On aime on soutient

1 juin 2023

La mémoire à travers les livres

Les livres de nos adhérents

Raphaël Piastra, L’Auvergne, une irréductible terre de Présidents, Editions de la flandonnière, 2023

Dans son premier travail qui a obtenu le prix Allen en 2013 de l’histoire politique Régionale, Raphaël Piastra avait joué les défricheurs avec une mise en perspective séduisante. Il a repris la trame de son ouvrage sur le métier, l’a enrichie, actualisée, puis il a rencontré certains protagonistes. Son analyse se fait caustique, souvent drôle et nous permet d’apprécier plus avant la traçabilité de ces hommes politiques sur un territoire qui les a vus seulement naître ou évoluer. Qu’elle soit terre d’adoption ou d’origine, l’Auvergne les a inspirés avec ses qualités intrinsèques : travail, ténacité, résilience, capacité à se projeter dans les enjeux de pouvoir tout en cherchant à les influencer avec sa propre vision du monde. Nous prenons donc beaucoup de plaisir à suivre les investigations de l’auteur au sein de ces destins politiques qui ont marqué la République !

L’ouvrage préfacé par Louis Giscard d’Estaing, administrateur du Souvenir Français, est rédigé par un adhérent de la délégation générale du Souvenir Français du Puy-de-Dôme.

Pour en savoir plus : https://editionsdelaflandonniere.com/boutique/lauvergne-une-irreductible-terre-de-presidents/

Les autres livres du mois

Claire Lévy-Vroelant, Les Absents, Robert Créange, un partisan de la mémoire, Creaphis Editions, 2023

16 août 1942 : non loin de la ligne de démarcation, deux enfants ont été cachés, Robert Créange et sa sœur Françoise, alors âgés de 11 et 13 ans. Désespérés d’attendre le retour de leurs parents, ils les voient disparaître dans une voiture allemande. Internés au camp de Drancy, ils seront déportés et assassinés à Auschwitz.

Comment survivre à des questions sans réponse ? Comment mener une vie chargée d’un tel héritage ? Que dire ? Que raconter ? Et pourquoi, pour qui, le faire ? Robert a fait du témoignage de cette douloureuse expérience sa raison de vivre. A tous les moments de sa longue carrière dans l’enseignement et l’éducation, la politique ou l’activité associative, il s’est montré un infatigable acteur de mémoire.

En 2015, il a accepté de confier le récit de sa vie à la sociologue Claire Lévy-Vroelant. Une parenté éloignée mais bien présente rapproche les deux protagonistes. Rompant un long silence intérieur, la situation d’enquête leur a permis d’inventer un espace de parole. Parole courtisée, déclamée ou murmurée dans le trouble et les larmes, parole traçante, glaçante, hilare, pudique, mutine, suivant le fil des souvenirs perdus, retrouvés et reprisés. A travers le récit de Robert Créange, disparu en 2021, nous voyons les linéaments d’une mémoire au travail avec ses ruses et ses revirements, ses tyrannies et ses délices que continûment l’auteure se risque à susciter et révéler.

Pour en savoir plus : http://www.editions-creaphis.com/fr/catalogue/view/1273/les-absents/?of=0

Patrick Bousquet-Schneeweis, Les Martyrs de l’Affiche Rouge, Les éditions de l’Officine, 2023

Missak Manouchian, Marcel Rayman, Joseph Boczov, Spartaco Fontano, Olga Bancic, ces noms vous disent peut-être quelque chose. Ces héros font partie, avec 18 autres de leurs camarades, des martyrs de l’Affiche Rouge, exécutés par les nazis en 1944.

L’auteur rend, dans cet ouvrage, hommage à ce groupe de résistants.

