On aime on soutient

3 janvier 2023

La mémoire à travers les livres

Michel Truttmann, Jean-Robert Gorce, La ligne Maginot au combat, tome 1, De l’Escaut au Hackenberg, Editions Arès, 2022

Le 13 mai 1940, la rupture du front des Ardennes par le corps blindé Guderian fait trembler le mythe d’invincibilité de l’armée française. L’adversaire impose à nos forces un rythme de combat jusqu’alors inconnu.

Peu après la percée de Sedan, la Wehrmacht attaque le dernier ouvrage à l’ouest de la ligne Maginot, dépourvu d’artillerie, la Ferté. Son équipage de 105 hommes périt à 30 mètres de profondeur. Attaquant aussi sur les arrières des forts de Maubeuge à Valenciennes l’adversaire se heurte à la défense héroïque des équipages du Nord. Le 13 juin, la percée des Panzer en Champagne contraint le général Weygand à ordonner le repli des unités en position sur la ligne fortifiée de Longuyon à Mulhouse, pour éviter l’encerclement.

Sur 400 kilomètres, 22 000 hommes d’équipage abandonnés à leur sort en Lorraine et en Alsace vont alors couvrir le repli des unités d’intervalle. Mais l’adversaire attaque plusieurs secteurs faiblement fortifiés et les arrières des forts. La résistance acharnée des soldats du béton lui cause pourtant de lourdes pertes. L’armistice provoque la reddition des nombreux équipages invaincus, qui vont connaître l’humiliation de la captivité.

Retrouver, 82 ans après les combats, les familles des défenseurs de la ligne Maginot relevait d’un pari audacieux, que viennent pourtant de réussir les auteurs. Jusqu’alors, l’histoire précise de la défense des positions fortifiées, notamment du Nord, n’avait jamais été intégrée dans les publications d’ensemble. Avec l’appui d’associations et de plusieurs amis chercheurs historiens et passionnés de généalogie, par une approche d’investigation multisectorielle, ils font revivre les glorieux combats des troupes de forteresse de l’Escaut à Mulhouse. Un texte d’une grande rigueur, une iconographie riche et la plupart du temps inédite, confèrent à ce travail une vocation mémorielle exceptionnelle.

La répartition géographique ayant été choisie, ce premier tome, illustré par plus de 560 photos et par 53 documents uniques originaux, redessinés par ordinateur, permettra au lecteur de découvrir les combats de la ligne Maginot en partant du secteur fortifié de l’Escaut jusqu’au secteur fortifié de Boulay, avant de poursuivre vers l’est et le sud dans les volumes suivants.

Pour en savoir plus : https://www.editions-ares.fr/accueil/47-la-ligne-maginot-au-combat-tome-1-9782955838570.html

Tiphaine Zetlaoui (Coordination), Histoire(s) de l’Internet, L’Harmattan, 2015

Saisir la complexité des enjeux sociétaux du réseau planétaire, quelques traces de ce qui fait son histoire et s’interroger sur les impacts de son développement massif constitue l’architecture du 24ème numéro de la revue CIRCAV consacré à l’Histoire de l’Internet.

Les récits et les pratiques du web fondés sur nos champs d’expériences montrent combien les capacités multifonctionnelles et inter-médiales, dans une confrontation entre réalité et fiction, se reconfigurent dans le flux incessant d’un espace-temps pulsionnel, cognitif et fragmenté.

Telle une photographie, les problématiques révèlent les contours, illusoires ou non, des bouleversements oscillants entre les frontières de l’espace public et de l’espace intime, de la sphère culturelle à celle du politique.

Pour en savoir plus : https://www.editions-harmattan.fr/livre-histoire_s_de_l_internet_tiphaine_zetlaoui-9782343060798-46527.html

Le groupe de Recherches des Fusillés du Bois de la Reulle Gragnague Castelmaurou, La mémoire en bandoulière, 2017

Seize résistants sont amenés par un peloton de nazis SS de la division Das Reich dans le bois de la Reulle limitrophe des communes de Gragnague et de Castelmaurou situées dans le nord-est toulousain. Après avoir creusé leur tombe, les patriotes seront fusillés mais l’un d’entre eux pourra tout de même s’enfuir juste avant l’exécution.

