Article de la délégation générale du Souvenir Français pour la Polynésie française
Le samedi 25 juin 2022, les restes mortels de deux conscrits tahitiens de la Grande guerre Tiavairau a TEAMO et Moroura Maroura a Maurirere, décédés en 1917 et inhumés au cimetière de Rockwood à Sydney en Australie ont retrouvé leur terre tahitienne. En novembre 2012, les restes mortels du caporal Jean-Baptiste Ceran Jerusalemy décédé aussi en Australie à Freemantle avaient été ramenés pour être inhumés au cimetière de l’Uranie.
Les restes mortels des soldats tahitiens de la Grande Guerre et de la seconde Guerre mondiale n’ont pas tous retrouvé leur terre natale. Nombreuses de leurs sépultures parsèment les nécropoles nationales et celles des théâtres extérieurs.
L’ancienne colonie des Établissements français d’Océanie (devenue aujourd’hui la Polynésie française, pays d’outre-mer) a payé un lourd tribut du sang lors des deux conflits mondiaux qui ont ébranlé l’humanité.
En 1916, ce sont plus d’un millier de conscrits tahitiens qui sont appelés sous les drapeaux : 300 d’entre eux ne reviendront pas.
Après les pères, leurs fils les imiteront. À partir de 1941, huit cents tahitiens environ se portent volontaires pour les rangs de la France combattante. Ils seront de toutes les unités et de tous les fronts : 75 d’entre eux versés au bataillon du Pacifique le payeront de leur vie, ainsi que des radio-mitrailleurs, un parachutiste et marins de la France libre.
Jean-Christophe SHIGETOMI, auteur de Tamari’i Volontaires en 2016 et de Poilus tahitiens en 2018, retrace leurs parcours respectifs dans cet article.
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