qui était arrivée en France en 1911 pour fuir les pogroms de Crimée. Ils se marient en 1925, et seront naturalisés français. Ils ont trois fils.
Israël Tsyboula a un commerce de vêtements. En raison de l’interdiction pour les Juifs de tenir un commerce, statut des Juifs d’octobre 1940, il trouve un emploi de tourneur dans un atelier de mécanique à Antony. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le fils aîné, soldat, est prisonnier à Nuremberg, tandis que les deux cadets vivent avec leurs parents à Châtenay-Malabry. La famille Tsyboula entretient de bonnes relations avec leur voisine, Madame Potvin, qui élève seule ses quatre enfants.
Israël Tsyboula est arrêté le 22 janvier 1944 à son domicile ; déporté à Auschwitz, il ne reviendra pas. Sa femme, son frère et les deux enfants se réfugient chaque nuit chez Madame Potvin. En les cachant, elle leur permettra d’échapper aux arrestations de 1944 à la Libération.
Le 22 avril 2007, l’Institut Yad Vashem à Jérusalem décerne le titre de « Juste parmi les Nations » à Madame Marthe Marie Potvin.
Le Souvenir Français a organisé avec le Comité Français pour Yad Vashem, une cérémonie en hommage à Madame Marthe Potvin, devant sa tombe le 4 avril 2023 à 11h00.
La tombe de Marthe Marie Potvin est la première qui s’inscrit dans cette politique de sauvegarde mémorielle et a été restaurée par Le Souvenir Français.
Avant et après la restauration de la tombe de Marthe Marie Potvin
Un évènement national pour découvrir le patrimoine funéraire !
Le Printemps des cimetières est le seul événement national dédié exclusivement au patrimoine funéraire.
Le temps d’un week-end, les acteurs du patrimoine sont invités à proposer des animations à destination du public. Que vous soyez une association, un office de tourisme ou un artisan, vous pouvez devenir organisateur. L’objectif de l’événement est de faire découvrir les richesses patrimoniales méconnues des cimetières.
Le Souvenir Français a signé une convention de partenariat avec la Fédération Patrimoine Aurhalpin, à l’occasion du séminaire des Délégués Généraux des 26 et 27 novembre 2021.
Patrimoine Aurhalpin a lancé avec sa Commission Patrimoine Funéraire, une initiative nationale : le Printemps des cimetières.
Découvrir les éditions 2022 et 2023 :
CR-Le-Printemps-des-cimetieres-2022 CR-Le-Printemps-des-cimetieres-2023Edition 2024 – Le Souvenir Français en action !
01 – AIN – Cimetière ancien d’Oyonnax
Pour la première fois, Le Souvenir Français d’Oyonnax dans l’Ain participait au Printemps des cimetières le samedi 25 mai 2024. En présence de Carmen Flore, conseillère départementale, du commandant de la Police Nationale, des adjoints au Maire Michel Perraud, des membres du comité consultatif et des Gardes Pompes Oyonnaxiens sous un soleil inespéré.
Introduite par une cérémonie d’hommage aux Morts pour la France, en présence de Dominique Bey, Adjointe déléguée à la vie des hameaux et des quartiers, cette première édition a permis aux visiteurs de découvrir l’histoire d’Oyonnax à travers des destins individuels.
En visite libre, les promeneurs ont pu découvrir l’application mobile GéoMémoire, inaugurée pour l’occasion ! Quelques 107 biographies d’illustres Oyonnaxiens au destin remarquable. Des visites guidées ont également permis de décrypter l’histoire de la Ville à travers une sélection de personnages qui l’ont façonnée.
Les Gardes-Pompes Oyonnaxiens ont fait découvrir les tombes de six poilus Sapeurs-Pompiers Mort pour la France, ainsi que les tombes du Commandant Lavaud et du Capitaine Andréan.
31 – HAUTE-GARONNE – Cimetière de Terre-Cabade à Toulouse
Un circuit dédié aux Médaillés de la Résistance, labellisé pour les 80 ans de la Libération, conçu par Le Souvenir Français de Toulouse et l’Association Nationale des Descendants des Médaillés de la Résistance Française a été inauguré le 25 mai 2024 pour le Printemps des Cimetières.
