La ville d’Oyonnax possède deux cimetières.
L’ancien cimetière dans lequel reposent de nombreux combattants de la Grande Guerre dans des tombes familiales ou dans une tombe collective. C’est dans ce cimetière que Le Souvenir Français a apposé sa cocarde sur les tombes des combattants « Morts pour la France en 14-18 » qui étaient alors pompiers de la commune.
Monument aux combattants de 1870, nouveau cimetière d’Oyonnax
Le nouveau cimetière s’impose aujourd’hui comme un véritable lieu de mémoire de la Résistance. Au centre du cimetière a été transféré le monument aux combattants de 1870-1871 qui était installé originellement dans le parc aujourd’hui baptisé du nom de l’ancien maire d’Oyonnax René Nicod. C’est devant ce monument que se déroula le célèbre dépôt de gerbes effectué par le colonel Romans- Petit le 11 novembre 1943. Deux tombes prolongent le monument, celle du colonel Romans-Petit (chef de maquis dans l’Ain, né en 1897, décédé le 1er novembre 1980) et qui demanda à être inhumé à Oyonnax au côté de ce monument symbolique, et celle de René Nicod (né en 1881 et décédé le 14 mars 1950), maire d’Oyonnax de 1919 à 1940 puis de 1947 à 1950.
Tombe du colonel Henri Romans-Petit, nouveau cimetière d’Oyonnax
Député communiste, il rompt avec le parti au moment de la signature du pacte germano-soviétique et vote contre les pleins pouvoirs à Pétain en 1940.
Derrière le monument, une série de tombes, propriétés de la commune sont celles de résistants. La commune a donné son accord afin que les tombes des « Morts pour la France » de l’ensemble de deux cimetières soient géolocalisées en 2024.
Il n’est pas dans mes habitudes d’évoquer mon histoire personnelle. Exceptionnellement, je souhaite évoquer ma mère.
Le 11 novembre 1943, elle assistait à la cérémonie organisée par les maquisards de l’Ain à Oyonnax. Comme elle le raconte elle-même, cette participation était fortuite et elle s’est retrouvée ce jour-là à 11h00, venant de l’école nationale des plastiques, où elle étudiait.
Dépôt de gerbe par le colonel Romans-Petit et les maquisards de l’Ain, Oyonnax, 11 novembre 1943, photo : André Jacquelin
Un moment immortalisé par André Jacquelin dont les photographies dans la presse de la Résistance ont joué un rôle essentiel dans la diffusion de l’événement. Et sur ces photographies, ma mère, en chaussettes blanches, aujourd’hui âgée de 96 ans.
Serge Barcellini – Président général du Souvenir Français
Le 15 novembre 2023, dix tombes de soldats juifs allemands, combattants de la Première Guerre mondiale étaient profanées dans le cimetière allemand de Moulin-sous-Touvent dans l’Oise qui regroupe 1 903 sépultures. Onze mois plus tard, ce jeudi 10 octobre 2024, une cérémonie solennelle, était organisée par le service d’entretien des tombes allemandes, le Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge […]
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