La Maison d’Histoire et de Mémoire d’Ongles (MHeMO) propose une journée de témoignages et d’échanges sur ce que fut la vie dans « les hameaux de forestage de Provence », et sur les travaux d’aménagement effectués par les anciens harkis dans les massifs forestiers des Alpes de Haute-Provence.
La journée d’étude aura lieu le 22 septembre 2018 au foyer rural Yvan Durand à Ongles (04).
Télécharger le programme et le bulletin de réservation
Pour en savoir plus : http://mhemo.org
L’Union des Harkis du Var et Sympathisants organise un voyage mémoriel à la Maison d’Histoire et de mémoire d’Ongles le 13 octobre 2018. L’exposition permanente de la MHeMO intitulé « Ils arrivent demain… » retrace l’histoire d’Ongles en tant que village d’accueil des familles d’anciens harkis.
Les participants partiront en autocar de Puget sur Argens (83) et rentreront le jour même.
Télécharger le bulletin d’inscription.
Contact : Malika Meddah, présidente départementale de l’Union des Harkis du Var et Sympathisants, malikamed@hotmail.fr
L’Art de perdre de Alice Zeniter
Coédition Flammarion/Albin Michel
L’Algérie dont est originaire sa famille n’a longtemps été pour Naïma qu’une toile de fond sans grand intérêt. Pourtant, dans une société française traversée par les questions identitaires, tout semble vouloir la renvoyer à ses origines. Mais quel lien pourrait-elle avoir avec une histoire familiale qui ne lui a jamais été racontée ?
Son grand-père Ali, un montagnard kabyle, est mort avant qu’elle ait pu lui demander pourquoi l’Histoire avait fait de lui un « harki ». Yema, sa grand-mère, pourrait peut-être répondre mais pas dans une langue que Naïma comprenne. Quant à Hamid, son père, arrivé en France à l’été 1962 dans les camps de transit hâtivement mis en place, il ne parle plus de l’Algérie de son enfance. Comment faire ressurgir un pays du silence ?
Dans une fresque romanesque puissante et audacieuse, Alice Zeniter raconte le destin, entre la France et l’Algérie, des générations successives d’une famille prisonnière d’un passé tenace. Mais ce livre est aussi un grand roman sur la liberté d’être soi, au-delà des héritages et des injonctions intimes ou sociales.
Pour soutenir cet ouvrage : https://editions.flammarion.com/Catalogue/hors-collection/litterature-francaise/lart-de-perdre
Comment la IIIe République a sombré
Journal de Marguerite Lebrun (septembre 1939 – juillet 1940)
Eric Freysselinard présente une partie du journal intime de Marguerite Lebrun, celle qui couvre la période entre le 21 août 1939, soit 4 mois et demi après la réélection de son époux, Albert Lebrun, à la présidence de la IIIe République au 11 juillet 1940.
Marguerite Lebrun a tenu ce journal pendant l’essentiel de sa vie, de 1890 à 1947. L’épouse du dernier président de la IIIe République a été aux premières loges du pouvoir. Chaque jour, elle a consigné l’actualité politique, ses doutes et ses émotions, sa propre observation des événements et son appréciation des acteurs d’une histoire en train de se faire, ceci avec d’autant plus de liberté que ses écrits n’étaient pas destinés à être lus par d’autres.
Par un récit profondément humain et très informé, Marguerite Lebrun raconte la longue descente aux enfers de la France, la déclaration de guerre, l’invasion, la prise du pouvoir par Pétain. Le témoignage de cette période particulière, écrit quotidiennement, sur le vif, révèle le volontarisme de Daladier et de Reynaud, les manœuvres de Laval, l’excitation de Weygand et l’apathie apparente de Pétain, qui vont, après quelques mois d’une « drôle de guerre », conduire la France à l’armistice puis à une collaboration avec la nouvelle puissance européenne.
Ce document inédit et authentique, écrit d’une belle plume, restitue un regard averti sur cette dernière année de la IIIe République qui vit la France basculer progressivement vers un régime en rupture avec la société française. De toute évidence, il captivera celles et ceux qui se demandent comment à cette époque la République a sombré.