Une vingtaine de personnes se pressait à 14h00 pour une visite qui s’est prolongée jusqu’à 17h00.
Le thème présenté « Femmes, Résistance, Gloires oubliées » a permis d’illustrer ces thèmes avec vingt tombes dont douze consacrées aux Femmes. Parmi elles des héroïnes, décorées souvent à titre posthume de la médaille de la Résistance, reléguées à l’oubli involontaire de la Mémoire. Une délégation de l’administration des cimetières, le représentant du général commandant la région de gendarmerie d’Occitanie, Paule et Pascal du Souvenir Français accompagnaient cette visite.
04 – ALPES-DE-HAUTE-PROVENCE – Cimetière de Noyers-sur-Jabron
Le comité de Sisteron du Souvenir Français, en partenariat avec l’ONaCVG-04, s’est rendu au cimetière communal à 14h le samedi 25 mai 2024. Madame Bresset et les adhérents ont animé les ateliers prêtés par l’ONaC-VG. Chaque participant s’est vu remettre un stylo confectionné spécialement par le comité.
En fin d’après-midi, le comité a organisé avec le maire de la commune, Monsieur Chabadec, une délégation de pompiers, ainsi que quelques parents et enfants, une commémoration et un dépôt de gerbe au carré militaire.
Une première cérémonie pour de jeunes porte-drapeaux qui avaient reçu quelques jours avant, lors des cérémonies du 8 mai 2024, leurs nouveaux gants blancs. Un bel hommage et moment de mémoire partagée.
15 – CANTAL – Cimetière de Maurs-la-Jolie
La commune de Maurs et la Délégation du Souvenir Français ont organisé une visite commentée du cimetière. Le monument aux Morts communal se situant à l’entrée du cimetière, la visite a débuté par le dépôt d’un bouquet de fleurs. Le Délégué Général du Cantal pour Le SF a présenté l’association et plus précisément son action de sauvegarde des tombes abandonnées des soldats « Morts pour la France ». Deux exemples, sur place ont permis de concrétiser ses propos. Ce fut ensuite la visite commentée du cimetière selon un itinéraire, proposé au public à l’aide d’un plan fléché indiquant les points d’arrêt, à caractère patrimonial ou historique.
17 – CHARENTE-MARITIME
Le comité de Matha du Souvenir Français a organisé deux initiatives :
1- L’inauguration de tombes rénovées avec des élèves des écoles, des élus et des drapeaux d’associations mémorielles à St Georges de Longuepierre le vendredi 25 mai à 11 h au cimetière.
Trois tombes de la Grande Guerre (dont deux frères) reconstruites avec la participation du Souvenir Français. Les enfants des écoles ont fait le tour du cimetière, avec un arrêt devant chaque tombe de “Mort pour la France” (sept en tout), lecture de la biographie du soldat, minute de silence, “Aux morts” avec les drapeaux. La journée s’est terminée par la remise d’un chèque géant au Maire lors d’un vin d’honneur à la salle des fêtes.
2 – La visite guidée gratuite au cimetière d’Aulnay-de-Saintonge à 14 h le samedi 24 mai 2024. Ce cimetière présente plusieurs tombes remarquables de l’empire, de francs-maçons, etc.
Une visite commentée avec un historien local en présence du Vice Président du département de Charente Maritime a eu lieu et rassemblé plusieurs visiteurs !
21 – CÔTE D’OR – Cimetière d’Essey
40 – LANDES – Gamarde-les-Bains
Le 25 mai 2024 a eu lieu la cérémonie en l’honneur de l’abbé Bordes. Son corps a été déposé sous le porche de l’église Saint-Pierre.
A 10h30, une messe a été célébrée par Monseigneur Souchu, évêque d’Aire et de Dax et un hommage patriotique a été rendu directement sous le porche où repose l’abbé Bordes.
Enfin, les participants se sont déplacés vers le monument aux Morts situé sur le parking de l’église, afin de rendre hommage à quatre « Morts pour la France » de 1914-1918 dont les noms n’étaient pas inscrits sur ce monument.
C’est l’harmonie de Montfort-en-Chalosse qui a assuré les sonneries et la Marseillaise. Une brochure retraçant l’histoire de cet abbé a été distribuée aux personnalités présentes.
