Trois questions à Philippe Wilmouth

30 septembre 2025

Trois questions à Philippe Wilmouth, Fondateur et Président de l’association Ascomémo 1939-1945

Philippe Wilmouth, historien mosellan, s’est imposé comme l’un des spécialistes de la mémoire de la Seconde Guerre mondiale en Moselle. Passionné d’histoire locale dès son adolescence, il fonde en 1989 l’association Ascomémo (Association pour la conservation de la mémoire de la Moselle en 1940-1945), dont il est toujours président. Sous son impulsion, l’association anime aujourd’hui l’Espace-Mémoire d’Hagondange, un lieu consacré à la transmission de l’histoire régionale et à la collecte de témoignages. Chercheur associé au laboratoire ARCHE (Arts, Civilisation et Histoire de l’Europe) de l’Université de Strasbourg, il soutient en 2014 une thèse remarquée intitulée  « Le diocèse de Metz écartelé, 1939-1945. Un évêque, son clergé et le peuple catholique », dirigée par Jean-Noël Grandhomme et François Cochet (Université de Lorraine). Son travail éclaire le rôle de l’Église catholique mosellane sous l’annexion nazie, entre dispersion du clergé, pressions idéologiques et résistances discrètes. Il a également publié plusieurs ouvrages de référence : « Les camps de prisonniers de guerre en Moselle 1940-1948 » (2009), « Des Mosellans dans l’enfer d’Oradour-sur-Glane » (2010), « L’Église mosellane écartelée » (2015) ou encore « La vie quotidienne en Moselle annexée 1940-1945 (2016) ».

1 – Pouvez-vous nous présenter l’histoire et les objectifs de votre association ?

L’association est créée en 1989 pour « maintenir présent à l’esprit des concitoyens et surtout des jeunes générations le souvenir des sacrifices de la population mosellane de juin 1940 à mars 1945 « (article 3 des statuts). Aujourd’hui, elle compte plus de 300 membres.

L’association cherche initialement à recueillir et à diffuser l’information sur cette période en montant des expositions, plus de cent à ce jour. L’association participe également à des expositions d’importance comme celle sur l’ « Archéologie en Alsace-Moselle 1940-44 ». Elle devient partenaire des Archives départementales pour les projets « De gré ou de force » consacré aux expulsions et « Malgré-eux mosellans ».

Depuis 1990, l’association diffuse un journal trimestriel de six pages, « Les Echos de notre Mémoire », qui, en plus d’informer ses membres sur ses activités, publie une feuille centrale consacrée à un sujet d’histoire sur la Moselle de 1918 à 1945. Depuis 1992, je publie régulièrement des articles dans des revues d’histoire locale ainsi que des ouvrages, plus de vingt à ce jour, le dernier consacré aux « Années noires dans la vallée de la Fensch 1939-1945 ».

L’association dispose d’un patrimoine documentaire exceptionnel composé de centaines d’objets, de dizaines d’affiches, de milliers de journaux, de documents et de photos, d’une bibliothèque de plus de 5 000 ouvrages spécialisés et de recueils de témoignages. L’intérêt des collections réside en son unité géographique, la Moselle, et chronologique, soit la période 1939-1945 avec une ouverture depuis 1871. Ainsi dans un même lieu est centralisée l’information, facilitant le travail de chercheurs.

En septembre 1997, la municipalité d’Hagondange crée l’Espace-Mémoire au sein duquel l’association s’installe et devient visible. En 2006, la ville crée un musée consacré à la Moselle en 1939-1945, permettant ainsi à l’association de mettre en valeur ses collections. Pour des raisons de normes de sécurité, le musée doit s’installer dans un autre lieu inauguré le 18 septembre 2021, d’une surface de 400 m2.