Pour en savoir plus : https://leseditionsdelofficine.com/produit/les-martyrs-de-laffiche-rouge/

Bernard Rouault, Emile, correspondance de guerre Mai 1915 – Avril 1917, 2023

Le 2 août 1914, la France sonnait la mobilisation de quatre millions d’hommes et dans un mouvement qui anima le pays entier, les fit monter à la frontière Nord-Est. Rien dans le monde, à compter de cette date, ne fut plus comme avant. Parmi les hommes qui subirent le premier choc, peu ont vu la fin de la guerre et, ceux qui ont eu cette chance, l’ont souvent payé de graves blessures. Emile, 43 ans, père de trois enfants et engagé volontaire est mobilisé d’octobre 1914 à mai 1917 comme médecin, totalisant loin des siens un peu plus de trente et un mois de guerre.

Durant cette période il écrit à ceux qu’il aime, raconte sa vie au front, cette guerre telle qu’il la voit, telle qu’il la vit. Sa vision du conflit n’est pas celle, globale, que pourrait en avoir l’état-major, c’est celle partielle et localisée qu’en a un médecin, officier au front, en campagne, parfois terré dans sa cagna, exposé aux intempéries, au cafard, à l’imprévu, aux obus et à tout le reste…

Authentique et simple, sa correspondance ne relate aucune histoire, mais une page d’Histoire avec ses atrocités, ses sourires, ses fureurs, ses amitiés et sa monotonie. Souffrir, combattre, mourir, vivre peut-être…

Pour en savoir plus : bernard.rouault@saipem.com

Cédric Prévot, Denis Morin (Dir), Guerres en images, images de guerres, L’illustration des conflits en Europe dans les manuels d’histoire, Edhisto, 2023

Fruit d’un colloque international qui s’est tenu peu de temps avant que la crise sanitaire du Covid ne vienne bouleverser le dialogue universitaire, cet ouvrage a réuni des chercheurs issus d’un large éventail de pays et de disciplines, afin de débattre des représentations de la guerre dans les manuels scolaires et de la manière dont elles ont contribué à façonner différents récits culturels à l’échelle de l’Europe. Les interventions ont permis de décrypter les caractéristiques de discours politiques en images, que les enfants ont été encouragés à intégrer. Elles ont aussi soulevé les questions inhérentes à la refonte d’une histoire scolaire commune avec pour finalité de forger une véritable identité citoyenne européenne.

Pour en savoir plus : https://www.edhisto.eu/librairie-en-ligne/home/179-guerres-en-images-images-de-guerres-9782355150388.html

Daphna Poznanski-Benhamou, Les enfants de la guerre d’Algérie, le grand départ, Ramsay, 2023,

Le nouveau livre de Daphna Poznanski-Benhamou donne la parole aux enfants contraints de vivre cette guerre que les adultes en Algérie appelaient « les événements ». Le regard de ces enfants dans et sur la guerre est le filigrane de cet essai et les mots de la guerre en marquent les différentes étapes. Des témoignages émouvants révèlent les souffrances et les douleurs que ces enfants ont endurées. Ils retracent leur fuite, les problèmes d’adaptation dans leur nouveau pays d’accueil, la discrimination et les préjugés auxquels ils ont été confrontés, la perte de leur patrimoine culturel et de leur identité.

Un essai inédit, poignant, qui éduque, informe et sensibilise le lecteur à l’histoire des enfants ayant vécu cette période difficile de la guerre d’Algérie. Ce livre illustre leur courage, leur résilience et leur force face à l’adversité.

Pour en savoir plus : communication@bazeilleconsulting.com et https://www.decitre.fr/livres/les-enfants-de-la-guerre-d-algerie-9782812204456.html

VIGILANCE

Cérémonie de restitution de la plaque, 8 mai 2023

Cérémonie de restitution de la plaque d’Edouard Lecomte, « Mort pour la France » le 8 mai 2023, à la commune de Fontaines-en-Sologne. Cette plaque volée sur sa tombe a été récupérée grâce au travail de veille mémorielle assurée par Le Souvenir Français, par l’intermédiaire de son chargé de mission, Jean-Pierre Mennessier.

Communiqué de presse

Communiqué du président général du Souvenir Français, du maire d’Epron et du président de l’Association des Anciens Combattants de l’Audiovisuel et Reporters en mission suite à la mort du journaliste de guerre Arman Soldin.