L’Abbé Bordes est un 100 de 1944, découvrez son histoire lors de la publication de la brochure éditée par Le Souvenir Français (sortie octobre 2024).
57 – MOSELLE – Nécropole Nationale de Sarrebourg
Les comités du Souvenir Français de Sarrebourg et Lorquin ont organisé une visite guidée et une action mémorielle dans la Nécropole nationale des prisonniers de guerre de la Première Guerre mondiale à Sarrebourg (patrimoine mondial depuis 2023).
Une rose a été déposée auprès de chaque tombe de femme « Morte pour la France ». Un moment riche en émotion. Un hommage solennel, suivi de la dépose de la flamme du souvenir en hommage aux « Morts pour la France » inhumés dans ce cimetière.
Créée en 1922, la Nécropole Nationale de Sarrebourg est aménagée jusqu’en 1926 pour regrouper les corps des soldats morts au cours de leur captivité en Allemagne en 1914-1918. Inhumés dans des cimetières provisoires rattachés aux camps d’internement, leurs corps ont été exhumés puis rapatriés à Sarrebourg. Ce cimetière regroupe 13 389 sépultures de Français dont 54 en deux ossuaires. Il est le seul existant pour les prisonniers de France, militaires ou civils des régions envahies morts en captivité.
Étaient présents : Martine Marcinkowski, le colonel Pecrel de la base de défense de Phalsbourg, le président de la Communauté de Communes Sarrebourg Moselle Sud, Roland Klein, le correspondant du 622d Bombardment Squadron, Messieurs les Docteurs en histoire, Francis et Jean Noël, qui ont contribué à cette action mémorielle par leurs travaux de recherches et pour leur écriture du mémoire sur l’histoire de cette nécropole nationale et des jeunes élèves de collège.
Merci à Angelo, correspondant local du Républicain Lorrain Sarrebourg Saulnois pour son reportage photographique.
66 – PYRENEES-ORIENTALES – Cimetière de garnison de Panissars – Fort de Bellegarde
Le samedi 25 mai 2024 avait lieu la cérémonie d’inauguration des travaux de valorisation du cimetière de la garnison du fort de Bellegarde au Perthus.
Cette cérémonie co-organisée par la mairie du Perthus et Le Souvenir Français, fut présidée par Madame Thomas, sous-préfet de l’arrondissement de Céret. Le maitre de cérémonie, Monsieur Merle était assisté de Messieurs Gauchot et Guillaumas.
Elle était entourée de : Monsieur Sol, sénateur ; Madame Martinez, députée ; Monsieur Garabé, vice-président du conseil départemental, représentant de l’AMF66 ; Monsieur Thadée, Maire du Perthus et Monsieur le Général Serra, 1er adjoint ; Messieurs les Maires de la communauté de communes ; Monsieur le vicaire général Justafré ; le lieutenant colonel Chapuy, Délégué militaire départemental ; Monsieur Schouver, directeur de l’ONaC-VG 66 ; Monsieur le contrôleur général de la police aux frontières ; Monsieur le consul général de Gérone ; les délégués généraux du Souvenir Français pour l’Espagne et la Catalogne espagnole ; l’association de vétérans de l’armée royale espagnole de la Real Hermandad ; Madame Rolin, déléguée régionale du Souvenir Napoléonien ; Monsieur Higuero, président départemental des ACPG-VG ; Monsieur Guerrero, directeur du centre départemental de Mémoire de Perpignan ; Madame la représentante du Groupe ENEDIS ; les président(e)s des comités du Souvenir Français et leurs porte-drapeaux ; la section des jeunes porte-drapeaux du Souvenir Français ; UN groupe de reconstitueurs en tenue d’Empire.
Ce cimetière de garnison est exceptionnel en France car il y repose 112 membres de la garnison (liste établie par monsieur Perez, historien, adjoint au maire et président du comité de Thuir du SF), inhumés de 1719 à 1914 : commandants de la place, soldats, vétérans, aumôniers, ouvriers, femmes et veuves de soldats, enfants décédés, alors qu’ils étaient affectés à la garnison du fort. Plusieurs étaient titulaires de la Légion d’Honneur. Ce cimetière de garnison constitue un concentré de deux siècles d’histoire.
