Rémi Dalisson est historien, professeur des Universités à Rouen. Elève de Maurice Agulhon et d’Alain Corbin, il travaille sur les sociabilités, les politiques symboliques et les commémorations aux XIXe-XXe siècles. Depuis sa thèse soutenue en Sorbonne et consacrée aux fêtes en Seine-et-Marne pendant ces deux siècles, il a publié de nombreux ouvrages sur le sujet notamment pendant la période vichyste (Les fêtes du Maréchal, 2008, prix F. Millepierres de l’Académie) et sur les mémoires de la Grande Guerre (Histoire du 11 novembre, de la mémoire de la Grande Guerre en 2013) comme de celles de 1870 (Les guerres et la mémoire, 2013). Par ce biais, il travaille aussi sur les rapports entre histoire et mémoire, y compris celles des conflits contemporains (Guerre d’Algérie, l’impossible commémoration, 2018) et des mythes politiques. Il étudie aussi la laïcité et la République à travers les biographies de Paul Bert (2015) et Hippolyte Carnot (2011) et travaille sur les régimes politiques français comme la Seconde République et le Second Empire. Il a en outre participé à une dizaine d’ouvrages collectifs et à plus de soixante colloques et conférences ; il forme les futurs enseignants en les préparant aux concours, donne des cours aux étudiants des IEP et dirige ou participe à de nombreuses thèses.
Etrange destin que celui de l’anniversaire du 11 novembre en France pendant le Second conflit mondial. Cette troisième fête nationale française (après le 14 juillet et la fête de Jeanne d’Arc) fondée en octobre 1922 devait célébrer la victoire de la Grande Guerre et, surtout, la mémoire douloureuse des Poilus souffrants. Son intitulé, « commémoration de la victoire et de la paix » montre ce double aspect qui pousse les Anciens combattants à imposer au pouvoir civil leur liturgie, centrée sur la paix de la « Der des Ders », la détestation de la guerre et le respect envers les morts qui exclut tout triomphalisme clinquant.
Dans l’entre-deux-guerres, tout le monde se réclame de « l’esprit combattant » et tient à célébrer, nous devrions dire interpréter, le 11 novembre selon ses valeurs, conservatrices et antirépublicaines pour les Ligues, socialisantes et anticapitalistes pour la gauche (« guerre à la guerre ») et les communistes, et pacifistes pour une immense partie de la population. Nous verrons donc comment le régime de Vichy, fondé sur la mémoire de guerre et le mythe du « vainqueur de Verdun », tente d’instrumentaliser l’anniversaire de l’armistice, avant que les résistances ne s’en emparent pour manifester contre les Allemands et Vichy au nom de la mémoire civique républicaine.
Une célébration embarrassante qui contraint Vichy à la réécrire : l’autre 11 novembre
Vichy étant le « régime des anciens combattants » (Michèle Cointet), le 11 novembre est capital pour lui dans un pays où vivent trois millions d’anciens poilus, à présent regroupés dans la LFC (Légion française des combattants) qui « assure […] la promotion de la Révolution Nationale[1] ». Mais le 11 novembre est sulfureux en 1940 car il commémore la défaite d’une Allemagne à présent alliée de la France qu’elle occupe et dont les soldats ont masqué d’un drapeau à croix gammée le monument de Rethondes avant de le détruire. En outre, beaucoup pensent que le rappel de la victoire française au mois de novembre risque de réveiller l’ardeur des vaincus, voire de les pousser vers la résistance. La Délégation Générale du Gouvernement Français dans les Territoires Occupés (DGTO) trouve alors la solution à ce dilemme en affirmant qu’il faut « commémorer, dans toutes les communes, […] aux monuments aux morts et en des lieux privés et clos, […] sans organiser de manifestations analogues à celles qui se déroulaient habituellement le jour des fêtes de la victoire[2] ». Dès lors, le 11 novembre subsiste en zone Nord à condition d’être discret et privé, sans cortège, drapeau ou Marseillaise et n’est évidemment plus férié ni chômé pour en limiter le retentissement. Tel n’est pas le cas en zone Sud où tout se joue, quand il faut changer le sens de cette fête qui renvoie trop à la mémoire républicaine.
