Le 16 août 1936, à la sortie Nord-Ouest du village de Bidestroff en Moselle, le long de la route menant à Vergaville, est inauguré devant plusieurs milliers de personnes le Monument du XVème Corps. Érigé en hommage aux soldats français – en grande majorité originaires de Provence et de Corse – morts pendant la campagne militaire de Lorraine d’août 1914, il se compose d’un obélisque de 12,50 mètres de haut surmonté d’un buste Saint-Michel. L’archange, patron du village mosellan, a les bras levés, et offre au ciel les âmes des défunts. Il est aujourd’hui dénudé de l’auréole qui le coiffait en ce jour d’été 1936.
La base évasée du monument est formée de diverses croix incrustées des noms des régiments composant le XVème Corps d’Armée qui a combattu contre le IIème Corps bavarois dans la région les 19 et 20 août 1914. Sur le socle, il est inscrit : « Au XVème Corps », « 19-20 août 1914 », « Au 1204 morts du cimetière militaire de Bidestroff 1914-1925 » et « Aux Lorrains victimes de la Guerre ». Sur la face arrière est apposée une plaque de bronze représentant le front de la IIème Armée française. Enfin, au-dessus de cette dernière, une épée brisée orne l’obélisque.
Le XVème Corps d’Armée est mobilisé le 2 août 1914 dans la quinzième région militaire. Le recrutement étant régional au début du XXème siècle, il est composé d’hommes venant des départements des Alpes-Maritimes, d’Ardèche, du Gard, du Vaucluse, du Var, des Bouches-du-Rhône, des Alpes-de-Haute-Provence et de Corse. Il comprend les 29ème et 30ème Divisions d’Infanterie. La première est constituée des 111ème, 112ème, 3ème et 141ème Régiments d’Infanterie, d’un escadron du 6ème Régiment de Hussards, du 55ème Régiment d’Artillerie et d’une compagnie du 7ème Régiment du Génie. La seconde est composée des 40ème, 58ème, 173ème, 55ème et 61ème Régiments d’Infanterie, d’un escadron du 6ème Régiment de Hussards, du 19ème Régiment d’Artillerie et d’une compagnie du 7ème Régiment du Génie. Les 6ème, 23ème, 24ème et 27ème Bataillons de Chasseurs alpins leur sont rattachés.
Conformément au Plan XVII, planification du déploiement des forces armées développée avant la guerre, le corps rejoint la Lorraine et intègre la IIème Armée du général de Castelnau. L’objectif de l’État-major français est de reconquérir rapidement les territoires perdus en 1871 après le Traité de Francfort, les deux divisions provençales ont pour objectif d’attaquer en direction de Sarrebruck.
Le baptême du feu pour le Corps de Provence a lieu lors de l’attaque sur le village de Lagarde, le 10 août 1914. Cette attaque, lancée en désobéissance avec les ordres de l’État-major pour un objectif stratégique mineure, se solde par un très lourd bilan : deux mille quatre-vingt-six pertes. Un tribut d’autant plus dramatique qu’une contre-attaque allemande, dès le lendemain, repousse les troupes françaises hors du village. Moncourt est la première véritable cible du XVème Corps. Ce bourg domine la plaine et la route menant à Dieuze. Le 14 août, les 111ème et 112ème Régiments d’Infanterie ont pour mission de s’emparer du village mosellan, tandis que les 3ème et 141ème doivent progresser vers le bois du Haut de la Croix, au Sud-Est de Moncourt.
Le 112ème Régiment mène l’assaut en première ligne alors que le 111ème déborde les troupes allemandes par la gauche. Le village, solidement défendu, est finalement enlevé à la baïonnette. L’artillerie et les mitrailleuses infligent de lourdes pertes aux assaillants français, alors que l’infanterie allemande, positionnée dans des tranchées au niveau du bois du Haut de la Croix, opposent une résistance acharnée aux 3ème et 141ème régiments. La 29ème Division parvient malgré tout à conquérir le village au prix de nombreux hommes. Un soldat du 3ème R.I. témoigne dans son journal : « Nous nous rassemblons et quittons ce lieu de carnage. Dans la nuit on marchait sur les morts, on entendait les blessés qui criaient, d’autres nous suppliaient de les achever, d’autres de les faire boire, nous n’avions pas une goutte d’eau [1] ». On estime à environ deux mille cinq cents le nombre de tués et blessés pour la seule journée du 14 août. La prise de Moncourt permet à tout le Corps d’Armée de poursuivre son avancée en Lorraine.