Le musée est construit chronologiquement, mêlant des espaces thématiques où des objets sont présentés dans des vitrines, ainsi que des affiches d’époque accompagnés de cartels succincts. La visite démarre par un bref rappel du contexte mosellan pendant la période 1871-1919, puis elle se poursuit par celui de la ligne Maginot, de l’évacuation de la zone rouge du 1er septembre 1939, de la mobilisation, de la drôle de guerre ainsi que des combats de la Trouée de la Sarre de juin 1940. Mais c’est toutefois la période d’annexion qui constitue l’essentiel du sujet évoqué dans le musée. Ainsi, après avoir passé une guérite douanière reconstituée, une ambiance germanisée avec des panneaux routiers, des plaques de rue, des affiches en allemand, est suggérée. Plusieurs lieux représentatifs de la vie urbaine sont reconstitués, comme une salle de classe ou un magasin. L’exposition traite tour à tour le sujet des expulsions avec l’exemple symbolique des victimes du village de Charly à celui  d’Oradour-sur-Glane, l’endoctrinement nazi, les décrets d’août 1942 sur l’octroi de la nationalité allemande aux Mosellans et l’incorporation de force dans la Wehrmacht. La Résistance, les transplantations dans les Sudètes ou en Silésie et la déportation sont aussi présentées. Enfin, les combats de la Libération sont représentés avec du matériel américain mis en scène. Des bénévoles passionnés proposent des visites guidées. En complément du musée, un espace «bibliothèque – centre de documentations» permet aux chercheurs d’avoir accès aux livres, journaux, documents et photos réunis par l’association. Les documents issus d’archives privées ou d’associations patriotiques sont classés par thèmes ou par communes.

Exposition sur l’incorporation de force à Hagondange. ©Ascomemo

Infos pratiques

Musée de la Moselle en 1939-45, 2 rue des artisans, 57300 Hagondange

Adhésion à l’Ascomémo : 15€/an donnant droit au bulletin trimestriel de l’association

Ouvertures (gratuit) : les mercredis de 9h à 12h et les premiers dimanches du mois sans rendez-vous. N’importe quel jour sur rendez-vous pour les groupes.

Contacts : ascomemo3945@orange.fr – 0609497529 ou 0387720865 (répondeur)

2 – 1945-2025 : alors que s’achève le 80ème anniversaire de la Seconde Guerre mondiale, quel regard portez-vous aujourd’hui sur la reconnaissance officielle des Malgré-nous et les défis mémoriels encore présents ?

La mémoire est construction, représentation du passé et entretien de son souvenir. Depuis 1945, la mémoire nationale de la Seconde Guerre mondiale a évolué. Longtemps mythifiée par le récit de la seule Résistance, elle s’est rapprochée, depuis les années 70, de l’Histoire. Dans ce contexte, la mémoire des Malgré-nous a également évolué.

La mort d’environ 30 000 Malgré-nous alsaciens-mosellans et le retour de 35 000 blessés graves créent un réel traumatisme dans de nombreuses familles de l’Est de la France. Ce traumatisme est souvent tu car les Malgré-nous ont porté un uniforme honni par les Français après quatre années d’occupation. Pour Eugène Riedweg, « beaucoup d’incorporés vont se sentir mal à l’aise d’avoir dû, malgré eux, porter l’uniforme de l’ennemi et combattre dans la Wehrmacht et ne peuvent oublier les brimades et les souffrances endurées durant leur passage dans l’armée allemande. La plupart d’entre eux refuseront ou auront beaucoup de mal à parler de cette période de leur vie. Il est vrai que l’atmosphère de la Libération où chacun fait étalage de son patriotisme et où les résistants tiennent le haut du pavé ne favorise pas ce genre de souvenirs ».