Exhumés après la Libération de Toulouse par la population, dix corps sont immédiatement reconnus par leurs familles ou proches et récupérés. Les cinq autres sont inhumés dans un premier temps dans un cimetière de la métropole voisine. En 1990, la municipalité de Castelmaurou organise leur rapatriement dans un caveau dédié dans le cimetière communal.

Le temps passant inexorablement, ce drame a failli passer dans les affres de l’oubli. Mais, au début des années 2000, il sera à nouveau remis en mémoire par la constitution d’un Groupe de personnes de bonne volonté dont les seules motivations seront de faire connaitre ce drame, de reconstituer l’histoire de chacun des dix résistants identifiés dès septembre 1944. Ce premier engagement réussi, il se lancera un pari fou : effacer le mot inconnu pour chacun des cinq patriotes non identifiés et lui rendre plusieurs décennies plus tard son identité. Ce livre raconte cette magnifique aventure pleine d’humanité quotidienne et de magnifiques rencontres. Elle est toujours en cours pour découvrir les deux dernières identités.

Un film réalisé par Agnès Pizzini raconte également le parcours effectué par l’association pour retrouver l’identité de ces inconnus.

Pour en savoir plus : https://www.les-fusilles-du-bois-de-la-reulle.fr/

Olivier Petit, La Grande Guerre de Marcel, 2022, autoédition

Le Centenaire (2014-2018) a été l’occasion pour l’auteur de s’interroger sur la Grande Guerre et ses conséquences.

Il a ainsi échangé avec des personnes passionnées par cette période et dont certains lui ont confié de précieux documents familiaux qui ont servi à illustrer son premier ouvrage : « Un village lorrain dans la Grande Guerre », présenté dans une précédente newsletter du Souvenir Français.

Olivier Petit s’est aussi entretenu avec Mme Annette Thomas qui a conservé la précieuse correspondance de son grand-oncle, Marcel Thaillard, jeune lorrain de Bouzanville.

L’auteur s’engage à reverser 2 euros au Souvenir Français pour tout achat de son ouvrage.

Pour en savoir plus : https://patrimoine-de-lorraine.blogspot.com/2022/07/a-lire-la-grande-guerre-de-marcel-par.html

François Giraud, Jeanne d’Arc entre guerre de Cent Ans et Seconde Guerre mondiale, Edilivre, 2022

Sur la Loire, à Orléans (après la défaite d’Azincourt en 1415) et, en Méditerranée, à Alger (après la défaite de 1940), le destin de deux grandes guerres, la guerre de Cent Ans et la Seconde Guerre mondiale, a basculé. LA France revient de loin et un tel parallèle historique est révélateur d’un vrai traumatisme vécu par les hauts responsables de l’époque, révélateur aussi des capacités de réaction exceptionnelles immédiates et futures devant une telle adversité.

A partir de Jeanne d’Arc et d’autres personnages de notre histoire, l’auteur a tenté de mettre en parallèle la guerre de Cent Ans et la Seconde Guerre mondiale en expliquant les raisons de ce basculement. Si, le 18 juin 1940, un président de Chambre évoque une situation du pays encore plus désastreuse que sous la guerre de Cent Ans, le lendemain 19 juin, une résistance militaire héroïque saluée par tous se manifestait sur la Loire entre Angers et Orléans, autour de Saumur (ville chère au cœur de la reine Yolande d’Aragon).

Le général Cochet a lui-même évoqué à Aix-en-Provence le 20 septembre 2022, lors d’une journée d’études historiques, ce parallèle en rappelant que « 1940 – je crois qu’on ne le mesure peut-être pas assez aujourd’hui – marque un événement sans précédent pour la France depuis la guerre de Cent Ans ».