Eric Freysselinard a occupé différents postes dans l’administration et en cabinet ministériel. Il a été directeur des stages de l’ENA et préfet dans plusieurs départements, notamment en Meurthe-et-Moselle. Arrière-petit-fils d’Albert Lebrun, il est l’auteur d’une biographie parue en 2013 chez Belin, Albert Lebrun, le dernier président de la IIIe République.
Pour soutenir cette publication : Télécharger le bon de souscription
Jean Bouin de Bernard Maccario
La biographie définitive de l’un des plus grands athlètes français de tous les temps, héros de la guerre 14-18.
Nombre de stades et d’enceintes sportives portent le nom de Jean Bouin, en hommage à l’un des plus grands athlètes du siècle dernier, mais aussi l’une des premières victimes de la Grande Guerre.
Si ses titres et records l’ont fait entrer dans la légende de la course à pied, si son destin tragique l’a hissé au rang de héros de la nation, Jean Bouin fut aussi un précurseur dans son approche de l’entraînement et dans la médiatisation de son sport.
En avance sur son temps dans bien des domaines, il incarne les valeurs d’une culture athlétique en construction, en même temps qu’il ouvre la voie à ses évolutions futures.
En prenant appui sur la presse de l’époque et sur de nombreux documents, ce livre s’attache à retracer son parcours, emblématique d’une période qui voit le sport français devenir populaire et s’affirmer sur la scène internationale.
Docteur en sciences de l’éducation, Bernard Maccario est actuellement président du conseil d’administration du Creps Provence-Alpes-Côte d’Azur et membre du comité d’orientation du Musée national du sport.
Souscription jusqu’au 30 septembre 2018, prix de souscription exceptionnel : 14,90 euros au lieu de 17,90 euros
Pour soutenir cet ouvrage : https://www.editions-chistera.com/jean-bouin
La Grande Guerre de Jérôme Phalippou (dessin) et Jérôme Eho (scénario)
1914… Le plus terrible et sanglant des conflits de l’Histoire vient de débuter. Il entraînera dans la mort plus de 18 millions de soldats.
Alors qu’il n’est encore qu’un enfant, Ulysse voit son père et son frère quitter sa lumineuse garrigue pour rejoindre les terres sombres et souillées par la guerre à l’est de la France.
Un conflit qui se voulait court et qui durera plus de quatre ans, volant l’enfance du jeune garçon pour en faire un combattant, prêt à tomber sur le champ d’honneur pour sa patrie. Cette bande dessinée explique la Grande Guerre au jeune public, disponible en français, anglais, allemand et néerlandais.
Pour soutenir : www.orepeditions.com
NAUROY, Mémoires d’un village détruit
L’association « Les Amis de Nauroy » œuvre pour mettre en valeur le village détruit de Nauroy (Marne) occupé pendant la plus grande partie de la Première Guerre mondiale par les soldats allemands. Elle a organisé plusieurs manifestations, plus de 700 personnes lors du centenaire des combats du Mont Cornillet en 2017, et environ 200 personnes lors de la réunion des descendants des familles du village, en juin 2018. A partir de la documentation réunie par les bénévoles, un ouvrage a été publié afin d’entretenir la mémoire de ce village détruit. Cet ouvrage présente l’expérience du village avant, pendant et après la Première Guerre mondiale et sa mémoire toujours vive.
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Contact : lesamisdenauroy@orange.fr
La grande aventure du nucléaire militaire français, des acteurs témoignent
Sous la coordination de Pierre Billaud
Cet ouvrage rassemble des écrits de Pierre Billaud et de ses collègues atomistes, couvrant l’aventure de la bombe atomique française, la redécouverte de la bombe à hydrogène, la contestation de la fausse paternité de la bombe H, et l’histoire de la Direction des Applications Militaires (la DAM), du CEA.
Leur récit révèle au grand public le difficile mais passionnant parcours de cette recherche qui aura contribué au redressement de la France et à la paix mondiale.
Dans ce domaine, ce livre constitue une véritable référence, puisqu’il émane directement des chercheurs qui ont découvert et mis au point l’armement nucléaire français.
Avec la participation de : C.H. Ailleret, A. Barsamian, J. Bellot, J. Berger, A. Buchalet, J. Chevallier, J.-P. Ferrand,
P.H. Gordien, P. Jamet, H. Lehn, B. Lemaire et A. Schwerer.