Le Souvenir français, la commune d’Epron Village de la Radio (Calvados) souhaitent adresser leurs plus vives condoléances aux proches de Arman et à ses collègues.

Pour lire le communiqué, CLIQUER ICI

Les recommandations culturelles de François Rousseau

Mémorial de Verdun, Destins de Verdun, Exposition-parcours, jusqu’au 28 avril 2024

Vue extérieure du Mémorial de Verdun © Mémorial de Verdun – Champ de bataille

Inauguré en 1967 à l’initiative des anciens combattants sous la présidence de Maurice Genevoix, le Mémorial de Verdun dédié à la mémoire combattante est situé à l’emplacement de la gare du village détruit de Fleury. Le militantisme mémoriel des anciens combattants s’était développé dans la peur que la mémoire de la Première Guerre soit supplantée par celle de la Seconde. Après le fonctionnement associatif de ses débuts, le Mémorial est transformé en EPCC à l’occasion de sa rénovation complète en 2016 pour le Centenaire, avec l’ajout d’un étage supplémentaire destiné aux expositions temporaires. 2022 voit l’intégration à l’établissement des forts de Douaumont et de Vaux, auparavant gérés par le Département de la Meuse.

L’exposition permanente tente de répondre à la question : pourquoi Verdun ? Le calvaire de la ville commence par une bataille d’artillerie, un déluge de feu inédit le 21 février 1916. Les archives allemandes ont brûlé lors de la Seconde Guerre, ce qui empêche de connaître leurs motivations réelles. Les Français ne défendent pas seulement Verdun, mais la France. La Voie sacrée devient l’artère vitale pour le ravitaillement, empruntée jour et nuit par des camions comme le Berliet CBA 1913 déposé par la Fondation de l’Automobile Marius Berliet.

A Verdun, s’est jouée la première bataille aérienne de l’histoire, comme le rappellent les 2 avions reconstitués par l’association des Vieilles Tiges, un bébé Nieuport et un Fokker E III Eindecker. Dans les pires journées, 4 000 blessés pouvaient arriver dans les hôpitaux de campagne à 15km du front. L’essentiel des opérations médicales concernait l’extraction des projectiles.

Destins de Verdun est la première exposition qui fait vivre l’histoire sur le terrain, pour transmettre et faire ressentir la vie quotidienne des hommes en incarnant des récits individuels, dans le but de mieux comprendre l’histoire collective. Cette nouvelle approche immersive met en scène une vingtaine de destins, parmi les 2 millions d’hommes qui sont venus se battre à tour de rôle sur le champ de bataille.

10 destins représentatifs sont évoqués au Mémorial :

Eugène Bullard, américain engagé dans la Légion étrangère, se voit décerner la Croix de guerre après sa blessure à Verdun. Puis il se tourne vers l’aviation et est affecté au 5e groupe de Chasse avant d’être exclu par le commandement américain pour des raisons raciales.

Franz Marc, le peintre expressionniste allemand du groupe blaue Reiter (Cavalier bleu), est tué sur son cheval par un obus qui explose à côté de lui.

Le sous-lieutenant Jean Tourtay, observateur sur ballon d’observation Caquot, détecte du haut de sa nacelle le 2 avril 1916 une avancé allemande qui sera stoppée par un barrage d’artillerie grâce à son intervention.

Vue aérienne du fort de Vaux © Mémorial de Verdun/Jean-Luc Kaluzko

L’exposition s’ouvre aussi sur l’extérieur en allant marcher sur le champ de bataille à la découverte des Destins de Verdun. Construit de 1884 à 1886 alors que la frontière n’est distante que de 40 km, le fort de Douaumont est le plus grand des 43 ouvrages formant la ceinture fortifiée de Verdun. Sa tourelle Galopin munie d’un canon de 155, est toujours impressionnante par son poids de 72 tonnes. Il est bombardé par l’artillerie française lorsqu’il est occupé par les Allemands, qui s’en servent comme passage vers la montée au front.