La réécriture du 11 novembre par Vichy
Le régime du Maréchal ne pouvant supprimer une cérémonie aussi populaire que le 11 novembre, il se contente de le réinterpréter. Finies les célébrations de la victoire de la République et des Droits de l’Homme, ces « mensonges qui nous ont fait tant de mal » et cet « esprit de jouissance » (Philippe Pétain) responsables de la débâcle. A sa place la fête, qui conserve son statut de célébration nationale, devient une ode à « l’État Français » autoritaire, xénophobe, belliqueux et fascisant rebaptisée « cérémonie en l’honneur des morts de 1914-1918 et de 1939-1940 »chaque 1er ou 11 Novembre. Exit toute référence à l’armistice, toute mention de la défaite allemande et à la victoire de la démocratie. À leur place, la contrition, le culte du chef et l’expiation des péchés de la République qui a mené à la défaite une génération qu’elle a trahie. C’est ce qu’explique la vice-présidence du Conseil dès 1940 : « Le sacrifice des combattants de 14-18 et 19-40 n’a pas été […] inutile. L’histoire de France est celle de nos deuils et de nos joies. […] Il faut retrouver la patrie dans le culte des morts parce qu’elle est créée de leurs cendres […] Telle est l’idée directrice du 11 Novembre 1941. »
La célébration fait donc le lien entre les deux dernières guerres pour montrer que les morts défaits en 1940 et leurs devanciers victorieux en 1914-1918 incarnent la même France, deux fois sauvée par Pétain, héros qui rassemble les pères et les fils tombés pour la patrie. Ils ont souffert, mais cette souffrance est rédemptrice et le deuil permet la renaissance qui exclut « les traîtres à la patrie » évoqués par l’évêque de Nîmes le 11 Novembre 1940. On est loin du sens républicain et démocratique du 11 Novembre d’antan remplacé par une « journée de recueillement réfléchi selon les principes du chef de l’État » (Tixier-Vignancourt) à base de messes et prières en souvenir des morts des deux guerres, pendant que le ministère de l’Education explique qu’il faut y promouvoir « les principes du redressement national et les mots Travail, Famille, Patrie ». Sa date de célébration peut même être jumelée avec la Toussaint comme en Ardèche en 1942 et 1943. À Rouen, Laval, Évreux ou Toulouse, le 1er novembre 1940 qui fait office d’anniversaire de l’armistice avec pléthore de messes, fleurs et cérémonies aux monuments aux morts. Plus de mention à l’armistice qui froisse les Allemands et plus de référence à la République qui a signé une paix imparfaite. Surtout, la quasi-fusion du 11 Novembre avec la fête des morts ou des Saints en accentue la religiosité fondée sur des services religieux, minutes de silence, sonneries aux morts et remises de gerbes aux monuments de la Grande Guerre. Pas de drapeaux ni d’hymnes au Nord, un peu plus au Sud, mais là n’est pas l’essentiel : tous les ans, les préfets et maires organisent un nouveau 11 novembre expiatoire et purement maréchaliste, voire fascisant.
Une liturgie commémorative antirépublicaine
Si les cérémonies restent confinées et surveillées en zone occupée, sans apparat, cortège ou discours, elles sont plus étoffées en zone Sud. Là, la LFC qualifiée de « meilleur instrument de la Révolution Nationale » par le Maréchal met en scène la mort au combat de la manière la plus pétainiste possible. Cette garde prétorienne d’un million et demi de membres en uniforme gère la mémoire de guerre et incarne l’avenir symbolisé par son drapeau qu’embrasse Pétain le 11 Novembre 1940 à Vichy.
Ce drapeau hissé au Sud incarne les valeurs combattantes, censées avoir été bafouées par la République, mais aussi la solidarité des tranchées qui permet le relèvement. Quant à la Légion présente dans chaque commune du Sud, elle explique que les morts de toutes les guerres forment une chaîne ininterrompue de « vrais Français » dont le sang féconde la terre, fondement de l’ordre ancien « qui ne ment pas », campagne immuable d’un pays fantasmé qu’il faut réhabiliter et qui sera la base de la France nouvelle. Les légionnaires raniment aussi la flamme des monuments à la place des pupilles de la nation qui œuvraient auparavant à Riom, Dunkerque ou Montferrand. Ils prennent la parole pour stigmatiser la « Gueuse » et le parlementarisme, dénoncer les ennemis raciaux et/ou politiques et vanter la guerre qui purge les nations. Le sacrifice n’est alors pas vain et est le socle, non plus d’une paix éternelle, mais d’une France régénérée et éternelle qui expie symboliquement ses fautes chaque 11 novembre.
L’autre pilier de ce nouveau 11 novembre est l’Église qui remplit la même tâche que la Légion, tel l’évêque de Nîmes qui profite en 1940 de son sermon pour « exalter Philippe Pétain et flétrir énergiquement les traîtres à la patrie ». Quant au ministre de l’Education, il exige que les enseignants « rappellent les principes du redressement national et expliquent le slogan du Maréchal : Travail, Famille, Patrie » aux élèves et jeunes. Malgré cela, la vraie vedette de ces anniversaires reste le chef de l’État, sacré « sauveur de la patrie […] glorieux chef qui sauva deux fois la France » et « successeur de Jeanne d’Arc » par le Moniteur de Clermont-Ferrand en 1940. Seule la minute de silence et les gerbes de fleurs, au Nord comme au Sud, les drapeaux inclinés en zone libre voire quelques rares refrains de la Marseillaise rappellent ce qu’était le 11 Novembre d’avant la guerre. L’anniversaire est relativement bien célébré jusqu’en 1943 et reste le jour des anciens combattants, des messes et de la mémoire du sacrifice autour du monument aux morts, des gerbes de fleurs compassionnelles et des slogans maréchalistes.