Pour en savoir plus : https://www.edilivre.com/jeanne-d-arc-entre-guerre-de-cent-ans-et-seconde-guerre-mondiale-francois-giraud.html/

Association pour le Mémorial de la Déportation (AMD), Destins brisés, Itinéraires de Juifs en Mayenne 1939-1945, 2022

Avant 1939, peu de Juifs vivaient en Mayenne. C’est à partir de 1940 que des familles ou des personnes seules se réfugièrent dans ce département. Elles étaient pour une majorité, originaires de Pologne avant de s’installer en 1900 et 1930 en France notamment à Paris, dans le Nord ou encore dans le département de l’Aisne. Ils étaient commerçants, marchands ambulants ou artisans. De leur propre initiative afin de fuir les zones de conflit ou sur ordre de l’occupant, ces familles ou ces personnes seules ont dû quitter leur domicile et se réfugier en Mayenne en 1940 et 1941. A partir de septembre 1940, les ordonnances allemandes anti-juives et la politique antisémite du gouvernement de Vichy ont progressivement recensé, isolé, exclu et persécuté les Juifs en zone occupée.

Les Juifs se trouvant en Mayenne n’échappèrent pas à ces persécutions. Il y a 80 ans, en juillet 1942, 44 arrestations de Juifs eurent lieu en Mayenne lors d’une première rafle. Une seconde rafle eut lieu le 9 octobre 1942 qui vit l’arrestation de 28 personnes dont 22 sont déportées. Une dernière rafle organisée en janvier 1944 vit l’arrestation de 4 personnes et la déportation de 2 d’entre elles.

Depuis plusieurs années, l’association pour le Mémorial de la Déportation mène des recherches qui ont permis la réalisation d’une exposition temporaire « Destins brisés, Itinéraire de Juifs en Mayenne 1939-1945 », présentée au Mémorial des Déportés de la Mayenne entre octobre 2020 et septembre 2022. Cette exposition est maintenant itinérante et empruntable, et l’écriture de cet ouvrage.

La première partie présente l’antisémitisme d’hier a aujourd’hui. 21 parcours de familles ou de personnes seules sont ensuite détaillés. L’ouvrage se termine par le souvenir de ces victimes et l’antisémitisme aujourd’hui. A travers l’évocation de ces parcours, ce travail d’histoire et de mémoire rend hommage aux victimes et appelle à la vigilance ains qu’à la lutte contre l’antisémitisme.

Pour en savoir plus : co.memorial.deportes53@gmail.com

Jean-Paul Ferré, Betchat, 10 juin 1944, Retour sur une journée tragique, 2022

Le 10 juin 1944, une colonne de la 2e SS Panzer division Das Reich se dirige vers le village de Betchat (Ariège) où les résistants sont très actifs. Alors qu’ils traversent la commune voisine de Marsoulas, les SS exécutent vingt-sept habitants. C’est le massacre le plus important de la Seconde Guerre mondiale en Haute-Garonne.

Depuis, un important travail de recherche et de transmission est mené à Marsoulas. Mais qu’en est-il à Betchat ? D’ailleurs, que s’est-il passé ce jour-là à Betchat ? Pourquoi le village était-il visé ? Des civils ont-ils été victimes d’exactions ? Des combats ont-ils eu lieu ? Que savons-nous du maquis de Betchat ? Les jours suivants, les troupes allemandes sont-elles revenues ?

Près de quatre-vingts ans après, ce livre tente d’apporter quelques éléments de réponse, pour mieux connaître et comprendre ces événements tragiques et pour transmettre cette mémoire.

Pour en savoir plus : https://www.oralitatdegasconha.net/boutique/betchat-10-juin-1944/

La mémoire à travers le podcast

Rembobinette, un podcast par Aurélie Gsell qui donne la parole aux anciens

Nouveaux épisodes publiés : les témoignages d’Henri et de Jean, des anciens résistants durant la Seconde Guerre mondiale, réalisés avec l’aide du Souvenir Français.

