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2 octobre 2020

La mémoire à travers le livre

LE SOLDAT INCONNU, LES CEREMONIES de Gérard FONCK

Cet ouvrage, le deuxième tome de l’auteur sur le Soldat Inconnu, présente les cérémonies autour du choix du Soldat Inconnu et son inhumation sous la dalle de l’Arc de Triomphe.

100 ans que repose sous l’Arc de Triomphe le symbole de tous ceux qui sont « Morts pour la France ». Le 11 novembre 1920, le corps du soldat inconnu désigné par Auguste Thin, engagé volontaire, fils d’un combattant mort durant la guerre et pupille de la Nation, est inhumé au cours d’une grande cérémonie à la place de l’Etoile.

Ce 11 novembre si particulier, 2 ans seulement après la signature de l’armistice, sonne le début de cérémonies et commémorations partout en France, pour se rappeler de la guerre afin d’honorer la paix et ceux qui ont perdu la vie pour l’obtenir.  

Des projets aux préparatifs, des discours aux levers de drapeaux, des inquiétudes aux réjouissances, des larmes à l’émotion, Gérard Fonck nous raconte les cérémonies données en l’honneur du Soldat Inconnu dans son ouvrage précis, détaillé, mêlant récits, témoignages et documents d’archives.

L’écriture fluide, enrichie par des photographies, des illustrations ou des gravures, replonge le temps d’une lecture, au début du 20ème siècle, quand le temps de la paix était également celui de la mémoire et du souvenir, pour ne pas oublier ceux qui avaient perdu la vie pour que d’autres puissent continuer la leur.

Pour soutenir cet ouvrage : Contacter l’auteur, Gérard Fonck : fonckgerard@hotmail.fr


DES MAQUIS DU SUD-OUEST A LA 1ère ARMEE FRANCAISE 

Parcours d’un combattant soviétique au sein du 1er Groupe d’escadrons du 3ème Régiment de Hussards FFI de Alexandre WATTIN

Alors qu’en 1944 les troupes alliées débarquées en Normandie et en Provence progressent, des unités FFI libèrent seules le sud-ouest de la France. Après avoir débarrassés leur région des troupes d’occupation allemandes, Akmed Michel et ses camarades FFI veulent poursuivre la lutte contre l’oppression nazie jusqu’à la victoire finale.

Ce jeune résistant azerbaïdjanais et ses camarades du Maquis de Cabertat, comme bien d’autres dans le Tarn-et-Garonne, se porteront volontaire pour rejoindre la Division Légère de Toulouse pour finalement incorporer la mythique 1ère Armée française du général Jean de Lattre de Tassigny.

Intégrant le 1er Groupe d’escadrons du 3ème régiment de hussards FFI en août 1944, Akmed Michel prendra part aux durs combats des Vosges et d’Alsace, avant d’être démobilisé et dans l’obligation de regagner l’URSS.

Ce livre retrace l’histoire de ces maquisards du Tarn-et-Garonne devenus des « Esterhazy Houzards » qui est depuis 1764, l’une des unités les plus emblématiques de la cavalerie française. 

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Faire son deuil, construire les mémoires,  Les monuments aux morts de la Grande Guerre dans les Côtes d’Armor (1914-2019) de Yann LAGADEC

Dès juillet 1915, le conseil municipal de Quemper-Guézennec, modeste commune des Côtes-du-Nord, prend la décision d’édifier, à l’issue d’une guerre qui sera, on le sait déjà, particulièrement meurtrière, un monument en l’honneur de ses combattants morts au champ d’honneur. S’il n’est érigé qu’en 1919, ce monument illustre le souhait précoce de l’immense majorité des communes du département d’honorer leurs enfants tombés entre 1914 et 1918 : avant 1924, plus de 80 % d’entre elles en ont édifié un, plus de 90 % avant 1939. Modestes plaques de marbre dans l’église, simples obélisques, poilus en bronze fondus par des industriels et achetés sur catalogue ou œuvres uniques d’artistes bretons de renom : la diversité de ces monuments est bien plus grande qu’on ne le pense souvent, alors même que leur omniprésence dans le paysage des villes et villages du département les a rendus presque « invisibles » aujourd’hui.

Yann Lagadecle rappelle pourtant : de l’usage de la langue bretonne à la présence de fusiliers marins en passant par la forte dimension religieuse de nombre d’entre eux, les monuments du département ne manquent pas d’originalité. Surtout, au gré de l’évolution des formes de la mémoire, leur sens n’a cessé de se transformer, tout parti­culièrement depuis la Seconde Guerre mon­diale pendant laquelle ils ont été au cœur des luttes d’influence entre le régime de Vichy, les troupes d’occupation et la Résistance

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THILLOIS dans la GRANDE GUERRE 1914-1918.

Des ruines au renouveau. THILLOIS et ses alentours de Jean-Baptiste SCHARFFHAUSEN

Cet ouvrage est le fruit de nombreuses années de recherches menées par l’auteur. Elles ont donné lieu successivement à la création de mobiliers urbains mémoriels ainsi qu’à l’organisation d’une exposition en 2018. Le livre a été divulgué par les médias locaux de la Région Grand Est et a été présenté publiquement en décembre 2019 aux Journées d’étude organisées par le Conseil départemental de la Marne et intitulées « 1919, de la Paix aux reconstructions dans la Marne ».

