L’œil de l’Historien

24 janvier 2022

Frédéric Plancard : Frédéric Curie (1906-1956), pompier de Paris et résistant de la première heure

Frédéric Plancard est journaliste à L’Est Républicain. Il dirige la rédaction de Verdun depuis 2011. Titulaire d’une maîtrise d’histoire du Moyen Âge à l’Université de Franche-Comté, il est co-auteur de plusieurs ouvrages dont « Le régiment de sapeurs-pompiers de Paris 1938-1944 » publié par la Mairie de Paris. Il est l’arrière-petit-neveu de Frédéric Curie et détenteur de ses archives personnelles.

Le 1er septembre 1939, alors que les armées du Reich envahissent la Pologne, le lieutenant Frédéric Curie prend son service comme commandant en second de la 4e compagnie des sapeurs-pompiers de Paris à la caserne du « Vieux-Colombier », à deux pas de l’église Saint-Sulpice, sous les ordres du capitaine Lucien Sarniguet. Voilà cinq ans, depuis le 1er février1934, que Frédéric Curie avait intégré le régiment à sa demande.

Né le 20 février 1906 à Etupes, petit village au nord du Doubs, Frédéric Curie est issu d’une famille de paysans aisés, athées et profondément républicains dans un environnement très protestant luthérien. Après une scolarité brillante, il s’oriente vers l’éducation des jeunes et entre à l’école normale d’instituteur de Mirecourt. Il enseigne dans les Vosges avant de rejoindre le 10e Bataillon de chasseurs à pied puis le 30e Bataillon de chasseurs comme lieutenant de réserve. Frédéric Curie passe plus d’une année en Allemagne lors de l’occupation des territoires rhénans.

Avant son arrivée au Régiment de sapeurs-pompiers de Paris, Frédéric Curie entre en juillet 1930 à l’Ecole militaire de l’infanterie et des chars de combat à Saint-Maixent, il passe enfin au 46e d’Infanterie.

Sous l’occupation

Après l’invasion de la capitale, le régiment de sapeurs-pompiers de Paris est placé sous l’autorité de la Feureshutzpolizei et est complètement désarmé par l’ennemi à l’exception de ses officiers.

Rapidement, des sapeurs-pompiers demandent à rejoindre une unité combattante. Un bataillon de marche avec à sa tête le lieutenant Helt est constitué et part le 14 juin 1940. Les sapeurs devront déposer les armes quelques jours plus tard. Le capitaine Bastiani est également autorisé, le 13 juin 1940, à rejoindre les armées. Il est tué le 18 juin 1940 au matin.

Frédéric Curie en 1945

La résistance individuelle

Dès l’Armistice signé, une résistance encore balbutiante s’organise face à l’occupant. Certains sapeurs vont adhérer à des réseaux de résistance qui commencent à se structurer en dehors du régiment. À la 4e Compagnie, Curie et Sarniguet dissimulent des caisses d’armes provenant de la caserne du « Vieux Colombier ».

En juillet 1940[1], en pleine rue et devant des civils, Curie oblige un soldat de la Wehrmacht à se mettre au garde à vous et à le saluer, ce dernier étant passé devant lui sans l’avoir fait.

En août 1940[2], Curie prend contact avec un membre de l’ambassade américaine à Paris.

En compagnie de son chef Lucien Sarniguet, Frédéric Curie met également sur pied une technique permettant de venir en aide à des soldats français fait prisonniers et échappés des colonnes allemandes. Dans une note manuscrite[3], il explique non seulement les modalités, mais aussi les raisons et les conditions de son arrestation : « Au début de juillet 1940, pendant une semaine environ, des réservistes ont été démobilisés directement par les commandants de compagnie ». Cette situation donna l’idée aux deux hommes « de procéder de même au profit des prisonniers ayant pu s’évader des colonnes ou des camps en raison du désordre du moment. Il s’agissait de se procurer des livrets militaires de disparus ou autres. Sur ces livrets étaient porté les mentions suivantes : Incorporé au régiment de sapeurs-pompiers le… avec cachet aménagé d’un bureau de recrutement, puis la mention : Démobilisé le… avec le cachet et la signature de la 4e compagnie. »

Mal organisés, les deux hommes seront arrêtés le 23 août 1940 à la caserne du « Vieux Colombier ». L’épouse d’un « infirmier de l’hôpital Lariboisière, maîtresse de l’Allemand Ralph inspecteur de police, dénonça son mari pour recel de prisonniers évadés, en fait de deux chasseurs alpins évadés dont l’un était [son] cousin et venait d’être, par les soins de Sarniguet et Curie, pourvu d’un livret faux et d’un laissez-passer. Sur cet homme, la police allemande trouva l’adresse du lieutenant Curie. Il fut aisé aux policiers allemands de découvrir le pot-aux-roses à la caserne du Vieux-Colombier grâce au livret et au laissez-passer destinés au 2e prisonnier que le lieutenant Curie avait chez lui tout préparés et à des brouillons qui se trouvaient par négligence dans la corbeille à papier du capitaine Sarniguet ».