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Pour soutenir : https://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=52397&motExact=0&motcle=&mode=AND
OPEX, des vies pour la France
Ils sont plus de 500 à avoir perdu la vie sur des terres lointaines, tombés au service de la France dans l’accomplissement de leur devoir. Ils ont laissé dans le cœur de leurs proches et de leurs camarades un vide immense, et parfois une incompréhension lancinante. Quel est le sens de ces vies données lors de guerres oubliées, loin de leurs foyers ? Comment guérir de l’absence, lutter contre l’oubli et donner du sens à ces sacrifices ?
Le nom de chacun de ces hommes devrait être gravé dans la mémoire de ses compatriotes et célébré avec respect et émotion. Chacun de ces soldats est évoqué dans le contexte qui l’a vu tomber. La mise en perspective des combats menés par la France sur des fronts lointains, explicités à la lumière de sa politique extérieure, donne du sens à cette présentation. Notre pays a toujours voulu se donner les moyens d’une politique internationale ambitieuse, au service des intérêts et de la défense des valeurs chères aux Français. Sans le courage et le sens du devoir de nos soldats, une telle aspiration serait vaine. Voici donc l’histoire de la politique étrangère française en action, étroitement mêlée à celle de ces hommes qui font l’Histoire.
Ce livre est édité sous les auspices de L’Association Nationale des participants aux Opérations Extérieures (ANOPEX).
Pour soutenir cette initiative : http://www.historien-conseil.fr/achetez-nos-ouvrages/nos-ouvrages-historien-conseil/7756-opex-une-histoire-des-operations-exterieures-depuis-1963.html
Mourir le 11 novembre 1918, c’est mourir deux fois
Le dernier fait d’armes du 415e RI contre la Garde prussienne à Vrigne-Meuse (Ardennes)
Alain FAUVEAU
Le 11 novembre 1918 à 11 heures, Octave DELALUQUE sonnait le « Cessez-le-feu » de l’Armistice à Vrigne-Meuse. Lors des dix minutes précédentes, Augustin TREBUCHON, agent de transmission dans le même bataillon du 415e régiment d’Infanterie, avait été tué, un ultime message à la main. Il est le dernier soldat français de la Grande Guerre, mort au combat sur le front occidental.
Depuis octobre, le 415e RI, participait à l’offensive générale en direction de Charleville-Mézières et Sedan pour pousser l’armée allemande vers les frontières. Après avoir traversé l’Aisne, la 163e division du général BOICHUT atteignait la Meuse le 8 novembre alors qu’à Rethondes, les plénipotentiaires allemands commençaient à négocier les conditions d’Armistice avec le Maréchal Foch. Pendant les négociations, le front se figea et chacun retint son souffle en attendant la signature et la délivrance. Pas question de se faire tuer le jour de l’Armistice !
Malgré les fatigues et l’absence de moyens de franchissement, la 163e division reçut le 9 novembre l’ordre de « franchir la Meuse, coûte que coûte, n’importe où et sur n’importe quoi » et bien sûr sans délai ! Une opération improvisée dans la précipitation dont dépendait, paraît-il, la signature de l’Armistice ! Le 415e RI commandée par le chef de bataillon Charles de MENDITTE, réussit courageusement à conquérir une tête de pont au nord de la Meuse et à la conserver désespérément jusqu’à l’heure de l’Armistice mais au prix de lourdes pertes. Cette opération contre la Garde prussienne fut le dernier engagement de la Grande Guerre sur le front occidental.
Mené par un modeste régiment, ce fait d’armes extraordinaire, fait l’objet depuis un siècle d’un « pèlerinage » initié par les anciens combattants puis poursuivi par leurs descendants. Chaque année, en vertu d’un pacte solennel entre les rescapés du régiment et les habitants du village qu’ils avaient libérés, la « grande famille » du 415e RI se rassemble le 11 novembre autour des tombes des soldats du régiment dont Vrigne-Meuse avait obtenu la garde en 1921, puis du monument de l’Armistice inauguré en 1929 par les généraux GOURAUD et BOICHUT, Gouverneur de Paris et de Strasbourg, en souvenir des combattants qui luttaient encore le jour de l’Armistice.
