Portraits de Délégués Généraux

28 novembre 2022

Cette rubrique contient 3 portraits :
– Monsieur André Huon, Délégué Général pour la Suisse.
– Monsieur Matthieu Séguéla, Délégué Général pour le Japon.
– Monsieur Gnakouri Djiriga Amos, Délégué Général pour la Côte d’Ivoire.

Temps de lecture: environ 8 minutes


Portrait n°1 : Monsieur André Huon

1. Pouvez-vous vous présenter ? Votre nom, votre âge, votre profession, quelle délégation du Souvenir Français vous représentez, depuis combien de temps vous vivez dans ce pays, et depuis quand vous occupez le poste de délégué général pour cette délégation.

André R. Huon, 66 ans, Ingénieur Européen retraité, ancien Professeur d’Ingénierie et de Management, Conseiller Honoraire du Commerce Extérieur de la France, Membre d’Honneur de l’Association Suisse des Amis des Grandes Ecoles, marié, deux enfants, je vis en Suisse depuis 1987. Très engagé depuis de nombreuses années dans la vie associative française, suisse et internationale, et très sensibilisé par les valeurs du Souvenir Français, notamment par mon éducation et mon héritage familial, j’ai été nommé Délégué Général du Souvenir Français pour la Suisse le 15 avril 2020, en pleine crise sanitaire mondiale. 

2. Que représente la communauté Française dans votre pays ?

La Suisse, en forme longue la Confédération suisse, constituée de 26 Etats fédérés appelés « cantons », accueille depuis de longues années la plus grande communauté française installée à l’étranger, et réciproquement. Au 31 décembre 2019, 184 730 Français et Françaises étaient inscrits sur les registres consulaires en Suisse, dont 153 405 dans la circonscription consulaire de Genève (Suisse Romande, dite aussi Romandie ou encore « Suisse Française »), et 31 325 dans celle de Zurich (Suisse Alémanique, Suisse Italienne et Principauté de Liechtenstein). La grande majorité est binationale. A cela, il faudrait aussi ajouter quelques 60 000 non-immatriculés et tenir compte de plus de 200 000 frontaliers qui franchissent quotidiennement la frontière. La croissance de ce flux est significative et persévérante.

Grâce à ces importantes et très actives communautés des deux côtés des 572 kilomètres de cette frontière commune, des liens riches et intenses se sont tissés entre les deux pays au fil du temps à tous les niveaux : politique, économique, scientifique, académique, militaire, culturelle, social et humain. En quelques chiffres, le commerce franco-suisse de biens représente environ 32 milliards d’euros en 2021, faisant de la France le 5ème partenaire de la Suisse, et de la Suisse le 9ème partenaire de la France.

Cette situation se traduit par un échange diplomatique constant. Les relations franco-suisses sont d’ailleurs façonnées par de nombreux traités bilatéraux ainsi que par des accords Suisse-UE.

3. Quelles sont les principales pages de l’histoire partagée entre la France et le pays dans lequel vous résidez ? 

L’histoire des relations franco-suisses remontent au XVIème siècle, lorsque la France nomme des ambassadeurs pour la Suisse, ouvrant une délégation à Berne. La première représentation suisse à l’étranger est quant à elle ouverte en 1798 à Paris. Rares sont les Français qui connaissent le rôle exact joué par la Suisse et les Suisses dans leur histoire. Et réciproquement ! Les relations franco-suisses sont d’une très grande originalité, les deux entités s’étant globalement toujours ménagées l’une l’autre. L’année 2016 marqua notamment le 500e anniversaire de la Paix perpétuelle entre la France et la Confédération suisse, ou Traité de Fribourg du 29 novembre 1516.

Après l’éphémère République helvétique (1798-1803), de 1803 à 1814 (Napoléon Ier), par suite de l’Acte de Médiation (1803), la Suisse est sous contrôle français. L’histoire marquante de la Suisse sous domination française est l’étape de la formation de la Confédération suisse qui suit la Confédération des XIII cantons. Elle est comprise entre le début des manifestations provoquées par la Révolution française de 1789 et la création de la Confédération des XXII cantons le 7 août 1815.