Le 8 octobre 1940, les deux hommes furent jugés par un tribunal militaire allemand et condamnés pour sabotage des conditions de l’Armistice. « Le capitaine Sarniguet, comme chef de bande, fut condamné à 30 mois d’emprisonnement. Le capitaine Curie, comme second, eut 15 mois de la même peine ».

Frédéric Curie purge sa peine à la prison du Cherche-Midi puis à celle de Fresnes et enfin à Troyes et à Dijon. Incarcéré, Curie ne reste pas inactif, il fait entrer des tracts et des journaux clandestins. Employé au greffe de la prison de Fresnes[4], il dresse des états incomplets de prisonniers afin de les faire libérer plus tôt. « Officier d’un allant et d’un cran remarquable qui a fait preuve pendant toute la durée de l’occupation du plus ardent patriotisme et d’une confiance inébranlable dans la victoire des Alliés », stipule le décret le nommant chevalier de la Légion d’honneur.

Durant sa détention, il rédige au jour le jour ses cahiers de prisonnier[5] dont il déchire les pages qu’il fait passer à son épouse dans du linge sale afin qu’elles échappent à la censure. À la fin de 1940, il écrit : « Non va, la France n’est pas morte et la République non plus, nous avons tous depuis trop de générations souffert pour Elle et notre liberté reviendra, nous l’avons déjà portée à travers le monde, elle ne peut mourir. Les tyrans passent, les peuples restent ».

La création de Sécurité Parisienne

Libéré en décembre 1941, Frédéric Curie réintègre le régiment de sapeurs-pompiers de Paris et prend le commandement de la 22e Compagnie « Choisy-le-Roi ». C’est ici qu’il va mettre sur pied le réseau de résistance qui sera baptisé officiellement « Sécurité-Parisienne » en janvier 1944. « Sécurité Parisienne » reprend les initiales des sapeurs-pompiers et de leur devise « Sauver ou Périr ». Curie qui prend le pseudonyme de Chanal ou de Commandant Chanal, recrute d’abord le lieutenant René Blanc au début de l’année 1942, puis d’autres officiers qui vont former les cadres de la structure. Charge à eux de recruter à leur tour. Ce réseau sera composé d’officiers, de sous-officiers et de sapeurs et comptera officiellement durant les journées de la Libération de Paris 660 hommes (Curie, après-guerre, en dénombrera 872) répartis en six compagnies clandestines et une compagnie de commandement dirigée par Frédéric Curie.

« Sécurité-Parisienne » fait partie des « Forces Gouvernementales » qui sont chargées de préparer la mise en place du Gouvernement Provisoire de la République Française du général De Gaulle. Les Forces Gouvernementales sont composées de gardes républicains, de gendarmes et de pompiers. « Sécurité-Parisienne » sera reconnu par le Comité National de la Résistance (CNR) au sortir du Second Conflit mondial, comme membre du MCR, le Mouvement des Combattants de la Résistance dirigé par le docteur Pierre Favreau dit docteur Pierre dans la résistance.

Initié à la franc-maçonnerie en 1933 à la loge « Les Amis éprouvés » à Montbéliard appartenant au Grand Orient de France, Frédéric Curie a eu à souffrir des lois sur les sociétés secrètes du Gouvernement de Vichy. Titulaire d’un Haut Grade, il a été membre de plusieurs loges parisiennes : « Voltaire », mais aussi « Etoile Polaire », sans oublier à partir de 1945 l’un des ateliers les plus connus du Grand Orient de France : « La Clémente Amitié ».

C’est ainsi que, parallèlement à Sécurité Parisienne, le capitaine Curie est en lien avec le réseau de résistance « Patriam Recuperare » essentiellement composé de francs-maçons. A la tête du « Groupe Curie », il est l’agent 1460 du réseau Thermopyles. Il fournit, à destination de la France Libre « des renseignements très importants sur les destructions obtenues par les bombardements alliés, sur les emplacements de batteries anti-aériennes, les transports de matériels allemands. A réussi à photographier des ouvrages ennemis et des points bombardés. En toute occasion a saboté systématiquement le service des incendies d’installations allemandes avec courage et ingéniosité, s’efforçant de neutraliser les destructions entreprises par l’ennemi », lit-on dans l’attestation[6] du colonel Eychenne, l’un des fondateurs de « Patriam Recuperare ».

Curie va aussi se mettre en rapport avec le groupe « Honneur de la Police » de Roger Priou-Valjean, lui aussi franc-maçon et sera en relation très étroite avec Jean Mouly dit Dentol, maire du IVe arrondissement et membre fondateur de la loge « Libération-Jean Moulin ».