Pour soutenir cet ouvrage : http://terres.ardennaises.free.fr/livres/2018_mourir_11_novembre.htm
Lettres de campagne du Général Paul Stirn de Robert Stirn
Le général Stirn a fait ses études au Prytanée militaire de la Flèche du 25 septembre 1875 au 18 octobre 1885. Il est reçu au concours d’admission de l’Ecole spéciale militaire qu’il intègre le 31 octobre 1885 pour une carrière militaire.
Il commence la guerre 1914-1918 à la tête du 33e régiment d’infanterie et se voit rapidement nommé à la tête d’une brigade d’infanterie en novembre 1914. Le 11 mai 1915 le général Joffre nomme le colonel Stirn « à titre temporaire et pour la durée de la campagne », au grade de général de brigade pour exercer le commandement par intérim de la 77e division d’infanterie. Sur le terrain, l’artillerie allemande redouble d’activité, mettant en œuvre des pièces de gros calibres. Le général Stirn meurt au front le 12 mai. Il fut l’un des rares généraux français dont les journaux allemands annoncèrent le décès.
Une grande partie des lettres destinées à sa femme, à sa mère et à ses enfants a été extraite des archives familiales un siècle après son décès. La correspondance rassemblée dans cet ouvrage donne le point de vue très personnel d’un soldat et d’un acteur de haut rang dans le conflit. Cet ouvrage met en relief l’état d’esprit des hauts gradés engagés sur le terrain et dévoile tout ce qu’ils pouvaient ressentir face à la situation vécue au jour le jour. Ces lettres constituent un témoignage vivant sur les conditions de vie sur le front. Elles traduisent également le courage au combat et la bravoure du général Stirn tout en dévoilant un profond sens de l’humain.
Pour soutenir cet ouvrage : Vous pouvez l’acquérir auprès de l’auteur Robert Stirn au prix de 15 €, 26 rue du Maine 72270 Villaines-sous-Malicorne.
1918, armistice(s) de l’avant à l’après 11 novembre au Musée de l’Armée
Dans le cadre du centenaire de la Grande Guerre et de la commémoration du 100e anniversaire de l’armistice du 11 novembre 1918, le musée de l’Armée propose, du 24 juillet au 30 septembre 2018, une exposition documentaire intitulée 1918, armistice(s). De l’avant à l’après 11 novembre. La société Arquus soutient l’exposition et la restauration du char Renault FT qui sera présenté dans le même cadre.
Pour réaliser cette exposition, le musée de l’Armée a puisé dans ses propres fonds documentaires et ses collections mais aussi dans ceux d’institutions partenaires, comme la Contemporaine (anciennement Bibliothèque de documentation internationale contemporaine de l’université de Paris Ouest), le musée Clemenceau à Paris, ceux de la Library of Congress de Washington ou encore d’une collection particulière.
Cette exposition documentaire propose de revenir sur les sept armistices signés entre le 5 décembre 1917 et le 13 novembre 1918, et sur leurs conséquences. Il s’agit de comprendre comment, passé le soulagement général et immédiat que suscite la fin des combats, les perceptions évoluent en fonction des temporalités et des nationalités, notamment du clivage entre vainqueurs et vaincus. Des processus complexes de deuil, de désillusions et/ou de ressentiment marquent les opinions, tandis que les États et les associations d’anciens combattants élaborent des politiques de commémoration.
Salle Turenne, entrée libre.
Pour en savoir plus : http://www.musee-armee.fr/programmation/expositions/detail/1918-armistices.html
Alexandre Zihoview et Blaise Cendrars : Regard croisés de légionnaires sur la Grande Guerre au Musée de la Légion étrangère.
Du 15 juin 2018 au 6 janvier 2019, le musée de la Légion étrangère à Aubagne présente une exposition, consacrée à l’artiste peintre Alexandre Zinoview et à l’écrivain Blaise Cendrars, tous deux engagés dans la Légion pendant la Première Guerre mondiale.
Cette exposition temporaire qui s’inscrit dans le cadre des commémorations du centenaire de la Première guerre mondiale a pour ambition de rendre hommage aux hommes de la Légion et tout particulièrement aux engagés volontaires nombreux qu,i venus du monde entier, ont, le conflit une fois déclaré, choisi d’opter pour la défense de la France et des valeurs qu’elle symbolisait.