Oswald Boelcke, as de la chasse allemande décoré de la Croix de Fer, remporte 9 victoires aériennes dans le ciel de Verdun avant de tomber ensuite dans la Somme. Le 13 mars 1916, il affronte Guynemer au-dessus de Douaumont.

Aujourd’hui dans un paysage bouleversé par les bombardements, le fort de Vaux symbolise la résistance française. Au début de la bataille, le front est à 8km. Les chambrées sont conçues pour 250 hommes, alors que 600 sont enfermés lors du siège. Un poste de secours pour 6 hommes est reconstitué.

Parmi les destins abordés, celui raconté au milieu de la tempête par le capitaine Charles Delvert, professeur d’histoire-géographie, dont le Mémorial présente ses carnets et décorations, qui commandait la 8e compagnie du 101e RI au fort de Vaux.

Romain Darchy du 408e RI, enseveli vivant lors d’un bombardement, réussit à se dégager tout seul au bout de 7 heures et écrit également ses mémoires après la guerre. Devenu chef départemental de la résistance de l’Orne sous l’occupation, il est arrêté en février 1944 et décède sous la torture de la Gestapo.

Enfin, le destin d’Albert Neyton croise celui de l’ouvrage de Froideterre. Télégraphiste au 96e RI, il sauve les Français de la reddition le 23 juin 1916 en allant sous le feu de l’ennemi donner l’ordre de tir décisif à la tourelle de 75 située à l’extérieur du casernement.

Une maquette du monument élevé en son honneur illustre l’héroïsme ordinaire du sergent Fernand Marche, agent de liaison au 130e RI, mort son message à la main avant d’arriver à l’ouvrage de Thiaumont.

Jusqu’au 28 avril 2024

Mémorial de Verdun – Champ de bataille, 1 avenue du Corps Européen 55100, Fleury-devant-Douaumont 

Tél : 03 29 88 19 16

Ouvert tous les jours de 9h30 à 18h30 jusqu’à mi-septembre, puis jusqu’à 17h30 (fermé en janvier)

Plein tarif pour les 3 sites : 17€, réduit : 11,50€

Publication : Guide de visite Le Mémorial de Verdun par Édith Desrousseaux de Medrano, 48 pages, illustrations couleur, broché avec rabats, Éditions Ouest-France, prix 7,50€

Internet : www.memorial-verdun.fr

Mémorial de la Shoah, La musique dans les camps nazis, jusqu’au 24 février 2024

Orchestre composé de déportés, camp d’Auschwitz Monowitz (voïvodie de Petite Pologne) Pologne, 1940-1945

Cette exposition à voir et à entendre est une manière d’explorer la perversité de l’idéologie nazie. La musique est présente dans les camps bien avant la Seconde Guerre mondiale avec la création dès 1933 du premier orchestre « officiel » à Buchenwald. C’est la volonté de chaque camp d’avoir son propre orchestre. La musique résonnait dans les camps du matin au soir en mélangeant 3 répertoires, traditionnel propre à chaque pays, savant et léger.

L’exposition débute par la partition d’une marche composée par un détenu de Buchenwald. Les instruments de musique exposés, qui appartenaient à des musiciens des camps, proviennent de musées du monde entier. Le plus original est la contrebasse fabriquée à Mauthausen.

Des documents, lettres, factures et reçus montrent que les détenus avaient le droit de se faire envoyer leur instrument par leur famille. Les partitions sont envoyées par les familles ou composées dans le camp.

La concurrence est vive entre les commandants des camps pour avoir le meilleur orchestre. Les uniformes de la garde royale yougoslave sont même pillés en avril 1941 par les SS pour équiper l’orchestre de Buchenwald.

Contrebasse fabriquée par des détenus à Mauthausen 1942-1943, camp de Mauthausen Bois, cordes, crin de cheval Památník Terezín

Le statut des musiciens est différent de celui des autres prisonniers : ils étaient en principe privilégiés comme à Auschwitz où les 120 musiciens de l’orchestre sont affectés au commando de l’épluchage des pommes de terre (kartoffelschälerei). A Buchenwald, le Lagerkapelle n’avait pas d’autre travail. Le comité de résistance y plaçait des détenus politiques.

