Cette année, un total de 19 œuvres a été soumis au jury du Prix Général François Meyer pour son édition 2024. Les productions sont très variées : des romans, une pièce de théâtre, un mémoire de Master 2, un site internet, un recueil de poésies et un court-métrage.
Rabah Zaoui, Itinéraire d’un enfant de Harki, Éditions Libre 2 Lire, 2023, 138p.
« Quand je serai grand, j’aurais un restaurant et on mangera du poulet rôti. Avec moi, vous n’aurez plus jamais faim. » Cette phrase, je la répétais à ma famille alors que je n’avais que 5 ou 6 ans au camp de Saint-Martin-des-Puits où nous nous entassions à 7 dans 27m² de préfabriqué. Aujourd’hui que j’ai atteint la notoriété et que j’ai monté mon école, je me raconte à vous. De la fuite d’Algérie aux camps de transit, je vous parle des miens, des valeurs qu’ils m’ont transmises et des rêves que je n’ai jamais lâchés, pour que vous aussi, vous ne lâchiez jamais les vôtres. Voici donc l’itinéraire d’un enfant de Harki, qui n’avait que 5 francs en poche, mais qui était né sous la bonne étoile ».
Philippe Vaïsse, L’arbre et la colline, Les Presses du midi, 2023, 97p.
Au crépuscule de son existence, Philippe n’a plus rien à perdre. Nabil, lui, a tout perdu, mais a la vie devant lui. Tout oppose les deux hommes, hormis la mécanique et surtout l’Algérie. Le premier est résolu à y retourner pour chasser les démons qui le hantent depuis la guerre. Le second y voit l’occasion d’enfin découvrir ses racines.
Ensemble, ils partent dans la vieille Citroën DS de Philippe pour un voyage entre le sud de la France et le Maghreb, sur les traces de leurs histoires respectives.
Julien Frey, Mayalen Goust, Lisa et Mohamed. Une étudiante, un harki, un secret, Futuropolis, 2021, 110p.
Paris, juin 2000. Lisa, étudiante, loue une chambre chez le vieux Mohamed. Retraité veuf et bourru, Mohamed est un ancien Harki, un supplétif de l’armée française en Algérie. Lisa et Mohamed ignorent encore que leur rencontre va faire ressurgir le passé. Celui des Harkis. Ces hommes qui n’ont aujourd’hui toujours pas le droit de retourner en Algérie. Après L’Œil du STO, Julien Frey continue son travail de mémoire des zones sombres de notre passé en abordant avec sensibilité la question encore douloureuse des Harkis. Le travail en couleur de Mayalen Goust en souligne toute l’humanité.
Axel Graisely, LoBé, Les Harkis, une tragédie française, Prestance, 2023, 32p.
Les reporters Axel et Alain, passionnés d’histoires populaires, nous entraînent cette fois-ci dans la tragique histoire des Harkis. Tout débute en 1830 par un coup d’éventail, un simple geste qui enflammera la politique française… Petit à petit, la France s’installe sur cette terre, des autochtones décident de la servir. Connaissant parfaitement le terrain, ces hommes devenus Harkis se révèlent indispensables … En 1954, la guerre d’Algérie fait rage … S’ensuivent : une loyauté, un discours, un accord, une trahison. Les Harkis livrés à un triste sort sont abandonnés par le gouvernement français, une page de l’histoire sombre débute, les exécutions commencent, sans aucune intervention de l’armée française. Pourtant des capitaines, des lieutenants et des fonctionnaires français refusent d’obéir aux ordres donnés par le Général de Gaulle. Une partie des Harkis arrivent en France… auront-ils un avenir et une reconnaissance de la France ?
Jacques Brochard, Disparition, Hello Éditions, 2023, 429p.
Quel est ce lourd secret porté par Michel, brillant officier de marine, qui va le conduire à briser sa carrière, et abandonner brusquement sa famille ? Lorsque son ami Guillaume répond à l’appel à l’aide d’Isabelle pour retrouver Michel, il se retrouve plongé dix-sept ans en arrière, dans les lieux et les émois de leur adolescence. Accompagné de Pierre, ancien officier des Affaires algériennes, et de Boualem, un vieux combattant, Guillaume découvre le sombre drame des Harkis et des Moghaznis abandonnés en 1962. Une aventure humaine inattendue se déploie, empreinte de passion et de bouleversements. Comme des braises surgies de cendres encore tièdes, réapparaissent et se réveillent des sentiments oubliés. La fidélité et une amitié indéfectible restent le filigrane d’une histoire énigmatique, qui nous entraîne dans un récit de ce temps aussi captivant qu’inoubliable.
Ahcène Guercif, La passerelle, L’Harmattan, 2024, 242p.