[1] Maurice Mistre, Des Républicains diffamés pour l’exemple, 2004
Arrivé dans la région de Dieuze, le XVème Corps cantonne entre Gelucourt et Marimont, tandis que les bataillons de chasseurs alpins forment l’avant-garde, stationnée à Guéblange. Le 18 août, le 23ème B.C.A. entre dans Lindre-Basse en perspective de l’offensive sur Dieuze prévue pour le lendemain. Le 19 août, dès l’aube, les chasseurs se mettent en marche. Ils atteignent Dieuze sans rencontrer de résistance, la ville ayant été abandonnée par les Allemands. Les troupes provençales pénètrent dans la cité, acclamées par la population. Les chasseurs continuent ensuite leur avancée en direction de Vergaville.
La 29ème Division reçoit pour mission de soutenir l’offensive des chasseurs alpins en s’emparant du village de Bidestroff. Le secteur a été organisé par l’ennemi. L’artillerie lourde allemande est retranchée sur les hauteurs de Bourgaltroff, Bassing et Domnom, derrière un système de tranchées et de barbelés soigneusement établi. Des repères ont été installés sur le terrain – perches verticales, linges blancs, arbres taillés – afin de faciliter le réglage du tir de l’artillerie. Les obus déciment les rangs français alors que l’infanterie allemande, positionnée le long de l’axe Guébestroff – Vergaville – Bidestroff et retranchée dans les villages, ouvrent le feu sur les troupes provençales. Pendant ce temps, la 30ème Division s’engage dans la forêt de Bride et Kœking, elle aussi fortement défendue.
Les 141ème et 112ème Régiments d’Infanterie parviennent à s’emparer de Bidestroff, mais au prix de lourdes pertes. Dans le village mosellan, ils sont des cibles privilégiées pour les batteries de canons allemandes positionnées à Domnom. Le déluge de feu qui s’abat alors sur la 29ème Division l’empêche de continuer sa progression. Les 3ème et 111ème R.I. sont quant à eux cloués par les obus à la lisière Sud du village. Les chasseurs, qui ont pris Vergaville plus tôt, tentent de poursuivre leur avancée mais sont fauchés par la puissance et la précision de l’artillerie allemande.
La 30ème Division reçoit le feu de l’infanterie bavaroise abritée dans la forêt de Bride et Kœking. Les unités parvenant à atteindre le bois échouent à déboucher sur la lisière Nord de la forêt, puis Guébling et Bourgaltroff, d’où l’artillerie allemande bombarde les hommes de la division. Face à cette pression, les troupes françaises sont contraintes de se replier vers Kerprich. Cependant, plusieurs unités, dont le 61ème Régiment d’Infanterie, restent isolées dans le bois, immobilisées par les balles ennemies.
Devant la puissance écrasante de l’artillerie lourde allemande et l’impossibilité pour les troupes du XVème Corps d’Armée de progresser, l’attaque est reportée au lendemain. Durant la nuit, les unités françaises organisent leurs positions défensives avec l’appui du Génie, alors que l’ennemi harcèle par petits groupes ces dernières.
Le matin du 20 août 1914, la 29ème Division occupe donc le front entre Vergaville et la ferme de Wolfert, en passant par Bidestroff. Elle doit attaquer en direction de la ligne Bassing – Bédestroff, afin d’assurer la jonction avec la 30ème Division. Cette dernière, dont les éléments sont positionnés entre la ferme de Ladame, le bois de Monack et la forêt de Bride et Kœking, doit s’emparer du secteur de Guébling.
Mais, au petit matin, les forces bavaroises prennent l’initiative. Dans un épais brouillard, l’infanterie allemande devance l’offensive française et se lance à l’assaut des positions du XVème Corps. Dès le lever du jour, les casques à pointe déferlent depuis les hauteurs dominant Bidestroff avec le soutien de leur artillerie lourde qui reprend l’intensif bombardement des positions des troupes provençales.
La forêt de Bride et Kœking et le village lorrain sont balayés par un déluge de feu et d’acier. Les régiments vacillent, puis cèdent les uns après les autres dans une confusion totale. La panique s’installe. Dans le tumulte des combats, on rapporte même que deux bataillons du 173ème Régiment d’Infanterie, arrivés en renfort dans la forêt de Bride pour soutenir leur division, se seraient tirés dessus. La retraite, désorganisée et précipitée, s’avère extrêmement coûteuse en vies humaines. Les pantalons rouges des soldats français jonchent les bois, plaines et routes de Dieuze à Bidestroff. Nombre de fantassins, dans leur fuite, se jettent dans l’étang de Lindre et le canal des Salines chassés par l’infanterie allemande.