La Suisse court encore de gros risques en 1814-1815, quand les puissances coalisées s’ingèrent ouvertement dans les affaires helvétiques. Finalement, à la suite du Congrès de Vienne, le 20 novembre 1815, le second Traité de Paris garantit à la Suisse sa neutralité, dans l’intérêt de l’Europe.

Contrairement à ce que l’on peut penser, le XIXe siècle est loin d’être un long fleuve tranquille. En 1848, la Suisse a disposé enfin d’une fenêtre d’opportunité pour se réformer, en profitant d’une période de vide de pouvoir dominant en Europe. Quand disparaît la Seconde République française, la Confédération reste le seul pays à ne pas vivre en monarchie. La Suisse démocratique est le refuge de républicains français évidemment hostiles à l’Empereur Napoléon III, lui-même ancien exilé français en Thurgovie, où se situe encore un joli Château-Musée Napoléonien, surplombant le lac de Constance. La période est notamment suivie par l’affaire de Savoie en 1860 où le Conseil fédéral envisage l’occupation du Chablais français et du Faucigny. Pendant la guerre franco-prussienne de 1870, la Suisse mobilise mais se cantonne dans sa neutralité, accueillant le 26 janvier 1871 quelques 87 000 soldats et officiers réfugiés de l’Armée de l’Est du Général Bourbaki qui seront les premiers bénéficiaires de l’aide de la Croix-Rouge, récemment créée par Henri Dunant. Peu après, entre 1871 et 1873, c’est au tour de 800 communards de trouver refuge en Suisse entre 1871 et 1873, dont le célèbre peintre Gustave Courbet.

Au cours du XXe siècle, La Confédération suisse aura encore le triste privilège de recevoir son lot de soldats blessés ou malades durant la Grande Guerre de 1914-1918, ou d’internés militaires pendant le second conflit mondial de 1939-1945. A chacune de ces tragédies, la France saura trouver en Suisse de quoi panser ses blessures. En particulier, le plus grand carré militaire français en Suisse se situe à Leysin, où furent accueillis et soignés 4240 prisonniers de guerre malades français, anglais et belges de janvier 1916 à mai 1919.

Par ailleurs, durant les deux Guerres mondiales, la Suisse sert tout naturellement de plate-forme d’espionnage et d’échanges diplomatiques. Lors de la Seconde, l’écrivain Paul Morand, proche de Vichy, est ambassadeur à Berne, ce qui lui vaut d’être révoqué à la Libération et contraint à prolonger son séjour en Suisse, où Morand se consacre à la poursuite de son œuvre du côté de Vevey avant de revenir en France où il sera admis à l’académie française en 1969.

La Suisse facilite aussi certaines négociations et missions de paix. Ainsi, pendant la Guerre d’Algérie, la Suisse joua également un rôle clé dans l’issu du conflit et le règlement des Accords d’Evian en 1962.

4. Quelle action que vous avez menée au sein de votre délégation du Souvenir Français vous a le plus marqué ?

Ayant pris mes fonctions de Délégué Général à la suite d’une période de plusieurs années sans prédécesseur, l’action qui m’a le plus marqué a été la reconstitution laborieuse des archives de la Délégation Générale Suisse. Celle-ci m’a progressivement montré l’ampleur du travail à accomplir sur le terrain et l’importance de l’histoire des relations franco-suisses. En particulier, j’ai été impressionné par le grand nombre de monuments aux Morts pour la France en Suisse, construits pour ainsi dire depuis l’époque de la création du Souvenir Français en 1887. Effectivement, en 2020, plus de 120 lieux de Mémoire ont été recensés et géolocalisés sur l’ensemble du territoire helvétique rien que pour les soldats de l’Armée de l’Est du Général Bourbaki qui avaient été internés puis soignés en 1871 dans tous les cantons (hormis le Tessin). Par ailleurs, en 2021, à l’occasion d’une manifestation organisée en hommage aux « Bourbakis » avec le Souvenir Napoléonien à Bière (Canton de Vaud), j’ai été très surpris de découvrir les tombes jumelles des premiers Délégués Généraux et Donateurs du Souvenir Français en Suisse, M. et Mme Alfred et Méry Barre-Monthoux. En effet, Alfred était aussi vétéran de 1870 ! 