Pour évoquer nos soldats aux premiers rangs des combats, le musée a la chance de pouvoir rassembler les témoignages, de deux de ces légionnaires engagés volontaires, deux artistes d’une grande originalité : le peintre russe Alexandre Zinoview (1889-1977) connu notamment pour son œuvre de dessinateur et décorateur pendant les Années folles, et peintre original de la Grande Guerre et l’écrivain suisse Blaise Cendrars (1887-1961).
Par une mise en perspective, des tableaux présentant des concordances nous livrent une image en écho, vivante, bouleversante et toute humaine des Légionnaires. En nous appuyant sur l’itinéraire de ces deux hommes, l’exposition traverse la durée du conflit. Les thèmes évoqués, allant de l’engagement à la fin des combats, sont illustrés par des extraits tirés des écrits de Blaise Cendrars joints à des œuvres d’Alexandre Zinoview, eux-mêmes enrichis par des objets propres à la Légion, des documents inédits, relatant des épisodes peu connus de notre histoire, comme le voyage de la légion aux USA en 1918. Au total, plus de 100 œuvres originales prêtées par des musées et des collectionneurs privés.
Depuis sa création en 1831, la Légion étrangère a toujours attiré des hommes inclassables, aux parcours et aux origines sociales variés : des aristocrates, des marlous, des avocats, des juges et des roussins comme le dit un chant de la Légion. Parmi les étrangers qui s’engagèrent dans la Légion étrangère en 1914 on compte de nombreux artistes : Frantisek Kupka, Moïse Kisling, Jacques Lipchitz, Ossip Zadkine … Cette exposition témoigne de cette richesse humaine et honore la mémoire de tous ces combattants.
Pour en savoir plus : https://musee.legion-etrangere.com/mdl/info_seul.php?id=174&titre=Zinoview-Cendrars-Deux-legionnaires-dans-la-Grande-Guerre
Les femmes pendant la Grande Guerre, Colloque au Palais du Luxembourg
La délégation aux droits des femmes du Sénat organise le 18 octobre 2018, de 9h30 à 18h, un colloque sur les femmes dans la Grande Guerre.
Ce colloque, auquel participera Françoise Thébaud, historienne (Les femmes au temps de la guerre de 14, éd. Payot), sera ouvert par Gérard Larcher, président du Sénat, et introduit par Annick Billon, sénatrice, présidente de la délégation aux droits des femmes.
La matinée (à partir de 9h30) se concentrera sur la vie des femmes dans un pays en guerre et abordera deux thèmes : tout d’abord le travail des femmes, piliers de l’effort de guerre, et la question de leur émancipation, puis la famille et l’intime.
Les séquences de l’après-midi (à partir de 14h15) porteront sur les femmes au combat :
– la première table ronde concernera la résistance des femmes contre l’occupant et montrera la continuité de la Résistance d’une guerre mondiale à l’autre, à travers le portrait d’Emilienne Moreau qui fait le lien entre les deux conflits puisque, héroïne de 1914-1918, elle fut aussi l’une des six femmes Compagnons de la Libération ;
– la seconde table ronde traitera le rôle des femmes au front (combattantes, espionnes, soignantes). Elle fera intervenir le témoignage de femmes ayant, sous statut militaire, participé à des OPEX, afin que des réactions de femmes ayant vécu les réalités des combats d’aujourd’hui fassent écho à l’approche historique du rôle des femmes dans la première guerre.
Contact: delegation-femmes@senat.fr
Pour soutenir cette initiative et vous inscrire : http://www.senat.fr/evenement/colloque/femmes_pendant_la_grande_guerre.html
Revisitons nos chants patriotiques
En 2016, la cantatrice Alexandra Saint-Georges avait revisité La Marseillaise et Le Chant des Partisans avec l’enregistrement de quatre versions laissant une large place à un arrangement musical classique tout en permettant la découverte de couplets inédits de notre hymne national.