Devant ce désastre, le général Espinasse donne l’ordre officiel de se replier à 10 heures. Dieuze devient alors le centre névralgique des troupes en retraite où, dans le désordre et la panique, se bousculent fantassins, artilleurs, chasseurs, cavaliers, pièces d’artilleries, caissons de munitions, trains de ravitaillement, automobiles, chevaux et blessés. Les 23ème et 27ème Bataillons de Chasseurs alpins sont désignés afin de couvrir l’ensemble de la retraite du XVème Corps. Positionnés à Gelucourt, ils tiennent leur secteur jusqu’à 17 heures, avant d’être eux-mêmes contraints au repli. Ils permettent aux deux divisions de se regrouper et poursuivre leur retrait vers Moncourt, puis Nancy.
À la suite de cette déroute, l’ensemble de la IIème Armée du général de Castelnau se redéploye sur les positions du Grand Couronné, devant la capitale meurthoise. Le XVème Corps, quant à lui, se poste entre Deuxville et Lunéville.
Le bilan des journées des 19 et 20 août est absolument désastreux. On estime à environ trois mille deux cents le nombre de soldats tués, auxquels viennent s’ajouter des milliers de blessés et prisonniers. Dans son rapport officiel [2], le général Epinasse évalue les pertes globales à environ neuf mille huit cents. Depuis les combats de Lagarde le 10 août, sa première rencontre avec l’ennemi, le XVème Corps a ainsi perdu douze mille huit cent quarante-six soldats sur les terres lorraines.
[2] Maurice Mistre, Des Républicains diffamés pour l’exemple, 2004
Dans les jours qui ont suivi les combats, les habitants de Bidestroff, confrontés à l’horreur du champ de bataille, ont recueilli les cadavres qui jonchaient le sol de leur commune. En tout, ce sont mille deux cent quatre corps, majoritairement issus de la 29ème Division et des bataillons de chasseurs alpins, qui furent inhumés au bords des routes et des prés du village. Ces sépultures, dispersées, ont été rassemblées en 1925 au sein de la Nécropole nationale de Riche. Les corps de ces soldats de Provence y reposent encore aujourd’hui, aux côtés de nombreux camarades de l’Armée de Lorraine.
Le monument fait référence à ces tombes par l’inscription dédiée au « cimetière militaire de Bidestroff ». De plus, les croix qui forment la base de ce dernier rappellent les croix qui ornaient les sépultures de ces Provençaux.
Le monument de Bidestroff doit sa réalisation, avant tout, à l’entreprise d’un homme : l’abbé Paul Friang. Originaire de Lunéville en Meurthe-et-Moselle, il a servi pendant la Première Guerre mondiale en tant que dépanneur à l’Escadrille 281, au Premier Groupe d’Aviation. Il est nommé curé de Bidestroff en 1931. Profondément marqué par le récit que lui font les habitants de sa paroisse sur le déroulement des combats des 19 et 20 août 1914, il conçoit lui-même les plans d’un monument afin d’honorer la mémoire des soldats du XVème Corps.
Il s’emploie à rassembler les fonds nécessaires à son érection. Un comité est ainsi créé. Il comprend notamment le général Chrétien, Président du Souvenir Français. L’association joue un rôle important dans la concrétisation du projet. La réalisation du monument est confiée au sculpteur Valentin Jaeg, auteur déjà de nombreux édifices patriotiques dans la région.
Le 16 août 1936, l’inauguration du monument de Bidestroff se déroule « sous un véritable soleil de Provence [3] » devant une foule considérable. De nombreux vétérans de la bataille ont fait le déplacement depuis le Sud de la France. Pour l’occasion, le village de Bidestroff est fortement décoré : des fleurs ornent les fenêtres des maisons, des lumières sont disposées dans la ville, un arc de triomphe est constitué à l’entrée de la rue principale. De nombreuse personnalités politiques, civiles, religieuses, associatives et militaires participent à la cérémonie. Devant une haie d’honneur formée de drapeaux, la commémoration s’ouvre sur une prière chantée à la mémoire du XVème Corps d’Armée, suivie du Chant aux Morts.
Les discours officiels s’enchainent, empreints d’émotion et de sentiments patriotiques. Jean-Pierre Jean, Délégué Général du Souvenir Français en Moselle prend la parole : « Si pendant près d’un demi-siècle nous avons été la rançon de la France, nous n’oublierons jamais, nous Lorrains, que par le sacrifice de leur vie, ces vaillants soldats sont devenus à leur tour la rançon de nos deux chères provinces. Si cet imposant mémorial est, pour eux, le symbole de l’immortalité, il doit être pour nous, qui leur avons survécu, le symbole de l’espérance [4] ». Théodore Bourcy, Maire de Bidestroff, déclare quant à lui remettre officiellement le monument à la garde du Souvenir Français, garant de la transmission de sa mémoire.