Les chansons imposées sont toutes en allemand comme l’enregistrement de Zarah Leander qui était diffusé sur les haut-parleurs par les SS. L’accordéon présenté, utilisé pour le chant des détenus à l’intérieur des blocs est celui de Claude Mervy de Ricaut arrivé à Buchenwald avec son accordéon. Le commandant mélomane ouvre même en 1941 un cinéma dans lequel des spectacles sont organisés.

 Les livres clandestins sont des témoignages précieux sur la vie des camps : ceux de Buchenwald et de Sachsenhausen ont été prêtés exceptionnellement comme Le Retour en fanfare, dessin de l’architecte français Felix Lazare Bertrand déporté à Neuengamme.

Programme d’un concert autorisé à Buchenwald le 17 août 1944, illustré par Karol Konieczny dans le cahier clandestin de Josef Pribula. Stiftung Gedenkstätten Buchenwaldund Mittelbau-Dora

Comment est né le chant des Marais ? Des détenus communistes ont monté un spectacle de cirque en 1933 avec l’autorisation des SS. La dernière partie, le Börgermoor lied (chant des Marais), est devenue l’hymne du camp de Börgermoor. Il devient après la guerre le chant de mémoire de tous les déportés.

Parmi les programmes de concert présentés, celui du 20 février 1944 au camp de Auschwitz Monowitz où l’on joue le Boléro de Ravel ; l’orchestre du camp n’a jamais joué pour les sélections sur la rampe ou le départ vers la chambre à gaz.

Autre document rare, les seules photos connues de Sobibor (1943) donnée par un descendant de SS, prises avant la destruction et la dissimulation du camp. Une photo de la garnison de Belzec indique « Groupe de SS allemands et de gardes auxiliaires ukrainiens ».

La dernière salle évoque les camps français dans lesquels la musique a été très présente, comme le montre le programme du concert donné par l’orchestre du camp de Pithiviers. Eberhard Schmidt, ancien des brigades internationales, est interné à Saint-Cyprien puis à Gurs et au Vernet où il crée un chœur de prisonniers espagnols.

Jusqu’au 24 février 2024

Mémorial de la Shoah, 17 rue Geoffroy-l’Asnier, 75004 Paris 

Tél : 01 42 77 44 72

Ouvert du dimanche au vendredi de 10h à 18h (nocturne le jeudi jusqu’à 22h)

Entrée gratuite

Internet : www.memorialdelashoah.org

Michel Baury, Oradour-sur-Glane, Le récit d’un survivant, Ed Privat, 2023

En ce mois de juin anniversaire, un document oublié de l’histoire évoque le massacre d’Oradour,

Michel Baury a découvert un témoignage vécu depuis l’intérieur du massacre, couché sur un cahier d’écolier d’une centaine de pages et illustré de plus de cinquante photographies en noir et blanc, écrit sans fioritures avec les mots d’un simple ouvrier.

Écrit six mois après les événements, Mathieu Borie, ouvrier cimentier et résistant des MUR (Mouvements unis de Résistance), y raconte de façon détaillée comment il est parvenu à sortir vivant de l’enfer d’Oradour en compagnie de quatre camarades dont Robert Hébras, dernier survivant du massacre qui vient de décéder le 11 février dernier.

Ce récit à contre-courant du discours officiel, lève le voile sur certains non-dits et apporte des éclairages nouveaux sur le massacre d’Oradour-sur-Glane.

Après plus de 10 ans de recherche, l’auteur livre son analyse sur cette épopée en la mettant en perspective avec l’histoire du Limousin. L’activité des maquisards n’est pas étrangère à l’ordre que reçoit la division Das Reich à son départ de Montauban. Avant de se diriger vers la Normandie, elle a d’abord pour mission de réduire les poches de résistance sur les arrières des lignes allemandes. Et son chemin sanglant passera par Oradour.

Par Michel Baury, 224 pages, illustrations noir et blanc de Mathieu Borie, broché, Éditions Privat, prix 19,90€

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