5. Quels sont vos principaux relais dans le pays ? 

Nous préservons des relations régulières avec les autorités françaises en Suisse, Ambassade à Berne, en particulier avec le service de l’Attaché de Défense et le service de Coopération et d’action culturelle, Consulats Généraux à Genève et Zurich, ainsi qu’avec nos élus, Député, Conseillers des Français de l’étranger et Délégués consulaires. Nous avons aussi des contacts avec des représentants de l’Armée Suisse, notamment du Département fédéral de la défense et de la Société Suisse des Officiers, ainsi qu’avec des membres de la Croix Rouge.

Nous disposons également du grand réseau des Ecoles Françaises en Suisse et entretenons des liens étroits avec de nombreuses autres associations, dont la SMLH, l’ANMONM, la FFMJSEA, l’Union des Français de Suisse (UFS), les Alliances Françaises, les Unions des Anciens Combattants, Ceux de Verdun, le Souvenir Napoléonien, l’Association Bourbaki Les Verrières et la nouvelle Association Mémoires.

Nous échangeons ponctuellement avec des historiens, universitaires et médias locaux. 

6. Quels sont vos projets ?

Avec seulement quelques fidèles qui restent du Souvenir Français, la tâche de fond de notre « nouvelle » Délégation Générale en Suisse est immense. Elle concerne, d’abord et surtout, le maintien des activités des quelques Comités Régionaux actuels de Suisse Romande, puis la reconstruction complète de notre structure et de notre fonctionnement, en créant sans doute des partenariats. Cela doit naturellement se concentrer sur notre triple mission de base : entretenir – conserver – transmettre !

A court terme, d’ici fin 2022, nous poursuivons graduellement notre évaluation sur l’état des lieux de la mémoire française en Suisse, participons en octobre à plusieurs évènements et gestes mémoriels à Genève, et préparons nos organisations et nos représentations pour les Cérémonies Commémoratives du 11 novembre, sur un agenda coordonné avec notre Attaché de Défense, dans plusieurs cantons et villes de Suisse, dont Berne, Genève, Vaud, Valais, Neuchâtel et Zurich.

A moyen terme, sur 2023-2024, nous espérons renforcer notre présence en Suisse Romande, qui est de langue francophone, et nous développer aussi en Suisse Alémanique, donc dans la plus grande partie du pays, qui est de langue germanophone. Par ailleurs, nous envisageons également plusieurs actions pédagogiques, dont une première remise de drapeau dans une des Ecoles Françaises de Suisse.


Portrait n°2 : Monsieur Matthieu Séguéla

1. Pouvez-vous vous présenter ? Votre nom, votre âge, votre profession, quelle délégation du Souvenir Français vous représentez, depuis combien de temps vous vivez dans ce pays, et depuis quand vous occupez le titre de délégué général pour cette délégation.

Je m’appelle Matthieu Séguéla, j’ai 53 ans et je suis enseignant-chercheur à Tokyo. Je vis au Japon depuis 21 ans. J’ai succédé comme délégué général il y a six ans à un homme d’un grand dévouement, le Père Henri Malin, décédé au Japon.

2. Que représente la communauté Française dans votre pays ?

Le nombre de Français atteint officiellement les 10 000 personnes avec une population de plus en plus franco-japonaise et en croissance.

