On aime, on soutient

2 décembre 2019

La mémoire à travers le livre…

Cinq siècles d’opérations extérieures des armées françaises, François Cailleteau

Depuis plus de cinq siècles, du début des guerres d’Italie de la Renaissance à nos jours, les armées françaises ont été très souvent engagées sur tous les continents. Si certains de ces engagements ont laissé de fortes traces dans la mémoire nationale, ce n’est pas le cas de beaucoup d’autres qui méritent cependant de sortir de l’oubli. Cet ouvrage retrace d’abord chacune de ces interventions en présentant ses causes, son déroulement et ses conséquences. Il cherche ensuite à tirer de cette abondante accumulation d’expériences des enseignements qui pourraient nourrir la réflexion de tous ceux qui ont, d’une façon ou d’une autre, à décider de l’emploi de nos armées au-delà de nos frontières.
 

François Cailleteau, saint-cyrien, a terminé sa carrière militaire comme chef du Contrôle général des armées avant de rejoindre l’Inspection générale des finances.

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Le silence tiraillé, Rachid Bouamara

 C’est en écoutant une chanson du lyrique algérien Slimane Azem que Rachid Bouamara découvre l’existence des nombreux soldats africains ayant combattu aux côtés de la France au cours de plusieurs conflits, notamment les deux guerres mondiales. Un de ses grands oncles trouva d’ailleurs la mort le 14 mai 1940 lors de la bataille de Gembloux. Seule victoire terrestre des Alliés en 1940, ce succès est cependant occulté, absent des manuels scolaires, à l’instar de nombreuses autres campagnes de 14-18 et de 39-45. Le sacrifice des tirailleurs algériens, tunisiens, marocains et sénégalais constitue un sujet de prédilection pour l’auteur, qui, durant plusieurs années, a œuvré pour la réhabilitation de la mémoire de ces combattants, dont la plupart ont péri sur l’autel de la Liberté. Cet ouvrage, richement documenté, est le compte-rendu d’une quête qui ne saurait avoir d’autres objectifs que d’éveiller les consciences.

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Salut Poilu ! Loïc Jacquet

Quoi de plus naturel pour faire revivre une parole que de rentrer en dialogue avec son scripteur !
Descendu des hauteurs de son village natal de Fleurie-en-Beaujolais, brancardier affecté au 55e bataillon de chasseurs à pied, Léon Rotival a 32 ans en 1915 quand   en ligne de front près de Soissons, il écrit une lettre à sa femme, Léontine. Cette missive condense le combat, la vie militaire, l’amour, les copains, et peut-être bien plus encore…
103 ans plus tard, Loïc Jacquet se porte à la rencontre de cet arrière-grand-oncle et file une ligne d’écriture jusqu’à lui, au-dessus des tranchées.
Echanges d’écritures et jeu d’adresses qui s’entremêlent, vivants et entrainants.
Pour qu’une parole restée en suspens fasse retour, les mots déposés par Léon dans sa lettre sont autant de petits cailloux blancs que l’auteur, interpellé par son jeune fils, va suivre, pas à pas, et nous entrainer à sa suite, pour, ensemble, réinvestir au présent le passé.

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Avec BIGEARD, de Tu Lê à Dien Biên Phu, sous la direction de Guy Leonetti

Lorsque, en novembre 1945, il fait ses premiers pas sur le sol indochinois, Marcel Bigeard ignore alors, comme il l’écrit dans ses Mémoires trente ans plus tard, « qu’il y aura bien d’autres pas, des milliers de kilomètres parcourus… au cours de longues années et qu’aussi, comme beaucoup d’autres, il serait marqué à vie par ce pays captivant ». Bigeard fit trois séjours en Indochine, et c’est au cours du dernier qu’il « sortira de l’anonymat ». C’est donc à l’épopée du 6e Bataillon de Parachutistes Coloniaux qu’il commanda durant cette période que la Fondation Général Bigeard a choisi de consacrer ses travaux lors d’un colloque organisé en 2016 à l’École militaire, sous le haut patronage du ministre de la Défense. Ce livre réunit les contributions d’historiens, les témoignages, et les document photographiques provenant notamment des archives personnelles du général Bigeard. Pour la plupart inédits, ces écrits et ces images font revivre le déroulement des opérations, l’atmosphère des combats et celle de la captivité dans les geôles vietminh, et témoignent de l’aura de Marcel Bigeard et du charisme qu’il a exercé sur tous ceux, militaires ou civils, qui ont servi sous ses ordres, croisé sa route ou encore mis en œuvre ses méthodes de combat.