Vers la fin de sa vie, lors de nombreux tête-à-tête nocturnes, Akdar révèle son histoire dont il n’a jamais fait état auparavant. Celle d’un homme qui lutte pour l’indépendance de son pays jusqu’au moment où le cours de la guerre le rattrape et le fait basculer dans les rangs de l’armée française, par un « choix impossible » qui devient l’unique possibilité de survie pour lui, sa femme Toutana et leurs quatre enfants. À travers la vie d’Akdar et Toutana, ce roman évoque aussi la question de l’enfance éclaboussée par cette histoire dont l’héritage est encore lourd à porter
Michel Messahel, Itinéraire d’un harki, mon père. De l’Algérois à l’Aquitaine, histoire d’une famille, L’Harmattan, 2024, 373p.
Pour que l’oubli ne triomphe pas, l’auteur a décidé de devenir le porte-voix de ses parents. Durant cinq ans, au prix d’une enquête patiente, Michel Messahel a collecté les témoignages de ceux qui ont vécu cette part d’ombre de l’histoire franco-algérienne : l’histoire des Harkis. C’est dans un souci de vérité et avec une profonde rigueur que l’auteur s’est attaché à restituer le drame des siens, de la vie paisible de Borély-la-Sapie, petit village d’Algérie marqué par les traditions orales, jusqu’à l’ancrage dans une vie nouvelle en métropole, en passant par les événements tragiques de la guerre d’indépendance.
Xavière Olharan, Aldjia, destin d’une fille et femme de Harkis, 2023, 200p.
Aldjia naît en 1952 dans une famille paysanne kabyle paisible et aimante. Sa vie va être bouleversée à la suite de l’incendie de la maison familiale qui pousse son père à rejoindre l’armée française. Aldjia grandit dans un pays en guerre et se démène pour soutenir sa famille dans les épreuves du quotidien en Algérie, puis lors de l’exil en France. Le récit romancé de Xavière Olharan restitue avec justesse le destin d’Aldjia, femme forte au caractère bien trempé, animée par sa joie de vivre et son humanité. Il nous permet de rentrer dans l’intimité de sa famille, ébranlée par la guerre, avant de vivre le déracinement ainsi que les humiliations dans le camp de transit, puis les hameaux de forestage. « En Algérie, nous étions des Harkis, des traîtres, en France nous étions des arabes, des étrangers. Partout nous étions indésirables. »
Romuald Olb, l’apaisement, Éditions Plume Libre, 2023, 97p.
Abel, magistrat bordelais à la retraite, n’a pas connu son père Harki, abandonné par le pouvoir gaulliste puis assassiné par un Algérien au mois d’avril 1962. Il n’a pas eu la chance d’être élevé par ses deux parents, Ibrahim et Selma.
Il décide d’écrire l’histoire des siens avec un double objectif en tête : faire la paix avec le Général de Gaulle et se libérer de ce passé douloureux pour tracer son propre chemin.
Accompagné de sa fidèle chienne Maya, il se rend en train à Colombey-les-Deux-Eglises pour engager un dialogue onirique avec le Général de Gaulle.
Ce roman historique sur le drame des Harkis est aussi celui de l’amour d’un fils pour sa mère, atteinte de la maladie d’Alzheimer.
C’est enfin un témoignage intemporel sur la question identitaire, le déracinement, la résilience et la nécessité de pardonner à ses ennemis pour devenir plus fort.
Baya Streiff, Les hasards exagérés, Métamorphoses Éditions 7e ciel, 2022, 288p.
Mona cherche à s’affranchir des exigences d’une éducation gouvernée par la loi du silence liée à sa condition de femme. Cette quête semée d’embûches pourrait l’entraîner vers la réussite, mais aussi vers la déception. Quelle place pour un destin contraire ? Comment appréhender les désillusions de l’âge adulte ? Le hasard, s’il existe, est tantôt ami, tantôt ennemi ; il demeure imprévisible. Instrument du dieu horloger, toujours il nous échappe. À travers une course éperdue vers la vérité s’esquisse le portrait d’une famille d’exilés écartelée entre ses secrets et ses remords. Les choix portés au cours de l’existence restent insondables et précurseurs d’empreintes indélébiles ; c’est bien le fil conducteur de ce roman.
Lolita Sene, Un été chez Jida, Le Cherche-Midi, 2024, 176p.