Une célébration détournée par les Résistant : habitus républicain et vrai 11 novembre ?
Le rôle du 11 novembre pour les résistants : mémoire républicaine et mythes fondateurs
Contrairement à une opinion répandue, ce n’est pas à l’automne quarante que les premiers résistants s’emparent des fêtes nationales pour contester, mais bien dès l’été en zone Nord. Le ministère de l’Intérieur évoque même un « plan concerté d’exploitation des anniversaires historiques à des fins d’agitation […] pour protester contre le gouvernement ». Dès le 14 Juillet 1940, des protestations apparaissent dans des régions rurales comme la Mayenne (Évron ou Villaines-la-Juhel) ou urbaines comme la Seine-et-Oise, dans les villes (Le Mans) comme les campagnes (Craon). On pose ainsi les Trois couleurs interdites sur le monument aux morts du Mans, on siffle une Marseillaise à Fougerolles et l’on dessine une croix de Lorraine sur le drapeau à Évron.
Il est donc logique que la fête suivant le 14 juillet, le 11 Novembre soit lui aussi contesté, d’autant qu’il commémore une victoire contre l’Allemagne. Malgré les efforts du pouvoir vichyste, l’habitus festif et civique est tel que son sens premier persiste. La célébration de novembre, si polysémique, reste pour de nombreux citoyens le symbole de la résistance républicaine à l’agresseur, le nazi prenant la place du Uhlan de 1870 et du Boche de 1914. Surtout, depuis 1922, le 11 novembre est un marqueur de la patrie républicaine qui ne cède pas dans l’adversité, un symbole des Droits de l’Homme confrontés à l’autocratie impériale du kaiser, et à présent à la régression vichyste et à l’hitlérisme.
De plus, pour beaucoup de Français passés par l’école républicaine, cette célébration incarne aussi une longue histoire nationale et mythologique faite d’actes de résistance et de combats d’un peuple héritier des soldats républicains de l’An II. Et puisque le 11 Novembre appartient à la mémoire scolaire du récit lavissien, puisque les enseignants n’ont eu de cesse de le commémorer, puisqu’il est entré dans les livres d’histoire, à l’école dès 1923 et dans la culture populaire, il est légitime qu’on l’instrumentalise pour montrer que la flamme de la résistance n’est pas éteinte et que la France républicaine vit toujours.
Malgré la répression, il reste donc un symbole pour tous ceux qui ont fréquenté les cérémonies à la mémoire de la Grande Guerre. Il conserve en outre sa capacité mobilisatrice et rappelle, qu’on le veuille ou non, la guerre contre l’ennemi d’outre-Rhin que la République, les associations, l’école et les fêtes ont longtemps préparés. Dès lors, l’anniversaire incarne une autre identité et une autre philosophie que celle de Pétain et représente encore, pour une majorité des Français, la République, le civisme, le patriotisme des Droits de l’Homme, la mort pour la liberté et la démocratie, toutes choses que vomissent les vichystes et nazis, mais auxquelles peuvent s’identifier ceux que la présence allemande et la collaboration révulsent. On comprend que le 11 novembre devienne l’occasion idéale pour que les premiers résistants s’expriment au risque de leur vie.