Monsieur le vicaire général Justafré a béni les tombes restaurées et un poème dédié fut lu par son auteur, Monsieur Jonca, historien de la section Histoire et arts militaires du Souvenir Français.
Monsieur Perez et monsieur Castellvi ont rappelé à l’assistance l’histoire de ce cimetière. Madame le sous-préfet, et monsieur le consul ont souligné lors de leurs allocutions l’importance du passage de la Mémoire familiale et collective vers les jeunes, comme le symbolisait la présence des jeunes porte-drapeaux du Souvenir Français.
Lors de sa prise de parole, le général Gilles Glin, délégué général du Souvenir Français pour les Pyrénées orientales rappelait : « Les membres civils et militaires de la garnison listés par monsieur Raymond Perez sont aujourd’hui dans notre Mémoire. Nous pouvons imaginer la vie au sein du fort de toute une communauté. J’espère que nous pourrons connaitre et honorer de la même façon, ensemble, les soldats des garnisons espagnols qui défendirent cette place forte. Car enfin, aujourd’hui, la France et l’Espagne sont deux démocraties de l’Union Européenne. Maurice Genevoix, héro de la Grande Guerre, écrivait « Il n’y a pas de mort. Je peux fermer les yeux, j’aurai mon paradis dans les cœurs qui se souviendront. » Nous nous souvenons d’eux, français et espagnols …Ils vivent en nos mémoires. »
Monsieur le sénateur Sol, Madame la députée Martinez, Madame le sous-préfet, Monsieur Thadée et Monsieur Garabé ont déposé des gerbes. Plusieurs jeunes porte-drapeaux et leurs parents furent récompensés par les autorités.
Un cocktail offert par la Mairie du Perthus ont réuni à la salle des fêtes, à l’issue de la cérémonie, les participants qui ont pu déguster les vins du Mas Déu de Trouillas. Monsieur Jonca a expliqué à travers l’histoire du Byhrr, comment la quinquina aida à soigner les soldats des deux armées, espagnole et française.
L’après-midi, les jeunes porte-drapeaux et leurs parents ont découvert sous la conduite de Monsieur Castellvi la richesse historique et patrimoniale du site de Panissars, allant du Triomphe de Pompé, aux blockhaus allemands de la Seconde Guerre mondiale.
Le financement de l’opération a été rendu possible grâce à la mobilisation du Souvenir Français et au mécénat du Groupe ENEDIS.
La délégation générale pour les Pyrénées Orientales s’est vu confier la veille mémorielle du cimetière de garnison du Fort de Bellegarde en 1965. Le comité du Souvenir Français du Perthus, et depuis sa dissolution, le comité de Maureillas las Illas et son président, Joël Régnier, veillent sur ce « pentagone » de terre de France où reposent celles et ceux qui en ont défendu la frontière au sein de cette citadelle de pierre.
Le 23 mai 1965, lors du congrès départemental du Souvenir Français pour les Pyrénées Orientales, le Délégué Général d’alors, Monsieur Labatut, précisait « qu’il existe au Perthus, au col de Panissars un cimetière militaire du temps de Louis XIV qui contient 33 tombes de soldats morts pour la France il y a environ 300 ans ; Le Souvenir Français prend ces tombes en charge avec l’aide de monsieur Collgros président du comité local du Perthus, entouré d’un comité de jeunes. Du reste, une visite de ce cimetière figure au programme de cette journée ».
Lors de la visite du site, est évoquée la restauration du cimetière par les jeunes de la section locale, les comités national et départemental (sic). Ceci explique la pose d’une plaque métallique bleue située à l’angle nord-ouest du cimetière, à côté de l’entrée, signalant : « SOUVENIR FRANÇAIS / CIMETIÈRE MILITAIRE DE PANISSARS / XVIIème SIÈCLE ». Alors que le premier inhumé, l’est en avril 1749…
Le Souvenir Français entretient depuis ce petit cimetière avec respect et vigilance, et avec le soutien plein et entier de la municipalité du Perthus. Il a dès l’origine, signalé toutes les tombes et emplacements d’une croix blanche frappée de la cocarde tricolore du Souvenir Français.