La destinée d’une jeune fille dans une famille kabyle où règnent le culte du fils et une façon bien particulière de garder les secrets. Enfant, Esther passe ses vacances chez sa grand-mère Jida, regard intimidant et canines en or, dont le pavillon modeste, une fois la porte fermée, transporte en Kabylie. Les chants, les odeurs, la cuisine, les danses, les traditions… Tout rappelle le pays d’où la famille a émigré, après la guerre d’Algérie, en passant par des camps de réfugiés. Il y a du monde, une agitation permanente. Esther évolue au milieu de ses tantes, ses oncles, ses cousins, ses cousines. Et parmi eux, il y a Ziri, le fils chéri de Jida, qui aime trop les enfants. Régulièrement, Ziri demande à Esther d’aller l’attendre dans une chambre à l’étage. Elle se demande si personne ne se rend vraiment compte de rien. Comme elle se demande, plus grande, pourquoi sa grand-mère et une partie de la famille s’évertuent à protéger cet homme qui lui a fait tant de mal. Un été chez Jida raconte une famille de Harkis, son héritage d’une richesse profuse et d’une violence terrible. Il raconte aussi l’obstination poignante d’une jeune femme à faire entendre sa voix, se battre contre des mœurs archaïques délétères et tenter de se réapproprier sa culture.
Pierre Vermeren, Qui a sauvé des Harkis, Riveneuve, 2024, 194p.
Qui a sauvé les Harkis – ou plutôt des Harkis –, ces auxiliaires de l’armée française engagés dans la guerre d’Algérie ? Quelque 400 000 hommes musulmans ont servi l’armée française pendant la guerre d’Algérie, collectivement rassemblés a posteriori sous le terme de « Harkis ». Beaucoup ont été massacrés à l’issue du conflit, et la majorité a réussi à se fondre dans la société algérienne. Mais 35 à 40 000 hommes et leurs familles, pour échapper à un sort funeste, ont été « apatriés » en France. En deux ans, près de 90 000 personnes, dont des milliers d’enfants, ont été installés dans des camps ou dans des logements au gré des initiatives militaires, locales et individuelles. Mais qui a sauvé ces Harkis ? C’est toute l’ambition de cet ouvrage réunissant les contributions d’historiens et de grands témoins. Il s’agit d’ouvrir cette page inédite dans le grand traumatisme de l’effondrement de l’Algérie française. Les Harkis, oubliés de l’histoire, sont finalement parvenus à se faire reconnaître comme des victimes collatérales de la guerre. Mais les milliers de militaires, de fonctionnaires, de cheminots ou de marins, puissants ou anonymes qui, pour sauver leur parole et celle de la France, ont bravé les ordres d’abandon venus du sommet de l’État sont restés dans l’ombre : ils avaient franchi les limites autorisées.
Ce livre dévoile les mécanismes concrets de ce transfert de masse, le plus fort d’entre eux étant le camp de Zéralda, près d’Alger, et le rôle de personnalités et de petites mains qui ont aussi contribué à ce grand mouvement entre l’été 1962 et début 1964.
Yakoub Abdellatif, Héritage, une toute petite graine, Dacres Éditions, 2024, 194p.
NICOLAS
Est-ce que tu te rends compte de tout ce que tu viens de me balancer, Papa ? Comme ça ! Il s’agit aussi de mon héritage culturel.
Tu n’as pas peur que je vois la vie autrement,
les autres différemment à présent ?
PIERRE
Si, j’ai très peur, mais tu as le droit de refuser l’héritage, faire comme-moi ton père qui n’a pas assumé !
Pierre et Karine vivent à Aix-en-Provence, dans une belle maison. Pierre est écrivain, scénariste. Sa femme travaille peut-être. Leur fils, Nicolas, vient de finir ses études et doit ouvrir sa pharmacie dans quelques jours.
Un matin, Pierre découvre dans le journal un fait divers qui le ramène des années en arrière… et qui risque bien de bouleverser le traditionnel repas dominical…
« Je suis ici, je suis de là-bas, une écriture entre deux cultures. Écrire pour retrouver un fil. Mais lequel ? … Demain me dira autre chose sûrement. Je n’ai pas de certitude, je n’ai que des doutes et toutes mes interrogations… L’horizon, c’est l’espoir, des éclats d’âme. Je cherche, un peu comme cette perfection d’être au monde, face à cet instant où le passage ne sera plus que trace… » (Yakoub Abdellatif)
Messaoud Gadi, Orphelins, 1984.
Marc Benredjem, Echos de l’âme, Éditions Spinelle, 2024, 257p.
Ce recueil de poèmes, intimiste et vibrant, traite de thématiques fortes et fédératrices telles que l’amour, la beauté, la sensibilité, la nature, la légende, l’histoire et la guerre ou le rapport au temps qui passe. Il est à la fois une exploration lyrique et une célébration de la condition humaine.