Pourtant, en théorie, les Malgré-nous sont du côté des vainqueurs car Français, l’annexion étant illégale au niveau du droit international. Mais, en réalité, ils sont bien du côté des vaincus puisqu’ils se sont battus dans les armées du IIIème Reich. « On avait fait la guerre du mauvais côté, reconnaît Jean-Paul Baillard, président de l’ADEIF, alors on ne s’en vantait pas ». Lorsque les rapatriés des camps soviétiques arrivent à Paris, souvent les insultes ou les crachats pleuvent car les Français ignorent les réalités de l’annexion et confondent ces incorporés de force avec les Français qui se sont engagés dans la Légion des volontaires français contre le bolchévisme (LVF) ou les Waffen SS de la Brigade Frankreich. En France, la figure du déporté patriote résistant s’impose comme hégémonique, détenteur de la mémoire de l’épouvante nazie. Face à ces fantômes, les autres catégories de victimes s’effacent. Comment se plaindre alors que tant de leurs copains ne sont pas rentrés ? Comment ces Malgré-nous qui ont combattu pour l’essentiel en URSS peuvent-ils évoquer leur campagne contre une des nations victorieuses du nazisme alliée de la France ? Comment peuvent-ils évoquer sans suspicion leurs souffrances dans les camps soviétiques d’où ils reviennent épuisés et malades alors qu’en France le parti communiste lié à l’URSS est puissant ? De plus, une vague de germanophobie et d’expiation des crimes anime les cœurs. Dans ces conditions, les Malgré-nous sont condamnés au silence. Ces jeunes, âgés entre 18 et 31 ans en 1945, enfouissent leurs souvenirs au plus profond de leur mémoire et reprennent goût à la vie par la construction de leurs vies professionnelles et familiales. Chacun ramène ses souvenirs difficiles à partager. « … Qu’ils soient des expulsés ou des transplantés, qu’ils soient des patriotes dénoncés ou des travailleurs réquisitionnés, la réadaptation était moralement facile. Ils rejoignaient la Moselle en héros », explique Jacques Gandebeuf. Les expulsés et réfugiés mosellans, soit un tiers de la population, reviennent souvent avec le sceau autoproclamé de « bon Français », reprochant aux restés, notamment d’avoir porté les bottes. « Restés, revenus ; hier des frères ; aujourd’hui souvent dressés l’un contre l’autre », écrit l’éditorialiste René Ferry dans L’Est Républicain. De réelles dissensions naissent entre les restés et les partis. Jacques Gandebeuf, rapporte que selon les témoignages qu’il a recueillis, « les retrouvailles furent difficiles quand chacun regagna sa maison détruite. Le souvenir du fameux choix flottait dans les mémoires et freinait les effusions… Comment empêcher un jeune Lorrain qui avait risqué sa vie pour rejoindre les Français libres à Londres de bouder un copain d’école fait prisonnier en uniforme de Panzer-grenadier ? ». À la différence de l’Alsace, où selon Alfred Wahl, « l’un des nœuds traumatiques de la conscience alsacienne s’organise autour de l’incorporation des Alsaciens dans l’armée allemande », la Moselle ne construit pas sa mémoire de la Seconde Guerre mondiale autour de l’incorporation de force. La mémoire de la Moselle est hétérogène, plurielle, balkanisée. Ainsi minoritaires, les Malgré-nous mosellans s’opposent souvent à l’incompréhension de leurs propres compatriotes qui n’ont pas été confrontés à ce terrible dilemme : porter ou non l’uniforme feldgrau. Jusqu’en 1977, il n’y a eu qu’un seul récit de Malgré-nous mosellan publié, celui de Paul Fischer paru en 1952 : « Tambow ou le temps de la persuasion ». Un long silence donc ! Les noms des victimes de l’incorporation de force ne sont que très rarement inscrits sur les monuments aux morts.

Une du Républicain Lorrain du 21 octobre 1945 annonçant l’arrivée à Paris d’incorporés de force avec l’uniforme feldgrau depuis le camp de Tambov (URSS). ©Ascomemo

Pour défendre les incorporés dans la Wehrmacht, l’Association des anciens combattants malgré-nous (ACMN) est réactivée en août 1945. En 1950, elle compte 3 000 membres. Elle n’attire donc pas tous les Malgré-nous, loin de là. Désintérêt pour le monde associatif ? Volonté d’oublier, de ne pas être reconnu malgré-nous ? L’attribution de la carte de combattant aux incorporés de force en 1957 accroît cependant les effectifs qui passent à 6 565 membres.