Pour en savoir plus et écouter le podcast : https://podcast.ausha.co/rembobinette

Les recommandations culturelles de François Rousseau

Musée de la Légion d’honneur et des ordres de chevalerie, D’une République à l’autre, Décorations présidentielles et diplomatie, de 1870 à nos jours

Népal, Ordre de l’Ojasvi-Rajanya d’Albert Lebrun © Guillaume Benoît

Le musée de la Légion d’honneur et des ordres de chevalerie présente une exposition sur le thème des décorations étrangères reçues à titre diplomatique par les Présidents français depuis la IIIe République. Les échanges diplomatiques de décorations entre chefs d’État remontent à la création des ordres de chevalerie. Très rapidement et largement utilisés par Napoléon 1er, ils deviennent au cours du XIXe siècle une étape incontournable d’une visite d’État. La tradition se perpétue sous la IIIe République et court encore de nos jours.

Exceptionnellement sont ainsi rassemblées plus de 190 décorations reçues par 18 Présidents de la République française, d’Adolphe Thiers à Emmanuel Macron. Ce voyage géopolitique se poursuit à travers les collections permanentes du musée.

Importante figure de la monarchie de Juillet, Adolphe Thiers est, à deux reprises, à la fois Premier ministre et ministre des Affaires étrangères. C’est à ce titre qu’il reçoit ses premières distinctions étrangères, comme les insignes de dignitaire de l’Ordre de l’Éléphant blanc du Siam en 1851, en or et émail. En retrait sous le Second Empire, il manifeste son opposition à la guerre contre la Prusse et joue le rôle d’homme providentiel après la chute de Napoléon III. L’Assemblée nationale le nomme chef du pouvoir exécutif et il devient, le 31 août 1871, le premier Président de la IIIe République.

Élu en 1932, Albert Lebrun est le dernier Président de la IIIe République. Il voyage bien plus que ses prédécesseurs tant en France qu’à l’étranger et reçoit protocolairement en visite officielle souverains et personnalités étrangères. C’est ainsi qu’il obtient la plaque et son collier en or, argent, pierres et émail, de l’Ordre de l’Ojasvi-Rajanya, décerné par Tribhuvan Bir Bikram Shah, roi du Népal.

Jusqu’au 14 juillet 2023

Musée de la Légion d’honneur et des ordres de chevalerie 2 rue de la Légion d’honneur 75007 Paris

Ouvert du mercredi au dimanche de 13h à 18h

Entrée gratuite

Internet : www.legiondhonneur.fr

ECPAD, La Résidence au fort

Inauguration : Laurent Veyssière, directeur de l’ECPAD et Patricia Mirallès, secrétaire d’État auprès du ministre des Armées, chargée des Anciens combattants et de la Mémoire, inaugurent le 19 octobre 2022 La Résidence au Fort à Ivry © ECPAD

L’Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (ECPAD) vient d’inaugurer La Résidence au Fort, un lieu destiné à accueillir des artistes et des chercheurs au fort d’Ivry-sur-Seine. Afin de valoriser ce patrimoine d’intérêt national et d’ouvrir ses archives à la création contemporaine, cette résidence vise à soutenir la création et la recherche, à transmettre l’histoire des conflits contemporains et à renforcer le lien armée-nation.

Le premier artiste accueilli dans un des deux appartements-ateliers de La Résidence au Fort est le dessinateur Séra. Né à Phnom Penh en 1961, Phouséra Ing, alias Séra, à la fois scénariste, illustrateur, sculpteur et peintre, est l’auteur de plus d’une vingtaine d’albums dont plusieurs ouvrages sur la guerre du Cambodge.

Dans le cadre de sa résidence d’artiste de trois mois à l’ECPAD, son projet narratif et visuel porte sur l’histoire de l’Indochine française de 1945 à 1954. Son récit évoquera le coup de force du 9 mars 1945, date de la prise de contrôle total de l’Indochine française par l’Empire du Japon, que son armée occupait depuis 1940.

«Les recherches historiques que je vais pouvoir mener à travers les archives photographiques et cinématographiques de l’ECPAD me permettront de donner une plus grande force à mon récit», a confié Séra, honoré d’avoir été retenu pour cette première résidence d’artiste. Avec ce projet de bande dessinée, Séra entend rendre hommage à tous ceux qui ont écrit, photographié et filmé les événements, tels que les écrivains et journalistes Jean Lartéguy, Lucien Bodart, Erwan Bergot, Jean Hougron et Graham Green, et les réalisateurs Pierre Schoendoerffer et Raoul Coutard.