Chaque poème est une fenêtre ouverte sur l’âme, invitant le lecteur à un voyage introspectif à travers des paysages émotionnels variés. Des vers délicats et puissants se succèdent, évoquant avec finesse les nuances de la vie, des moments d’exaltation joyeuse aux abysses de la mélancolie. La langue est à la fois riche et accessible, créant des images vivantes qui résonnent longtemps après la lecture. Ce recueil est une ode à la beauté du monde et à la complexité des sentiments humains, un témoignage poignant de la capacité de la poésie à toucher le cœur et à éveiller l’esprit.
Marc Benredjem est né en 1954 lors de la guerre d’Algérie, dans la région montagneuse des Aurès. Son enfance a été marquée par la guerre puis l’exode et le déracinement à la suite des accords d’Évian où l’Algérie obtint son indépendance. Avec ses parents, ils réussirent à échapper aux massacres et lynchages des Harkis avant de rejoindre l’Hexagone. Il passa son adolescence ballotté entre les camps de transits et les hameaux forestiers vers lesquels étaient orientées les familles Harkis. Depuis son jeune âge, il a toujours été proche de la nature et garde une tendresse particulière pour les montagnes qui ont bercé sa vie d’enfant en Algérie. Passionné par tout ce qui touche à la nature, il fera carrière dans l’administration de l’Office National des Forêts afin de servir et protéger un patrimoine naturel en perpétuelle transformation.
Rachid Benazrine, Monographie comparative des hameaux de forestage de Largentière et de Beaurieres : l’accueil et l’accompagnement des Harkis en France, en Ardèche et dans la Drôme, à l’issue de la Guerre d’Algérie, 2023, 200p.
Mémoire du master 2 : « Les sociétés modernes et contemporaines dans les mondialisations. », Université Paris Nanterre (Paris 10), sous la direction d’Annick Lacroix.
Gérard Gente, HarkisDordogne.com, 2011.
Le site internet www.harkisdordogne.com existe depuis 2011, et il s’agit de l’un des sites de référence de la communauté Harki. Il partage des actualités en lien avec les Harkis, celles de la CNIH, des réflexions, des témoignages ou des interviews menés avec le soutien des Archives Départementales de Dordogne et l’ONaCVG. Les articles sont écrits par les administrateurs, les membres de l’A.D.H.D.V.O., comme par les visiteurs du site. Le site a été consulté par des visiteurs près d’un million cinq cent mille fois, et a publié près de trois mille articles.
Michel Talata À la croisée des mémoires, 2022, 20mins.
Ce court métrage, objet hybride et ésotérique, brille par son originalité plastique et créative. L’artiste parvient à associer ses créations avec l’Histoire grâce à une voix off envoûtante. Il soulève des interrogations plus larges telles que la place de la mémoire dans la construction de l’identité et sa transmission. Le film fait suite à une commande de la préfecture et accompagnait une exposition sur l’arrivée des Harkis à Dreux.
Lucie Peytermann, Blog et articles AFP, 2020-2024.
Ce corpus d’articles est le fruit d’une enquête de longue haleine menée par la journaliste sur le cimetière Harki de Saint-Maurice-L’Ardoise. À la suite d’une enquête de huit mois, et après avoir mené des entretiens avec des historiens et des acteurs associatifs, Lucie Peytermann écrit un premier article en septembre 2020 où elle révèle la surmortalité infantile des camps et l’existence d’un cimetière caché. L’article contribue largement à faire connaître le sujet, des témoignages affluent, et deux ans plus tard, des premières fouilles officielles sont engagées par le secrétariat d’État. L. Peytermann poursuit son travail de documentation par deux reportages, « Débuts de fouilles historiques sur les traces de tombes d’enfants Harkis » (2022) et « La douleur d’une fille de Harkis face à la tombe enfin retrouvée de sa soeur » (2023) et un entretien avec Abderahmen Moumen (2023). Fidèle au sujet et aux concernés, elle poursuit son travail en 2024 par un article soulignant le retard des fouilles.
Sébastien Ledoux, Paul Max Morin, L’Algérie de Macron. Les impasses d’une politique mémorielle, Presses Universitaires de France P.U.F., 2024, 176 p.
Le premier mandat présidentiel d’Emmanuel Macron a été marqué par une politique particulièrement active sur la guerre d’Algérie. Jamais un chef d’État n’aura personnellement autant agi sur une période historique en cinq ans. L’ouvrage décrypte cet investissement en analysant la façon dont l’objet « guerre d’Algérie » a été mobilisé depuis la campagne présidentielle de 2017 pour être alors intégré dans son positionnement politique « ni droite-ni gauche » et son storytelling d’une figure incarnant le nouveau monde. La guerre d’Algérie s’est trouvée ensuite reconfigurée par des événements (Gilets jaunes, mobilisations antiracistes de la jeunesse, attentats) et par des dynamiques politiques (loi sur le séparatisme, campagne présidentielle de 2022) que le livre retrace avec précision en enquêtant au plus près des acteurs impliqués.