Hier, les tombes se signalaient par un petit tas de terre ou par une dalle de pierre, voire une petite plaque de cuivre, un piédestal de marbre local, un crucifix ou la base cassée d’une croix de fer.
Aujourd’hui, après sa mise en valeur, le mur d’enceinte a été consolidé, les pierres tombales en granit ont été restaurées, les croix blanches détériorées remplacées, les tombes sont marquées par un cadre blanc, la croix de fer forgé des mines des hauts cantons, scellée dans deux meules de moulins à huiles, l’une de tradition française et l’autre de tradition catalane, a retrouvé son éclat métallique d’antan.
Les noms des inhumés, défenseurs du Fort de Bellegarde, encadrent cette croix. Une plaque, via un QR code, renseigne les promeneurs sur l’histoire de ce site exceptionnel qui mêle les sépultures des militaires et celles des membres de leur famille.
75 – PARIS – Cimetière du Père Lachaise
Le comité du 20e arrondissement de Paris du Souvenir Francais a organisé une visite guidée le 26 mai 2024. Cet évènement a été annoncé pour la première fois sur le site de la Mairie du 20ème et dans le journal local l’Ami du XXème : Printemps des cimetières dans le 20e – Mairie du 20ᵉ (paris.fr)
Déambulation entre les tombes d’une vingtaine de femmes célèbres du Premier Empire à la fin de la Seconde Guerre mondiale, avec plus d’une dizaine de participants. Le retour a été positif malgré un orage en fin de parcours qui a écourté la visite au bout d’une heure et demi !
971 – GUADELOUPE – Cimetière de Basse-Terre
La Délégation du Souvenir Français de la Guadeloupe a rendu hommage au soldat Jean Emmanuel FLOWER. né à Basse Terre, le 21 août 1921.
Il est le cadet d’une famille de cinq enfants. Son père Thomas FLOWER est un citoyen américain. A la déclaration de la guerre en septembre 1939, il a 18 ans et s’engage avec son frère aîné. Ils sont incorporés à la Compagnie d’Infanterie Coloniale de la Guadeloupe le 16 septembre 1939 comme soldats de 2ème classe. Ils effectuent leur instruction militaire à Bordeaux au 123e Régiment d’Infanterie, puis sont envoyés dans la Meuse quand les allemands envahissent la France. Le 26 juin, le régiment est à Seigneulles et reçoit l’ordre de tenir coûte que coûte. Jean est touché au front et à la poitrine et meurt sur le coup.
Cité à l’Ordre de la Division numéro 1245 du 4 mars 1943, il est décrit par ses supérieurs comme étant un soldat dévoué et courageux ayant trouvé une mort glorieuse à son poste de combat. Il reçoit la Croix de guerre avec étoile de bronze à titre posthume.
Sa dépouille fut ramenée en Guadeloupe en même temps que celles de six autres combattants, le 22 janvier 1950. Il est aujourd’hui inhumé au cimetière de Basse Terre auprès des siens.
La Délégation Générale et les membres du Comité de la Basse Terre lui ont rendu un hommage émouvant en présence de sa famille, d’un groupe d’élèves du Pensionnat de Versailles, des anciens-combattants, des autorités civiles et militaires, ponctué par des prises de paroles et de deux chants interprétés par une jeune lycéenne. Cette cérémonie fut clôturée par un dépôt de roses bleues, blanches et rouges.
80 – SOMME – Chapelle du Souvenir Français et nécropoles nationales
Nécropole nationale de Rancourt, Cimetière du Commonwealth et nécropole allemande
Le samedi 25 mai, une quinzaine de personnes s’était réunie pour découvrir, avec Perrine la Guide, la nécropole française de Rancourt jouxtant la chapelle du Souvenir Français, le cimetière du Commonwealth et la nécropole militaire allemande, tous les deux situés en face de la chapelle.
Perrine a guidé les visiteurs pour leur expliquer l’histoire et l’architecture différente de ces trois cimetières de la Première Guerre mondiale. Sans oublier de leur faire découvrir la chapelle et sa salle des Ex-voto déposés par les familles sur la tombe de leur défunt lors de l’aménagement de la nécropole.
Bryan, volontaire en Service civique à la chapelle, s’est ainsi rendu compte de l’engagement des soldats français lors du Premier Conflit mondial.