Le capitaine Curie participe également à l’élaboration du plan qui aboutira, le 12 juin 1944, au coup de main sur le fourgon cellulaire de Jean-Pierre Lévy[7], membre de l’assemblée consultative d’Alger arrêté lors d’une mission en France occupée. Coup de main qui permit son évasion. Curie fera par ailleurs passer en Suisse le fils de Marcel Poimboeuf, membre de l’assemblée consultative d’Alger.

Sous l’occupation, la première mission de « Sécurité Parisienne » fut la recherche, la centralisation et la transmission de renseignements. Les effets des bombardements, les objectifs à détruire et la manière d’y parvenir sont autant d’informations cruciales qui arrivèrent à Londres. Les plans des aérodromes, des gares de triage, des centrales et des transformateurs électriques, des lignes téléphoniques souterraines importantes furent relevés et des photographies de bombardements furent prises.

La seconde mission consistait au sabotage de l’extinction des incendies touchant des intérêts allemands et ce, chaque fois que cela a été possible comme lors du sinistre de « L’Organisation Todt » (organisation d’ingénierie nazie) le 26 mai 1944 à Choisy-le-Roi. Frédéric Curie retarda au maximum l’arrivée des secours pour que l’incendie devienne incontrôlable. Une rue de Choisy-le-Roi porte désormais son nom dans le secteur où se trouvaient ces bâtiments.

Même chose vers le 15 août 1944 où les itinéraires allemands, détruits ou modifiés par Curie et ses hommes, provoquèrent à Choisy-le-Roi, un embouteillage de convois qui dura toute une nuit.

Sécurité Parisienne fit également des transports d’armes à l’intérieur de Paris au profit du maquis des « Forces Gouvernementales » près de Nemours. Ces maquis rassemblaient en 1944 entre 4.000 et 5.000 hommes commandés par Paul Delouvrier. Ce dernier, haut-fonctionnaire, avait rapidement rejeté le régime de Vichy et devint très vite un agent de renseignement au profit d’un réseau anglais.

En outre, Sécurité-Parisienne réquisitionna, grâce à des complicités, 14.000 litres de carburant au profit de l’Etat-Major du général délégué à l’administrations des territoires occupés. Ce carburant fut stocké dans un garage du Corps des sapeurs-pompiers de Paris à Vitry-sur-Seine.

Curie avait pris également contact, dès 1942, dans la région de Montbéliard (Doubs) avec des groupes qui formeront en septembre 1944, le régiment du Lomont[8].

Individuellement, Frédéric Curie réalisa encore quelques actions d’éclat. En 1944, de sa propre initiative, il sauta dans un camion allemand laissé sans surveillance et contenant des armes et des munitions. Le contenu ira rejoindre les stocks d’armes de la résistance à la redoute des Hautes-Bruyères à Villejuif tout comme les armes, les munitions et les mines stockées au Lycée Louis le Grand qui était aux mains de la milice à l’été 1944. Le capitaine Curie et le capitaine Blanc y firent une descente. Curie désarma le milicien qui gardait le bâtiment. Blanc et son beau-frère transférèrent armes et munition dans une voiture de la 2e Compagnie des sapeurs-pompiers de Paris.

Frédéric Curie en 1956

La semaine de la Libération de Paris

Les sections clandestines de Sécurité-Parisienne sont opérationnelles. Les sapeurs-pompiers qui y sont engagés allient actions de résistance et missions traditionnelles des sapeurs-pompiers de Paris.

Le 20 août 1944, Charles Luizet, préfet de police de Paris et chef des Forces Gouvernementales, donne l’ordre à Sécurité Parisienne de prendre la tête du Régiment des Sapeurs-Pompiers de Paris. Le commandant Camus, promu lieutenant-colonel, en devint chef de Corps et le capitaine Curie, promu chef de Bataillon, fut nommé adjoint.

Le premier journal de Paris libéré : « L’information officielle des armées de la République», est distribué par des sapeurs-pompiers de Sécurité-Parisienne. Frédéric Curie demande également aux sapeurs de son groupe de résistance qui peuvent, grâce à leur uniforme, accéder à bien des lieux de la capitale et de sa banlieue sans éveiller les soupçons, à faire un relevé systématique des barricades érigées ainsi que des points de résistance allemande. Ces renseignements détaillés, consignés dans un document, ont été transmis au général Leclerc.

Liaisons avec la Préfecture de Police, transmissions de renseignements, captage de messages allemands, ravitaillement en armes, en munitions et en explosifs de la préfecture de police, participation directe à la bataille par la mise à disposition des chefs FFI, nettoyage des toits à partir du 25 août, liaisons avec les alliés dont l’Etat-major d’Eisenhower, du général De Gaulle et de Leclerc et déploiement sur l’Arc de Triomphe du premier drapeau tricolore, telles furent les missions des soldats du feu de « Sécurité Parisienne ». Sans oublier la sécurisation de la descente des Champs-Élysées par le général de Gaulle le 26 août 1944.