Les auteurs pointent enfin ce qui, derrière le symbolique convoqué, produit de l’inaction publique en soulevant les impasses de cette politique mémorielle présidentielle malgré – et peut-être en raison – de l’investissement personnel du Président. Héraut du nouveau monde, le chef de l’État a finalement réduit son action à une politique catégorielle très traditionnelle envers les « groupes mémoriels » concernés, tandis que sa droitisation l’a amené à d’importants renoncements dans le traitement de cet héritage colonial de la société française dont le racisme demeure l’un des aspects les plus structurants.
Harkis, quand la France abandonne ses enfants
« Harki. Nom masculin. Militaire servant dans une formation militaire – appelée harka – pendant la guerre d’Algérie ». Mais aussi, par extension « Membre de la famille d’un Harki ou descendant d’un Harki ». C’est la définition que donne le Larousse, suggérant ainsi que le qualificatif se transmet par le sang, de génération en génération. Un mot singulier, puisqu’il désigne encore aujourd’hui des centaines de milliers de Français alors que les Harkis, ces militaires engagés aux côtés de la France en Algérie, n’ont été soldats, de fait, que pendant la guerre.
Réfugiés en France à partir de 1962, ceux que l’on appelle alors « Français musulmans rapatriés », ne forment pas tout de suite une communauté. C’est l’accueil que leur réserve la France qui va les souder autour d’une histoire partagée : celle de l’exclusion et du silence. Une histoire qui serait sans doute restée longtemps enfouie, s’il n’y avait pas eu les enfants de Harkis : brisés, révoltés, engagés, ils vont se battre pour être entendus et reconnus.
Enregistré en novembre 2019. https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/affaires-sensibles/harkis-quand-la-france-abandonne-ses-enfants-6683000
La réparation du préjudice causé par la France aux Harkis
Comment et surtout, que réparer ? Le sort malheureux et indigne réservé aux Harkis dans les camps ou les engagements non tenus par la France à leur égard ? À cette ambiguïté, de taille, sur l’origine du préjudice, s’en ajoute une autre sur la nature de la réparation. Une reconnaissance mémorielle ? Assortie ou non d’une réparation financière ? Sur quel fondement ? Sur la base de la solidarité sociale, en se rapprochant d’un acte de charité ? À titre de compensation pour le préjudice matériel lié à leur sort ? Pour exprimer sa repentance pour une faute commise à l’égard des Harkis ? Pour lutter contre des discriminations présentes ?
Enregistré en novembre 2022. https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/esprit-de-justice/la-reparation-du-prejudice-cause-par-la-france-aux-harkis-2246772
Association Harkis Occitanie Mémoires (HOM
L’association Harkis Occitanie Mémoires (HOM) poursuit ses actions mémorielles concernant les Harkis accueillis à Mirande de 1962 à 1975, dans le cadre d’un chantier de forestage en forêt de Berdoues.
Journées mémorielles des samedi 21 et dimanche 22 septembre 2024 :
L’équipe de l’association HOM bénéficie pour ces organisations d’aides financières importantes, tant du conseil départemental (Budget Participatif #3) que de l’État (Fonds pour le Développement de la Vie Associative 2024).
Alberto Fernández, Alas Francesas en los cielos de Chile.
Ailes françaises dans le ciel du Chili, Marc Turel, 2024.
La Délégation Générale du Souvenir Français au Chili a participé à la rédaction d’un ouvrage consacré à l’histoire de la présence française dans l’aviation chilienne.
Jacques Fontas, Le marquis Bidon V et l’attaque allemande du 11 août 1944, Mémoire de l’Arbas, 2024.
Jacques Fontas, juriste et historien, est membre de l’Association Mémoire de l’Arbas et du Souvenir Français. Il a conduit une étude détaillée de la journée du 11 août 1944, où les troupes allemandes du 28e régiment de grenadiers, appuyées par le Turkestanisches Feld-Bataillon I./370, se sont livrées à l’occupation du village d’Arbas, remontant le Piémont pour atteindre celui de Herran et détruisant le hameau de La Baderque. À la suite de ces combats, la Médaille de la Résistance Française a été décernée à titre posthume à un des maquisards tués. Richement documenté, cet ouvrage qui ouvre une page inédite sur les derniers combats du Comminges, est édité en même temps que le Label des 80 ans de la Libération a été octroyé aux organisateurs de la commémoration qui aura lieu le 11 août 2024 à La Baderque.
Plus d’informations ci-dessous:
document-modifie-20240718-BIDON-VEric Grieu, Juillet 1940 – Août 1944.
Le grand combattant : avec ou sans uniforme, 2024.
La Guerre est encore bien réelle en 2024. Les mots ne suffisent toujours pas à entraver la marche des machines infernales, lancées contre des innocent(es).