Les 11 novembre résistants, moments clés de la lutte de libération
Dès le premier 11 novembre de guerre, les détournements se multiplient jusque dans le fief pétainiste de Clermont-Ferrand où des sifflets retentissent pendant la venue du Maréchal au monument aux morts. Pire encore, la vue de deux officiers allemands déclenche une Marseillaise spontanée et quelques « Vive la France ». Des bruits circulent, expliquant qu’à Chamalières on aurait entendu des cris « Vive Pétain, vive le pain, vive le vin ». Quelques effrontés chantent même après son départ les couplets interdits de la Marseillaise. Mais c’est à Paris où, depuis la poignée de main entre Hitler et Pétain, la tension est vive que les incidents ont le plus de retentissement. Le 28 octobre, le préfet de Police note : « on parle de manifester le 11 Novembre. […] Montoire a déjà eux un résultat, celui de stimuler la propagande gaulliste chez les étudiants », et des tracts circulent dans des lycées. Quelques jours avant la date anniversaire, Radio-Londres invite les Parisiens à commémorer la victoire de 1918 en fleurissant à la statue de Clemenceau et la tombe du Soldat inconnu. Le jour dit, au mépris des interdictions allemandes et vichystes, de jeunes étudiants et lycéens de Carnot, Janson-de-Sailly et Buffon manifestent près de l’Arc de Triomphe où ils déposent une gerbe. Leurs tracts montrent que l’anniversaire symbolise l’identité républicaine et l’esprit résistant : « Étudiant, le 11 Novembre reste pour toi un jour de fête nationale. […] Tu iras honorer le Soldat inconnu. […] Le 11 Novembre 1918 fut une grande victoire. Le 11 Novembre 1940 sera le signal d’une victoire plus grande encore. » Au mépris des Allemands, ils entonnent la Marseillaise et le Chant du départ et leurs appels se répètent lors des deux anniversaires suivants[3]. Plus d’une centaine d’entre eux sont arrêtés par la police française et allemande pendant que, comme à l’accoutumée depuis 1923, le Comité de la flamme ravive le « feu sacré » sous l’Arc de Triomphe. À Strasbourg, dans la nuit du 10 au 11 Novembre, deux jeunes hissent le drapeau français au sommet de la cathédrale, comme à Nantes. À Rouen et Dijon, malgré l’interdiction officielle, des rubans tricolores fleurissent aux abords des monuments aux morts tandis que l’on observe quelques arrêts de travail dans les Houillères du Nord. Comme le dit le préfet de police de Paris, « la manifestation du 11 Novembre a donné vigueur à la propagande antiallemande et à l’action des partisans ». La symbolique républicaine conserve bien tout son pouvoir subversif et chaque anniversaire est ensuite marqué par des incidents qui vont crescendo et montrent que la Résistance comprend la force des symboles festifs.
Les incidents à chaque 11 novembre ne s’arrêtent en effet plus sur tout le territoire et jusqu’à la fin de la guerre. Ils utilisent pour cela toute la gamme des outils subversifs classiques, depuis les lancers de tract ou de papillons, les sifflets et chants, les défilés silencieux aux monuments, les drapeaux rouges ou tricolores au Nord, les graffitis (croix de Lorraine, « vive de Gaulle », « vive Thorez »), les gerbes de fleurs subversives partout jusqu’à la grève de onze minutes à onze heures dans les usines à partir de 1942.
Le summum du détournement subversif des 11 novembre se produit à Oyonnax en 1943 quand 200 résistants en armes défilent dans la ville jusqu’au monument aux morts, avec trois couleurs et Marseillaise en tête, avant de s’éclipser au nez et à la barbe des occupants. Lucien Benoît, l’un des manifestants explique : « Et bien voilà, on les a formés, nos bataillons, on vit ce qui soulevait les volontaires de Valmy et on est fier d’être là ». La filiation entre les victoires de l’An II, de 1918 et celle à venir revient comme une antienne dans tous les tracts ou graffitis que l’on dessine sur les monuments. Le tract du Comité de libération parisien de novembre 1943 affirme ainsi, « le 11 Novembre sera un jour de fidélité à nos morts, à la nation […] dans le souvenir de la victoire de 1918 ». C’est bien toute une culture républicaine subversive qui s’exprime alors et contribue activement à la Résistance dans la France occupée.
Le 11 novembre est bien un élément politique et culturel capital pendant la guerre en France. Il devient en effet un élément clé pour deux forces antagonistes, le pouvoir autoritaire de Vichy d’abord qui le transforme pour en faire un hymne à « l’Etat Français » contre la République et, à l’opposé, les Résistants intérieurs ou extérieurs, puisque De Gaulle le commémore chaque année à Londres puis Alger au nom des victoires contre l’Allemagne et de la République qui le détournent pour protester. Les incidents qu’ils y provoquent très tôt sont polysémiques et symboliques et passent par des actes héroïques fort risqués qui permettent à la Résistance d’affirmer tout le poids de la culture républicaine dans le pays et de montrer une France qui s’oppose aux Allemands bien plus tôt que l’on ne l’a longtemps dit. A peine la victoire assurée, dès l’automne 1944, le 11 novembre reprend ensuite toute sa fonction emblématique et républicaine, quand deux millions de Parisiens défilent sur les Champs Elysées pour affirmer la victoire définitive des valeurs portées par la fête nationale depuis 1922.
[1] . Bulletin de la légion, mars 1941, AD Vaucluse 8 W 3.
[2] . Lettre de la DGTO au maréchal Pétain, 21 octobre 1940, AN F60-475.
[3] . Voir Maxime Tandonnet, 1940, un autre 11 Novembre, Paris, Tallandier, 2009. Pour les citations de tracts Henri Noguerès, Histoire de la résistance en France, T.I, Paris, 1967.
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