Après-guerre

Juste après-guerre, Frédéric Curie se verra décerner la croix de chevalier de la Légion d’honneur, la croix de guerre ornée de deux palmes et la médaille de la résistance avec rosette.

En juillet 1945, il est nommé directeur du Centre d’Instruction de la Protection contre l’Incendie, embryon d’une Ecole Nationale des Sapeurs-Pompiers basé au 26 rue Chaptal à Paris puis intégré dans l’Ecole Nationale de la Protection Civile à Nainville-les-Roches.

Curie participera comme juré militaire à deux procès retentissants. D’abord celui de l’aviateur Dieudonné Costes jugé au printemps 1949 pour intelligence avec l’ennemi. Ce dernier fut relaxé. Et ensuite, du 12 au 22 juillet 1949, à celui d’Otto Abetz, ancien ambassadeur du Reich en France. Dans ses mémoires parues[9] en 1953 Abetz écrit : « (…) Les jurés (…) étaient tous des militants acharnés de la Résistance et c’est (…) Curie, commandant du Régiment de sapeurs-pompiers de Paris qui donnaient le ton ».

Le pionnier du sauvetage par hélicoptère

Après la guerre, Curie s’intéresse à l’hélicoptère comme moyen de sauvetage. L’adjudant de Taddéo, qui fut membre durant l’Occupation du groupe de résistance « Sécurité Parisienne » et qui travaille à Chaptal est l’auteur d’un rapport sur l’hélicoptère. Ils réalisent ensemble le premier essai fin1949 à l’héliport d’Issy-les-Moulineaux avec un Hiller 360 américain.

Curie participa aussi avec le médecin-général Robert, le médecin-général Inspecteur Valérie André ou Paul-Emile Victor, à la création de la Lifrassa, la Ligue Française de Secours et de Sauvetage Aérien qui mit au point une réglementation concrète du sauvetage aérien.

Les opérations de sauvetage héliportées se multiplient : les inondations de Hollande en 1953 ou le tremblement de terre d’Orléansville en Algérie en 1954. En 1956, il réalise la première liaison entre la Pointe du Raz et l’Ile de Sein où, comme à Choisy-le-Roi et à Etupes, une rue porte son nom.

Le groupement hélicoptère de la Sécurité Civile verra officiellement le jour après la mort du lieutenant-colonel Curie, le 19 juin 1957. Mais Frédéric Curie l’aura mis sur les rails. D’ailleurs, l’échelon central du Groupement Hélicoptère sur la base de Nîmes-Garons porte le nom de Base Lieutenant-colonel Curie depuis son baptême en 2007 par Michèle Alliot-Marie alors ministre de la Défense.

Curie fut aussi volontaire pour d’autres missions : le terrible incendie des Landes en 1949 ou, en 1950, la catastrophe spéléologique de Blamont dans le Doubs. Catastrophe qui fut à l’origine du plan Orsec à l’élaboration duquel il participa.

Frédéric Curie mourut d’une crise cardiaque le 16 décembre 1956 à Paris. Il est inhumé au cimetière d’Etupes.

Bibliographie

Christienne (Odette), Plancard (Frédéric), Le régiment de sapeurs-pompiers de Paris (1938-1944), Mairie de Paris.

Plancard (Frédéric), Pompier de Paris, Résistant et pionnier du sauvetage par hélicoptère : le destin de l’Erbaton Frédéric Curie (1906-1956), Société d’émulation de Montbéliard, 2010.

Général Prieur (Joël), Médecins généraux (2S) Noto (René), Julien (Henri), Colonel Truttmann (Michel), Capitaine (ESR) Ranvoisy Emmanuel, Major Rolland (Didier), Sapeurs-pompiers de Paris. La fabuleuse histoire d’une brigade mythique, Albin Michel, 2017.

Demory (Jean-Claude), Pompiers dans Paris en guerre, Altipresse, 2004.

Combes (André), La Franc-maçonnerie sous l’Occupation, Editions du Rocher, 2001.

Site internet :

Site biographique de Frédéric Curie :

Sur Wikipedia :


[1] In mémoire de proposition pour la Croix de la Libération.

[2] Idem note 1.

[3] Collection particulière Frédéric Plancard.

[4] Idem note 1.

[5] Collection particulière Frédéric Plancard.

[6] Collection particulière Frédéric Plancard.

[7] Idem note 1.

[8] Idem note 1.

[9] In Abetz (Otto), Histoire d’une politique franco-allemande, 1930-1950. Mémoire d’un Ambassadeur, Stock, 1953.

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