Ce nouveau livre vous entraîne au cœur d’un voyage dans le temps et l’espace gardois. L’époque est récente : même pas un siècle que ces faits se sont déroulés. Il y a encore des témoins qui ont vécu ces événements. Le travail mené, bien avant ce livre, par de nombreux écrivains, historiens, archivistes, collectionneurs a permis de « fixer » cette période trouble et agitée.
En Juillet 1940, comme si le ciel leur tombait sur la tête, les Gardoises et Gardois ont subi le choc de la plus grande défaite militaire de leur histoire, à l’instar de tous les Français. J’ai simplement suivi le fil conducteur d’une histoire humaine traversée par une cascade de brutalités et de gestes incroyables.
Louis Réveillou, alors instituteur lucide, dans une lettre qu’il écrit en 1942, depuis Pont-Saint- Esprit, va à l’essentiel : « Imagine-t-on ce que serait une France de 30 millions d’habitants à côté d’une Allemagne de 130 ou 150 millions d’Allemands ayant désarmé ses adversaires et contrôlant toutes les usines et tous les arsenaux de l’Europe ? Que serions-nous et que seraient nos enfants, sinon des esclaves ? ».
Au fil des pages, l’univers spécifique de notre département du Gard, s’ouvre.
À vous d’y entrevoir ce qu’il s’est réellement passé. Ici, des objets, des photos sont des « Témoins silencieux » et vous accompagnent, peu à peu, partiellement aussi, sur les sentiers de combattants « Avec ou sans uniforme ». Celles et ceux qui ne veulent pas devenir des esclaves, entre Juillet 1940 et Août 1944.
Pour plus d’informations, contactez l’auteur au 06.85.63.24.68.
Bernard Roualt, Émile, Lettres à Louise, correspondance de guerre, avril 1915 – avril 1917
Le 2 août 1914, la France sonnait la mobilisation de quatre millions d’hommes et dans un mouvement qui anima le pays entier, les fit monter à la frontière Nord-Est. Rien dans le monde, à compter de cette date, ne fut plus comme avant. Parmi les hommes qui subirent le premier choc, peu ont vu la fin de la guerre et, ceux qui ont eu cette chance, l’ont souvent payé de graves blessures. Émile, 43 ans, père de trois enfants et engagé volontaire est mobilisé d’octobre 1914 à mai 1917 comme médecin, totalisant loin des siens un peu plus de trente-et-un mois de guerre. De cette période il écrit à ceux qu’il aime, raconte sa vie au front, cette guerre telle qu’il la voit, telle qu’il la vit. Sa vision du conflit n’est pas celle, globale, que pourrait en avoir l’état-major, c’est celle partielle et localisée qu’en a un médecin, officier au front, en campagne, parfois terré dans sa cagna, exposé aux intempéries, aux cafards, à la boue et aux imprévus, aux obus et à tout le reste… Authentique et simple, sa correspondance ne relate aucune histoire, mais une page de l’Histoire avec ses atrocités, ses sourires, ses fureurs, ses amitiés et sa monotonie. Souffrir, combattre, mourir, vivre peut-être…
André Payan-Passeron, Contrevérités sur la Grande Guerre –
1914-2024, cent-dix ans d’impostures historiques, les impliqués Éditeur, 2024
La Délégation Générale du Souvenir Français au Chili a participé à la rédaction d’un ouvrage consacré à l’histoire de la présence française dans l’aviation chilienne.
L’auteur sait de quoi il parle : son grand-oncle Joseph a été tué le 22 mars 1916 à Verdun-Malancourt. D’où ses recherches approfondies et ses découvertes surprenantes. D’abord à propos de la stratégie militaire française de 1871 à 1914. Puis des batailles de Lorraine (d’août-septembre 1914) et de la Marne (du 6 au 15 septembre 1914). Et enfin à Verdun-Malancourt en mars 1916. Terribles batailles où les soldats du Midi du 15e corps (et de sa 29e division) ont été diffamés. En août 1914, diffamation par les généraux Foch et Joffre médiatisée par le ministre Messimy autorisant sa publication dans la presse. Et, en 1916, les soldats de la 29e division, diffamés par leur propre général. Au total, une trentaine de contrevérités historiques reprises jusqu’à nos jours par des héritiers qui en ont assuré la pérennité dans l’Armée comme à l’Université et dans les publications (presse et édition). Leurs articles et ouvrages ont ainsi acquis valeur de référence et ils sont donc cités dans toutes les bibliographies. De ce fait, ils constituent une formidable armature idéologique qui entretient ces contrevérités aux dépens des recherches contribuant à la vérité historique.