3. Quelles sont les principales pages de l’histoire partagée entre la France et le pays dans lequel vous résidez ?

A l’exception des funestes années 1940-1945, l’histoire partagée entre la France et le Japon est très riche. Dès 1858, Napoléon III inaugure une politique de coopération militaire avec le Japon shogunal. Si ce partenariat ralentit avec la restauration d’un régime impérial favorable au Royaume-Uni et à l’Allemagne, il se poursuit néanmoins dans  le domaine de la construction navale militaire, des échanges technologiques, intellectuels et culturels. Après la guerre russo-japonaise, Clemenceau relance la coopération avec le Japon sur le plan géopolitique avec un accord qui sécurise l’Indochine et accroît la coopération bancaire et aéronautique notamment.  Après la Première Guerre mondiale où le Japon est allié à la France, les liens se renforcent comme en témoigne en 1923 la fondation de la Maison franco-japonaise à Kyoto suivie de la création de l’Institut franco-japonais à Kyoto. La montée du militarisme nippon dans les années 1930 diminue les champs de la coopération et il faut attendre les années 1950 pour un renouveau des relations franco-japonaises qui ne s’est jamais démenti. La visite du Président Mitterrand en 1982 puis celles, nombreuses, de Jacques Chirac en témoignent jusqu’à celles du Président Macron.

4. Quelle action que vous avez menée au sein de votre délégation du Souvenir Français vous a le plus marqué ?

La remise solennelle de drapeaux mémoriels aux Lycées français internationaux de Tokyo et de Kyoto en 2016-2017 a été une action forte conjuguant le passé et le futur. Il s’agit de donner une seconde vie aux drapeaux des comités disparus d’anciens combattants. Cette politique a été impulsée par le Président Barcellini, venu lui-même remettre un drapeau du Comité Libération Nord aux lycéens de Kyoto. Le Lycée de Tokyo avait reçu un drapeau d’un comité Rhin et Danube. Désormais, chaque 11 novembre, deux porte-drapeaux lycéens assistent aux cérémonies à Yokohama et Kobe ainsi que d’autres élèves accompagnés par les chefs d’Etablissements. A l’initiative de la Délégation et avec le soutien de l’ambassade de France et du siège, deux autres porte-drapeaux participent en arborant le drapeau européen.

5. Quels sont vos principaux relais dans le pays ?

Les principaux relais sont les adhérents français, de fidèles amis japonais, l’Ambassade de France et ses différentes composantes (mission militaire, services consulaires, consulat général de Kyoto etc), les Lycées français de Tokyo et Kyoto et les autres associations françaises partenaires. 

6. Quels sont vos projets ?

Nos projets sont tournés vers l’histoire des militaires mais aussi de certains civils français au Japon. Pour les militaires, la délégation continue de veiller à la préservation des tombes de nos soldats, une mission menée conjointement avec la Mission militaire de l’Ambassade très active dans ce domaine. Nous cherchons aussi à mieux faire connaître à nos compatriotes et à nos amis japonais ces lieux de mémoire que sont les cimetières français au Japon. Il existe une dizaine de sites où reposent nos soldats. Depuis 2021, à l’occasion des cérémonies du 11 novembre, la biographie d’un soldat « mort pour la France » est lue dans chacun de ces quatre sites : Yokohama, Kobe, Nagasaki et Hiroshima. Les prochaines années, nous voulons continuer à faire revivre l’existence de soldats morts pour la France par des lectures publiques. Ces hommages seront ensuite diffusés sur les réseaux sociaux.

Certains civils ne doivent pas être oubliés non plus. Dans les circonstances dramatiques de séismes comme celui de 1923 ou de la Seconde Guerre mondiale, il faut montrer aux jeunes générations les sacrifices de nos aînés, fonctionnaires, intellectuels ou négociants. Les Gaullistes du Japon seront tout particulièrement honorés à l’occasion du 18 juin que le Souvenir français entend commémorer. A ce jour, seul le 11 novembre fait l’objet de cérémonies au Japon.


Portrait n°3 : Monsieur Gnakouri Djiriga Amos

1. Pouvez-vous vous présenter ? Votre nom, votre âge, votre profession, quelle délégation du Souvenir Français vous représentez, depuis combien de temps vous vivez dans ce pays, et depuis quand vous occupez le titre de délégué général pour cette délégation.