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Les « anonymes » de la Résistance en France 1940-1942, Limore Yagil

Les « anonymes » de la Résistance sont les oubliés de l’ombre, c’est-à-dire ces héros de la première heure qui ont rejeté la collaboration avec l’Allemagne. Ce sont surtout les petits, les sans-grades, grâce à qui le travail de la Résistance a pu être accompli, comme des hôteliers, des passeurs, des assistantes sociales et des médecins, des prêtres, des policiers, des lycéens, des intellectuels, des fonctionnaires, des enseignants, des pasteurs. L’ouvrage remet en cause l’image largement diffusée d’une France sombrant dans le vichysme et la collaboration. L’auteure distingue trois notions : Désobéissance civile, Résistance et Résistance spirituelle, prenant ainsi en compte toute l’étendue de cette première Résistance de 1940 à 1942, permettant notamment aux femmes et aux adolescents de s’imposer comme des acteurs de l’histoire.

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Des pigeons dans la ville, Didier Lapostre et Marie-Hélène Goix

Qui est véritablement cet oiseau que nous appelons pigeon des villes ?

Découvrez au travers de cet ouvrage, un oiseau atypique : ni domestique, ni sauvage, parfois utile et même vénéré ou à l’inverse, indésirable et rejeté.

En s’appuyant sur des études scientifiques agrémentées d’illustrations parlantes, les auteurs ont voulu éviter de ne parler de lui que comme un envahisseur, source de nuisances ou à l’opposé de le présenter sous le seul angle de sa protection.

Les étapes de ce livre les ont emmenés au sein d’un parcours dans le temps, explorant les multiples facettes de cette relation hommes/pigeons. Un chemin qui mène jusqu’aux solutions d’avenir nécessaires pour cohabiter sereinement avec cet animal.

Le rôle des pigeons durant la Grande Guerre a été rappelé dans de « belles » pages de l’ouvrage.

Un livre pour poser un autre regard sur le pigeon des villes.

 Les auteur.e.s sont des passionnés de la présence de la nature en ville. Ils agissent pour une cohabitation harmonieuse entre les hommes et les animaux. Didier Lapostre, Président de AERHO et Marie-Hélène Goix, Photographe, iconographe en collaboration avec Pascale Beauvois et Catherine Dehay, cofondatrices de l’association AERHO

Pour soutenir cet ouvrage : https://livre.despigeonsdanslaville.fr/

Les Couserannais racontent 39-45

Ce recueil est le témoignage des habitants du Couserans ayant connu la Seconde Guerre mondiale. Il s’adresse à tous ceux qui ne veulent pas oublier, mais aussi à ceux qui veulent apprendre, comprendre et transmettre un passé pas si lointain et pourtant déjà presque éteint. Si ces récits sont propres aux gens du Couserans, ils en dépassent largement les frontières. 

Commande par chèque (15 € plus 5 € frais de livraison) au nom d’Eth Ostau Comengés chez M. Jean-Paul Ferré / Le Bousquet / 09160 BETCHAT