Pour en savoir plus :
Le comité de Tulle (Corrèze) et la Délégation ont participé financièrement au projet « Rutabaga, chansons de 1939 à 1945 », porté par plusieurs classes d’écoles élémentaires de Tulle et réalisé le 13 juin 2024.
Découvrez le projet au lien suivant : https://drive.google.com/file/d/1lT42EOT_URubef-Hu4jcNWwftjfpXQlR/view?usp=sharing
Nos vies en Algérie 1954-1962
Le comité de Masevaux (Haut-Rhin) et ses environs a interviewé d’anciens appelés de la région à la guerre d’Algérie et a édité un livre avec ces témoignages. C’est ainsi que 26 témoignages de 4 pages figurent dans le livre, chacun des témoignages étant illustré par une dizaine de photos.
Vous pouvez vous procurer ce livre en remplissant le bon de commande ici.
Lu dans le n°273 de la Revue française de généalogie, datant d’août 2024.
Dans le cadre des 110 ans de la Première bataille de la Marne, le musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux donne rendez-vous aux amateurs d’histoire vivante en proposant le plus grand week-end d’Île-de-France dédié́ aux associations de reconstitution historique 14-18. 300 reconstitueurs français et européens dont les plus éloignés viennent de Pologne, présenteront des animations dans le parc durant les deux jours.
Samedi et dimanche, de nombreuses animations et présentations d’objets historiques seront proposées à Meaux et dans les communes alentour. Plusieurs hommages et cérémonies sont également prévus.
L’exposition Combattre loin de chez soi : l’Empire colonial français dans la Grande Guerre se poursuit jusqu’au 30 décembre 2024. 600 000 hommes venus de tous les continents ont apporté leur contribution à la victoire finale. Uniformes, documents et photos font voyager le visiteur dans un Empire qui sort de la guerre renforcé et agrandi, mais en apparence seulement.
Reconstitution historique, Meaux, soldat colombophile avec son pigeon voyageur © photo François Rousseau
Pour plus d’infos :
Samedi 7 et dimanche 8 septembre 2024
Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux rue Lazare Ponticelli 77100 Meaux Tél.: 01 60 32 14 18
Bivouac de 9h30 à 18h dans le parc du musée
Tarifs : le billet comprend l’accès à l’événement, aux collections permanentes et à l’exposition temporaire du musée : adulte : 5€/personne Pass 2 jours : 8€/personne
Gratuit : – 12 ans / Militaires et sentinelles
Cet événement est éligible au pass culture
Le programme détaillé est à retrouver sur : www.museedelagrandeguerre.com
Les 21 et 22 septembre 2024, le grand rendez-vous annuel des Français avec leur patrimoine mettra deux thèmes à l’honneur : le Patrimoine des itinéraires, des réseaux et des connexions et le Patrimoine maritime, alors que le domaine maritime français est le deuxième plus vaste au monde.
Le succès ininterrompu des Journées européennes du patrimoine depuis 40 ans témoigne de l’intérêt du public pour son histoire et son patrimoine, public toujours plus nombreux pour explorer des lieux insolites ou accéder à des sites d’ordinaire inaccessibles.
Le programme complet sera recensé sur la carte interactive du site officiel du ministère de la Culture, actualisée en temps réel :
Internet: journeesdupatrimoine.culture.gouv.fr
Exceptionnellement gratuit, le musée ouvre ses ateliers de restauration des avions, situés à Dugny en face de l’aérogare, de l’autre côté de la piste de l’aéroport de Paris-Le Bourget.
Accès libre aux ateliers d’entretien et de restauration, entoilage, chaudronnerie, menuiserie, mécanique… Accueillis par le personnel du musée, parcourez librement les ateliers et découvrez les chantiers en cours de la Caravelle présidentielle et du Boeing 707 « Château de Maintenon ».
Visites libres des ateliers associatifs avec les maquettes et équipements aéronautiques de Mémorial Flight et Ailes Anciennes.
Également au musée, l’Association du Mémorial Normandie-Niemen propose une visite guidée de l’exposition permanente inaugurée en 2015, dédiée au Régiment de Chasse des Forces Aériennes Françaises Libres engagé sur le front de l’Est auprès des troupes russes entre 1942 et 1945. Vous y découvrirez le Yak-3, l’un des derniers avions du régiment ayant atterri au Bourget le 20 juin 1945, sous les applaudissements nourris d’une foule considérable.
Yakovlev Yak-3 de l’escadrille Normandie-Niemen, arrivé au Bourget le 20 juin 1945 © photo François Rousseau
Pour plus d’infos :
Samedi 21 et dimanche 22 septembre de 10h à 17h30
Musée de l’Air et de l’Espace 3 esplanade de l’Air et de l’Espace, 93350 Le Bourget
Pour la première fois, les visiteurs pourront se mettre dans la peau d’un militaire. Revêtir une tenue de combat de l’armée française, monter dans des véhicules militaires et participer à la réussite d’une opération de transmission radio comme de vrais soldats des forces françaises.