D’autres allocutions suivent, prononcées par des représentants d’associations d’anciens combattants. La série de discours s’achève par une minute de silence conclue par une Marseillaise reprise en chœur. L’Association des Anciens Combattants du 3ème Régiment d’Infanterie clôt la cérémonie par un geste particulièrement symbolique. Son représentant dépose près du monument un petit coffret en bois d’olivier contenant une poignée de terre prélevée aux Antiques de Saint-Rémy-en-Provence, berceau de la civilisation provençale [5], qui sera dispersée dans les environs de Bidestroff, afin que « la terre de Lorraine et la terre de Provence [soient] mêlées, pour constituer la terre de France [6] ».
Lors de ces hommages, de nombreux orateurs ont insisté sur la portée mémorielle de ce monument destiné au XVème Corps. En effet, dans les jours qui ont suivi les combats d’août 1914, les troupes provençales ont été la cible d’une campagne de dénigrement injuste, accusées à tort d’avoir précipité la défaite de la IIème Armée. Cette campagne calomnieuse a durablement terni la réputation des soldats du Midi. Le monument de Bidestroff apparait ainsi comme « une œuvre de réhabilitation morale envers ceux qui furent victimes d’une abominable légende [7] ».
[3] Le Messin, 17 août 1936, p°1
[4] Le Messin, 17 août 1936, p°3
[5] Le Poilu Provençal, 1er novembre 1936, p°2
[6] Le Poilu Provençal, 1er novembre 1936, p°2
[7] Le Messin, 28 mai 1936, p°1
La « légende noire » du XVème Corps prend forme lorsque le 24 août le sénateur Auguste Gervais publie un article dans Le Matin dans lequel il tente d’expliquer les raisons du recul de l’armée française en Lorraine. Il y accuse explicitement les soldats provençaux d’avoir failli au combat : « Une division du XVe Corps, composée de contingents d’Antibes, de Toulon, de Marseille et d’Aix, a lâché pied devant l’ennemi. Les conséquences ont été celles que les communiqués ont fait connaitre. […] Tout le fruit d’une habile combinaison stratégique, longuement préparée, a été momentanément compromis. Malgré les efforts des autres corps d’armée qui participaient à l’opération, et dont la tenue a été irréprochable, la défaillance d’une partie du XVe Corps a entrainé la retraite sur toute la ligne. […] Surprises sans doute par les effets terrifiants de la bataille, les troupes de l’aimable Provence ont été prises d’un subit affolement. L’aveu public de leur impardonnable faiblesse s’ajoutera à la rigueur des châtiments militaires [8] ». Le sénateur de la Seine est un proche d’Adolphe Messimy, Ministre de la Guerre et un des grands défenseurs de la doctrine militaire française de « l’offensive à outrance », notamment utilisée en Lorraine.
Cet article provoque un important retentissement en Provence. Des élus du Sud demandent à s’entretenir avec le Ministre de la Guerre alors que des pères et mères de soldats défilent dans les rues du Midi afin d’exprimer leur mécontentement. Adolphe Messimy est remplacé par Alexandre Millerand dès le 26 août mais la rumeur s’est déjà propagée, renforcée par des préjugés préexistants sur les Provençaux. Dans les jours qui suivent, treize soldats originaires du Midi sont condamnés à mort et fusillés par l’armée française.
Pour une grande partie de la classe politique et militaire, l’échec en Lorraine ne peut s’expliquer que par des « facteurs endogènes : un manque d’entrain, de courage, d’encadrement, etc. [9] ». Il n’est pas question pour eux de remettre en cause la doctrine militaire de « l’offensive à outrance », inadaptée aux réalités d’une guerre moderne et industrielle.
[8] Le Matin, 24 août 1914, p°1
[9] Jean-Yves LE NAOUR, « La faute aux Midis : la légende de la lâcheté des Méridionaux au feu », Annales du Midi, n°112-232, Année 2000, p°513
Le monument de Bidestroff est ainsi à la fois un hommage au sacrifice des soldats du XVème Corps sur les terres de Lorraine, et un acte de réhabilitation pour les Provençaux injustement rendus responsables du désastre des 19 et 20 août 1914. Il incarne une mémoire réparatrice, entre souvenir et justice historique.
Le 17 octobre 2000, la commune de Bidestroff fait don du monument au Souvenir Français qui en devient propriétaire. L’association a entreprit la rénovation de l’édifice en 2019 et en assure toujours l’entretien.
Rédacteur : Sacha BENMAÏZA
Adresse : D22D, 57081 Bidestroff
Délégation Générale du Souvenir Français en Moselle
E-mail : 57@dgsf.fr
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