Contact : jp-ferre@orange.fr

Deux Poilus dans la tourmente de la Grande Guerre,  Philippe Poitiers

« Et voilà, en plus, des souris et de gros rats courant de tous les côtés. Je les entends sous ma tête mordiller la paille, les musettes et faire remuer les gamelles. À chaque instant, il me faut donner des coups sur ma toile de tente que j’ai étendue sous moi et que je ramène sur ma figure car il en passe des quantités. » Avec la Grande Guerre dont le qualificatif n’est justifié que par la durée du conflit et l’ampleur du massacre collectif, les anonymes entrent dans l’Histoire, mêlant leur expérience pétrie de boue et de sang à l’anti-épopée du monde moderne, à l’aube du siècle nouveau. Parmi les œuvres de fiction souvent marquées par les souvenirs personnels d’écrivains célèbres (Barbusse, Céline, Giono, Genevoix, Dorgelès, Proust…) surgissent des textes d’inconnus, à la frontière du littéraire et du vécu, fragments de vies brisées et témoignages des survivants ou des disparus dont il ne reste que des lettres, des journaux, des mémoires. Ces deux carnets de guerre retrouvés dans une malle font partie de ce patrimoine de l’ombre. Plus que des souvenirs exhumés, c’est une résurrection intégrale du passé, n’évoquant pas la gloire des Anciens mais la vie quotidienne humble et prosaïque de tous ces hommes de bonne volonté embarqués dans une aventure qui les dépasse. Au jour le jour, nous les suivons dans leurs pérégrinations, de village en village sur une carte qui n’a rien de tendre et qui indique les étapes d’un long calvaire collectif au seuil de la barbarie moderne. Auguste et Robert sont les témoins et les héros d’un autre temps qui n’est déjà plus le nôtre.

Pour soutenir cet ouvrage : https://www.connaissances-savoirs.com/deux-poilus-dans-la-tourmente-de-la-grande-guerre-philippe-poitiers.html/

La mémoire à travers l’exposition

Exposition Gaston Monnerville Combat pour les libertés

Président du Sénat, défenseur des droits de l’Homme, homme de justice, visionnaire éclairé sur le destin de l’Europe, Gaston Monnerville n’a jamais oublié ses racines. Cette exposition présentera la vie de cet homme d’Etat au siège de l’Organisation Internationale de la Francophonie à Paris du 3 au 6 décembre 2019.

Une conférence débat aura lieu le 4 décembre autour du thème « Gaston Monnerville, l’Homme du 21ème siècle ».

Contact : expo.monnerville@gmail.com

Vigilance

Au sujet de deux destructions mémorielles

Stèle à la mémoire des tirailleurs sénégalais, Sarcelles

Monument au Maréchal Juin, place d’Italie, Paris 13ème

Le 15 novembre 2019, à Sarcelles, une stèle qui portait la mémoire des tirailleurs sénégalais a été vandalisée. Le 16 novembre 2019 à Paris, le monument qui rend hommage au Maréchal Juin et aux combattants du Corps expéditionnaire d’Italie a été partiellement détruit.  Ces deux faits disent beaucoup de notre temps présent.

Alors que le devoir de mémoire s’est érigé en idéologie, nos monuments ne constituent plus des repères pour notre histoire. Alors que l’école française est la plus égalitaire et a longtemps été la plus performante, elle est de moins en moins capable de donner à l’ensemble des écoliers la même connaissance historique.

Alors que les gilets jaunes naissent du territoire, ils enfantent, pour beaucoup en le subissant, la destruction de notre histoire partagée.

Les deux moments de vandalisation dont un seul a été fortement médiatisé doivent d’abord nous interroger.

Qu’est devenue la France, celle que chantait Jean Ferrat et celle qu’aimait de Gaulle ?

Que reste-t-il de la « dette » que nos générations ont contractée avec ces hommes et ces femmes dont certains en particulier pendant la campagne d’Italie sont venus d’Afrique, eux qui ont sauvé notre liberté et notre démocratie ?

Que faire pour freiner le lent et vertigineux déracinement mémoriel que nous constatons ?

Il nous impose l’obligation de repartir à la base, de retrouver la passion de l’éducation populaire, de sauvegarder bénévolement le patrimoine combattant, et de respecter scrupuleusement nos tombes et nos monuments.

Ces deux moments de destructions nous obligent. Le Souvenir Français, cette association enracinée dans les terres de l’hexagone, en appelle à tous les citoyens de ce pays : Rejoignez-nous afin de faire renaître la passion de notre histoire partagée, celle dont Renan disait qu’elle était seule capable de nous garantir le « bonheur de vivre ensemble ».

Autres vandalisations

 La stèle en mémoire des aviateurs alliés tombés près de Forges-les-Eaux a été vandalisée la dernière semaine d’octobre 2019.

La stèle du Souvenir Français de la Creuse, située Square du Souvenir Français à Guéret a été renversée dans la nuit de vendredi 22 au samedi 23 novembre.

Les vandales ont en outre coupé et emporté la lame du sabre mesurant 70 cm. La délégation générale a porté plainte auprès du Commissariat de Guéret.

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