Je m’appelle Gnakouri Djiriga Amos, j’ai 55 ans et je suis Notaire. Je suis de nationalité ivoirienne et j’occupe le poste de Délégué Général depuis le 19 juin 2016.

2. Que représente la communauté Française dans votre pays ?

La communauté française en Côte d’Ivoire est estimée à 20.000 âmes. Les Français sont très investis dans l’économie du pays, premier marché francophone d’Afrique de l’Ouest.

Ils sont poux moitié binationaux et pèsent lourd dans l’économie nationale. Ce sont en tout plus de 650 sociétés qui génèrent 30% du PIB, rapportent plus de 50% des impôts sur les sociétés et génèrent 400.000 emplois. Pour l’essentiel, les Français vivent à Abidjan, la capitale économique.

En outre, de plus en plus de Français choisissent de passer leur retraite en Côte d’Ivoire, en raison notamment du coût de la vie particulièrement attractif de ce pays francophone.

3. Quelles sont les principales pages de l’histoire partagée entre la France et le pays dans lequel vous résidez ?

Au 17ème siècle, les premiers Européens qui s’installèrent en Côte d’Ivoire furent des missionnaires français. Ils s’établirent sur la côte à Assinie en 1687 et commencèrent à convertir les populations au christianisme. Ils construisirent un fort qu’ils abandonnèrent par la suite.

Au 19ème siècle, un deuxième groupe de Français constitué de commerçants installa sur la côte les premiers comptoirs de commerce pour acheminer vers l’Europe des produits dont l’industrie avait besoin. Le capitaine Bouët-Willaumez fut chargé de protéger ces comptoirs et de lutter contre le trafic négrier. Il signa des traités avec les chefs traditionnels de la côte et établit le protectorat de la rance sur la Côte d’Ivoire.

Au milieu du 19ème, le capitaine Louis Faidherbe signa des traités « d’amitié » avec les peuples lagunaires et fit construire un fort à Dabou.

La traite des Noirs étant interdite depuis 1848, les Français cherchèrent à exploiter le pays d’une autre manière. Ils créèrent des plantations de caféiers et de cacaoyer dans lesquelles ils employèrent de la main d’œuvre locale.

Arthur Verdier construisit à Grand-Bassam une importante factorerie pour l’achat de l’huile de palme. En 1878, il devint le représentant de la France en Côte d’Ivoire.

4. Quelle action que vous avez menée au sein de votre délégation du Souvenir Français vous a le plus marqué ?

Il y a en a eu beaucoup mais en voilà quelques exemples :

-Conférence de presse en vue présenter le Souvenir Français à la communauté nationale et internationale le 16 octobre 2018 ;

-Installation des comités de Bingerville et Grand-Bassam le 12 juillet 2019 ;

-Réhabilitation de l’ossuaire de Williamszville et d’Assinie ;

-Rencontre avec Son Excellence Monsieur Jean-Christophe Belliard, Ambassadeur de France en Côte d’Ivoire le 8 avril 2020 et Madame Hélène Conway-Mouret, Sénatrice des Français de l’étranger le 25 mars 2022.

5. Quels sont vos principaux relais dans le pays ?

Ce sont surtout les autorités locales, les maires de Bingerville, Grand-Bassam et Dabou. Nous recevons aussi le soutien du Sous-préfet de Man. Cependant, nos plus importants relais sont nos bénévoles, à Assini, Dabou ou encore Bondoukou.

6. Quels sont vos projets ?

Par ordre de priorité ce sont :

-Une cérémonie d’hommage aux anciens combattants, dénommée la « journée de l’ancien combattant » ;

-Une tournée sur toute l’étendue du territoire national afin de constater l’état actuel des tombes et monuments français en Côte d’Ivoire ;

-L’organisation d’une campagne de présentation du Souvenir Français aux scolaires des écoles française en Côte d’Ivoire. 

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