Le livre retrace l’évolution et les transformations d’un village rural de l’ouest rémois dont la Grande Guerre jouera un rôle charnière dans sa destinée. L’histoire détaillée de ce secteur géographique n’avait encore jamais été réalisée pour cette période dans cette optique complète allant du global au détail. Le livre débute par la présentation du village traditionnel à l’aube du conflit, ensuite il détaille sous de nombreux aspects l’ensemble des faits civils et militaires qui s’y sont déroulés durant les quatre années du conflit, tels la première bataille de la Marne, les années de présence de l’armée française côtoyant les civils, les combats rageurs du printemps et de l’été 1918, causes des profonds bouleversements de la commune localisée dans le stratégique « Saillant de Reims ». Accompagnant les civils Morts pour la France, pour la première fois est révélée l’intégralité des noms de tous ceux tombés sur cette terre et dont la population civile resta en partie privée de l’existence jusqu’à nos jours suite aux circonstances de l’histoire. Ce livre comble aussi ce manque. Dès lors est écrite pour la première fois, la chronique détaillée d’une commune de l’ouest de REIMS dans l’un des plus grands conflits de tous les temps. L’ouvrage s’achève progressivement en abordant les années de la Reconstruction de 1919 à 1939, le symbole fort d’un village qui reprend vie après avoir vécu l’inimaginable. En complément, le livre présente l’évolution de cet ensemble patrimonial singulier et sa présence à notre époque.

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Nous étions des enfants au bout du monde, et c’était la guerre de Janine FOLTZER

Un récit tendre et violent des années d’enfance de Janine Foltzer en Indochine, de ses premiers souvenirs jusqu’au retour en France à l’âge de 10 ans, en 1946. Années heureuses puis tragiques. En effet, au printemps 1945, l’Indochine a été le théâtre terrible d’un des derniers soubresauts du conflit mondial pour les Français. Janine Foltzer décrit avec ses yeux d’enfant les événements que les membres de sa famille et leurs proches vont affronter durant la période de mars à septembre 1945. C’est l’hommage à un père héroïque et à une mère admirable et courageuse. C’est la description d’une époque dont les derniers témoins se font rares et d’une Indochine où il fallait se méfier des tigres à la tombée du jour.

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Deux ouvrages sur Léon Bourgeois

Léon Bourgeois : Apôtre et Prix Nobel de la Paix de Bruno Malthet

Bruno Malthet a recueilli cette chronique en dépouillant les deux journaux châlonnais de l’époque, l’Union Républicaine et le Journal de la Marne. Chacun à leur façon, ils ont rendu compte des événements se déroulant à La Haye et à Genève. Le premier avec un enthousiasme débordant, le second avec le plus grand des scepticismes et en usant de la polémique. Là où l’un se fit l’écho des « premiers battements du cœur de l’humanité » que Léon Bourgeois entendit à La Haye, l’autre n’y vit que des chimères, autant, si ce n’est plus par esprit de contradiction que par conviction. Ce contraste entre ces deux journaux n’est jamais que le reflet de l’opinion publique. Cette chronique nous la restitue en mêlant judicieusement à la grande histoire qu’écrivit Léon Bourgeois des photos et dessins de presse contemporains de ces faits.

Léon Bourgeois : Portraits et hommages, hors-série du Petit Catalunien illustré

Dresser le portrait d’un personnage tel que Léon Bourgeois n’est pas chose aisée. Fort heureusement, les contemporains de Léon Bourgeois ont saisi sur le vif les différents tableaux composant sa vie publique. Il fut président du Conseil, premier délégué de la France aux conférences de la Haye de 1899 et 1907, président de la Chambre des Députés puis du Sénat, premier président de la Société des Nations et président d’innombrables œuvres sociales.

Abondamment illustrés de photos, dessins et caricatures d’époque, ces portraits et hommages nous font également découvrir l’artiste allant modeler la glaise dans l’atelier du sculpteur Massoule ou crayonnant sur les sujets d’actualité, le philosophe de la solidarité en qui l’on vit l’héritier de Jean Jacques Rousseau, le franc-maçon contrecarrant les nationalistes et les cléricaux, le grand ouvrier de la lutte contre la tuberculose, l’ardent négociateur de l’arbitrage international, le père spirituel de la Société des Nations et inlassable apôtre de la paix.

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La mémoire à travers le colloque

D’UNE GUERRE A L’AUTRE

 LES SOLDATS DES COLONIES ET LA FRANCE

Ce colloque se tiendra le Jeudi 8 octobre 2020, de 9h à 20h, au Cercle National des Armées.

Organisé autour de 5 tables rondes, il présentera le vécu des soldats venus des colonies françaises pendant les deux conflits mondiaux. Les intervenants aborderont les thèmes « D’une guerre à l’autre : de la victoire 14-18 à la Drôle de guerre », « Les événements de mai-juin 1940 : massacre des tirailleurs et propagande allemande », « Les Frontstalags, la politique de Vichy et les combats de la France Libre », « Les rapports entre les armées françaises et américaines 1944-1945 : racisme, blanchiment, et imaginaires », ainsi que « Le rapatriement des combattants (Afrique noire, Indochine et Maghreb) et mémoire artistique ».  Le président général du Souvenir Français, Serge Barcellini, interviendra au sujet des événements de mai-juin 1940  « Massacre des tirailleurs et propagande allemande ».

Pour vous inscrire : sec.sd75@onacvg.fr

Télécharger le programme


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