Camille Lavaud Benito bénéficiera également d’une résidence d’artiste de trois mois. Cette dessinatrice a obtenu en 2022 le prix Fauve Révélation au 49e Festival international de la bande dessinée d’Angoulême avec La Vie souterraine, une bande dessinée évoquant Paris sous l’occupation allemande et le régime de Vichy.

Diplômée de l’École Supérieure d’Art de Lorraine (Metz) en 2013, l’illustratrice Lucie Maillot a remporté la 2e édition de la résidence d’artiste de l’ECPAD. Son projet porte sur l’écriture et l’illustration d’une bande dessinée jeunesse relatant le ralliement de Saint-Pierre-et-Miquelon à la France libre. Dans la nuit du 23 au 24 décembre 1941, trois corvettes et un sous-marin débarquaient en secret dans l’archipel, avec à leur bord 230 hommes de la France Libre. Cette opération, menée par l’amiral Muselier et lancée contre l’avis des Américains, a fait de Saint-Pierre-et-Miquelon le premier territoire ultramarin français à se rallier au gaullisme pendant la Seconde Guerre mondiale. «Je suis très enthousiaste à l’idée de développer mon projet au sein de l’ECPAD, véritable référence en matière d’archives photographiques, cinématographiques mais aussi de documents et de témoignages, avec pour objectif de transmettre cet épisode historique parfois méconnu à un large public», a confié Lucie Maillot.

Construit entre 1841 et 1846 sous le règne de Louis-Philippe dans le cadre du plan de fortifications d’Adolphe Thiers, le fort d’Ivry est un ancien élément de la ceinture défensive de Paris. Il accueille l’ECPAD depuis 1948.

Appel à témoignage

Le Souvenir Français a reçu un message d’un étudiant réalisant un mémoire sur les armes des combattants français de la Résistance à la Libération afin de collecter des sources, des documents, des témoignages écrits, des photographies ainsi que des dessins. Nous relayons ici son message :

Maquis « Fort de France », Félix et Charly à l’entraînement, Ó Archives départementales des Alpes de Haute-Provence, 070 Fi 415.

Comment interpréter le maintien de la lame dans l’équipement des gens de guerre ? Selon toute vraisemblance, le couteau, le poignard et la dague constituent bien plus que de simples objets destinés à tuer l’adversaire en combat singulier. Ils servent bien sûr au quotidien, sur le terrain, pour préparer et consommer les repas ou passer le temps en sculptant des objets. Ils servent également aux activités qui entourent le combat, pour ouvrir les boîtes de munitions récalcitrantes, préparer un camouflage ou pour pratiquer des premiers secours – faute de mieux.

Mais l’arme blanche ne représente-t-elle pas bien plus aux yeux de leurs porteurs ? Nombreux sont les anciens combattants à l’avoir conservé précieusement, en témoignage de leur engagement. D’autres ont fait le choix de rapporter chez eux les lames ennemies, sacrifiant à la tradition millénaire des trophées de guerre. On en retrouve aussi la silhouette sur certains insignes commandos, dans le chant des partisans ou la marche du premier commando de France.  

Afin de pouvoir progresser dans mes recherches, je me suis jusqu’alors appuyé sur des fonds principalement publics. Cependant, ceux-ci montrent à ce jour leurs limites et je me permets de faire appel à vous, lectrices et lecteurs de la lettre mensuelle du Souvenir Français. En effet, il est possible que vous possédiez chez vous des armes blanches datant de la Seconde Guerre mondiale, françaises ou étrangères, transmises par un aïeul résistant ou soldat. Il est également possible que vous ayez reçu, de la part de ceux-ci, des témoignages écrits ou oraux, ayant trait à l’existence ou l’utilisation d’éventuelles lames pendant ce conflit. Toutes ces histoires individuelles et familiales me permettraient de continuer à étudier le vaste univers associé à ces armes blanches. Aussi, n’hésitez pas à prendre contact avec moi en m’écrivant à mon adresse électronique gauthier.lechapelain@gmail.com

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