Dans un second album, le parti a été pris d’introduire des arrangements musicaux résolument contemporains faisant la part belle aux percussions, aux guitares électriques et à la musique électronique. A cette fin, Alexandra Saint-Georges a fait appel à Loïc Pontieux, reconnu pour ses talents de batteur. A ce duo d’arrangeurs sont venus s’ajouter Hervé Brault, virtuose de la Fender, Rémy Leger à la basse et trois choristes réputés : Jessie Fasano et les frères Eric et Stéphan Filey. Le résultat obtenu grâce à la touche finale apportée par François Gauthier, ingénieur de son œuvrant pour les studios Omega de Suresnes est à la hauteur des ambitions.
Les clips sont disponibles sur Youtube et un DVD et un CD sont en vente.
Pour soutenir cette initiative : http://www.unemarseillaise.com/
Horizon14-18 est un site dédié à la Grande Guerre.
Ce projet consiste à emmener le public vers les futures commémorations afin de les lui faire partager en temps réel. La recherche du site est axée sur l’aspect humain de la guerre en répondant aux questions :
– Qui sont les acteurs de cette tragédie ?
– Quel était leur quotidien ?
– Quels sont les éléments positifs qui ont émergé de ce désastre humain ?
Le public peut non seulement découvrir un site richement documenté mais aussi participer à son enrichissement en envoyant des communications ou des documents.
Pour soutenir cette initiative : http://horizon14-18.eu/index.html
Anthelme, l’âne des tranchées de la compagnie du Livre de la nuit
Au plus fort, les ânes étaient 5 000 dans le secteur de Verdun lors de la Première Guerre mondiale. En 1914, un ordre de réquisition était lancé et les ânes furent utilisés pour marcher dans les boyaux, peu larges et peu profonds, pour lesquels les chevaux et les mulets étaient trop hauts.
Cette pièce raconte l’histoire d’un de ces ânes, Anthelme qui était aux côtés d’un soldat yvelinois Albert Leclerc, en 1917, au Chemin des dames. Cent ans plus tard, l’arrière-arrière-petit-fils de l’âne et le petit fils du soldat se retrouvent sur scène afin de partager cette histoire d’amitié ainsi que les conditions de vie dans les tranchées.
Les prochaines dates seront donc le 22 septembre 2018 à 16H30 à Meré ( 78490)
Le 27 septembre à 15H pour les élèves de l’école Marcel Bouquet de La Queue-Lez-Yvelines 78
Le 5 octobre à Garancières ( 78890)
Pour en savoir plus : http://www.lacompagniedulivredelanuit.com/
L’arbre de la stèle des fusillés entre Auxerre et Venoy a été brûlé
L’ancien champ de tir utilisé par les Allemands pour fusiller des résistants, est matérialisé par une stèle érigée aux côtés d’un arbre qui portait encore des traces des balles. Le soir du 14 juillet des individus ont mis le feu à l’arbre avec des pétards. Le Souvenir Français dénonce cet acte de vandalisme. Le comité local de l’association ainsi que le maire de Venoy ont porté plainte auprès de la gendarmerie.
Contact : Richard Neuillet, délégué général du Souvenir Français pour l’Yonne, 89@dgsf.fr
Le mémorial du Mont-Valérien D’après l’ouvrage « Passant, souviens-toi ! : les lieux du souvenir de la Deuxième Guerre mondiale en France », Annette Wieviorka et Serge Barcellini, éditions Plon,1995. Le Mémorial de la France combattante du Mont-Valérien (Hauts-de-Seine), lieu où culminent chaque année les cérémonies anniversaires du 18 Juin, est le site par excellence de la […]
Voir l'article >« Les 100 de 1944 » En 2019, le Souvenir Français a décidé de mettre en valeur les combattants « Morts pour la France » en 1939, à l’occasion du 80e anniversaire de cette année où les combattants attendaient l’arme au pied. Le concept en fut simple : – Demander à chaque Délégué Général de choisir un […]
Voir l'article >André Kaspi André Kaspi est professeur émérite à la Sorbonne. Il a publié de nombreux ouvrages sur l’histoire des Etats-Unis, sur la Seconde Guerre mondiale, notamment « La libération de la France, juin 1944-janvier 1946 », Librairie Académique Perrin, 1995. Deux événements fondateurs du mois d’août 1944 I – Le Débarquement de Provence Le 15 août 1944, les […]
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