La musique des Transmissions, fanfare militaire, sera également présente et jouera des morceaux de son répertoire pour accompagner cet événement.
Visites guidées spécifiques axées sur la Libération.
Pour plus d’infos :
Samedi 21 et dimanche 22 septembre
Espace Ferrié – Musée des transmissions 6 avenue de la Boulais, 35510 Cesson-Sévigné
Palais du Gouverneur militaire de Strasbourg, le jardin © DR
Pour plus d’infos :
Samedi 21 et dimanche 22 septembre
Palais du Gouverneur militaire – Hôtel Gayot de Deux-Ponts 13 rue Brûlée, 67000 Strasbourg
Les participants pourront suivre un itinéraire balisé vers les sites remarquables du camp de Caylus, tels que dolmen, hameau, gariottes, moulin, phosphatières et pourront également découvrir l’histoire du camp militaire de Caylus et celle du 6e RPIMa, le célèbre bataillon de Bigeard.
Ils y trouveront un programme riche et complet sur les sites ouverts à la visite qu’ils pourront découvrir en véhicule puis à pied jusque dans des lieux les plus reculés du camp. Des scientifiques, des spécialistes et des membres d’associations locales présenteront ce patrimoine unique particulièrement préservé par les militaires.
Pour plus d’infos :
Samedi 21 et dimanche 22 septembre
Camp militaire de Caylus (Camp lieutenant-colonel Normand) Camp militaire, 82 160 Caylus
Profitez de l’ouverture exceptionnelle et d’une visite guidée du fort du Chénois, ouvrage militaire appartenant à la ligne Maginot. Ce gros ouvrage d’artillerie du secteur fortifié de Montmédy est composé de 5 blocs de combat.
Pour plus d’infos :
Vendredi 20, samedi 21 et dimanche 22 septembre
Bloc B7 – Fort du Chénois, 55 600 Thonne-le-Thil
Une exposition pour le 80ème anniversaire
Le film Paris brûle-t-il ? a fixé profondément un imaginaire de la Libération de Paris. L’exposition explique la manière dont la fiction a pu réécrire l’histoire.
C’est la première fois qu’un musée d’histoire organise une exposition entière sur un film de fiction, en rassemblant story-board et notes ou croquis de René Clément autour de 70 objets liés aux événements d’août 1944. Une quarantaine d’extraits du film et des archives audiovisuelles d’époque ponctuent le parcours.
Tout commence en 1964 par un livre écrit par 2 journalistes Dominique Lapierre et Larry Collins, fruit d’une enquête auprès de 3000 témoins, qui donne une vision partiale anticommuniste. Deux producteurs vont se battre pour obtenir les droits et Paul Graetz l’emporte contre Darryl Zanuck qui venait de sortir Le jour le plus long.
Le tournage a lieu à Paris à l’été 1965. La réalisation fut mouvementée. Il faut jongler entre les communistes et les anti-communistes, reconstituer des lieux parisiens car tourner dans Paris s’avère extrêmement complexe… Même le choix des acteurs est un casse-tête. Hitler est joué par un acteur suisse ! Chaban est ravi du choix d’Alain Delon. Rol-Tanguy par Bruno Cremer ne pose pas de problème, au contraire de Leclerc, figure mythique de la libération. La maréchale est très difficile à convaincre mais accepte finalement Claude Rich qui jouait déjà un rôle. Des échanges de courrier illustrent la difficulté du choix de De Gaulle. Finalement, on ne le voit pas parce que c’est le choix du Général.
Le triomphe du film, présenté souvent en présence de témoins de 1944, est immédiat. Le succès est tel que les images authentiques de la Libération de Paris s’effacent peu à peu des esprits au profit de celles romancées du film.
Tournage d’une scène de Paris brûle-t-il ? sur la place de la Concorde, août 1965 © Ville de Paris/Bibliothèque historique/RogerViollet
Pour plus d’infos :
Jusqu’au 22 septembre 2024
Musée de la Libération de Paris – musée du général Leclerc – musée Jean Moulin – 4 avenue du Colonel Rol-Tanguy place Denfert Rochereau 75014 Paris Tél. : 01 71 28 34 70
Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h
Plein tarif : 9€, réduit : 7€ Entrée libre dans les collections permanentes
Publication : Catalogue par Sylvie Lindeperg, commissaire de l’exposition et Sylvie Zaidman, directrice du musée, 112 pages, 70 illustrations, broché, éditions Paris musées, prix 25€
Internet : www.museeliberation-leclerc-moulin.paris.fr
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