Mais en janvier-février 1953 se tient à Bordeaux le jugement de 21 soldats de la division SS Das Reich qui ont participé le 10 juin 1944 au massacre d’Oradour-sur-Glane où 642 personnes ont péri, dont 44 Mosellans. Sur le banc des accusés se trouvent 14 Alsaciens, l’un engagé, les autres reconnus comme incorporés de force. A travers le jugement de participants au crime d’Oradour, devenu symbole national de la barbarie absolue du régime nazi en France occupée, le pays tout entier découvre soudain un autre crime de guerre reconnu comme tel par le tribunal international de Nuremberg en 1946 : l’incorporation de force. L’ignorance du drame de l’annexion, l’incompréhension du caractère forcé de l’incorporation même dans la Waffen SS et l’horreur du massacre d’Oradour jettent l’opprobre sur tous les Malgré-nous. Georges Koestler, Malgré-nous de Vallerystal, s’indigne encore quarante ans après le procès : « Mais hélas ! Mille fois hélas ! Pourquoi leur image déjà quelque peu ternie par le port infamant de l’uniforme allemand dut-elle encore être flétrie par la présence dans un petit village du Limousin d’une poignée de jeunes Alsaciens incorporés de force ?… Le mauvais œil se porta sur les Malgré-nous, sans distinction ». Ce miroir grossissant et déformant crée une presque obligation à se taire. Pendant le procès de Bordeaux, en Moselle, les associations patriotiques, et même l’association des malgré-nous, ne lancent aucun appel à manifester, à déposer des gerbes sur les monuments aux morts ou à se rassembler en assemblées extraordinaires contrairement à l’Alsace. Pendant le procès de Bordeaux s’établit une réelle dissociation mémorielle entre la Moselle et l’Alsace. Le 8 mars 1953, après l’amnistie des 13 Alsaciens, 5 000 Mosellans manifestent à Charly contre l’oubli de ses victimes. En 2002, un rescapé d’Oradour, Robert Hébras, écrit encore : « Tous les Alsaciens – de la Das Reich arrêtés – prétendirent avoir été enrôlés de force dans le corps SS… Je porterais à croire que ces enrôlés de force fussent tout simplement des volontaires. Aucun ne put apporter la moindre preuve de son enrôlement », soulevant l’indignation d’associations alsaciennes mais aucun commentaire de l’association des malgré-nous en Moselle.

Des travaux d’historiens et des documentaires écornent cependant l’image idyllique d’une France uniquement résistante entretenue depuis la Libération. De nouvelles mémoires disposent alors d’un espace dans lequel les Malgré-nous s’engouffrent. Ils écrivent pour laisser une trace pour leur famille. D’autres franchissent le pas et éditent. Robert Bour montre la voie avec « Un Lorrain dans la Kriegsmarine » en 1977 suivi par Jules Dauendorffer en 1982. Témoigner pour lutter contre l’ignorance et expliquer l’histoire particulière des terres annexées par les nazis, mais aussi témoigner avant l’oubli, pour ceux qui ne sont pas revenus. Aussi, une collecte importante de témoignages est effectuée par Laurent Kleinhentz et Jacques Gandebeuf. Mais, hormis les récits de Guy Sajer, « Le soldat oublié », publié à Paris aux éditions Laffont en 1967, et l’étude sur « La tragédie des Malgré-nous » de l’historien Pierre Rigoulot aux éditions Denoël en 1990, tous les récits, mosellans comme alsaciens, sont publiés chez des éditeurs locaux. En 2018, la bande dessinée « Le voyage de Marcel Grob », éditée à Paris évoquant l’incorporation forcée d’un Alsacien dans les Waffen SS connaît cependant un écho médiatique important, notamment avec le soutien de France Inter. Pour autant, la tragédie des Malgré-nous n’est pas une tragédie partagée par l’ensemble de la nation. Si les langues se délient, c’est aussi parce qu’enfin l’Allemagne reconnaît sa faute et admet le principe d’une indemnisation des Malgré-nous conclu le 31 mars 1981 à hauteur de 250 millions de marks, soit 128 millions d’euros, mis à disposition d’une fondation, l’Entente franco-allemande. Reconnus comme victimes, la déculpabilisation permet de rompre le silence. Cette réparation morale plus que matérielle suscite parfois incompréhension et jalousie d’autres catégories de victimes de l’annexion. Il faut attendre juillet 2008 pour que cette disposition soit appliquée aux femmes. Leur combat pour ce droit à réparation met en lumière leurs parcours et le terme « Malgré-elles », jusqu’alors inusité, s’impose dans les médias et dans la construction mémorielle.

Cependant, le drame des Malgré-nous n’est toujours pas reconnu comme drame national. Les discours des présidents Nicolas Sarkozy à Colmar le 8 mai 2010 et d’Emmanuel Macron à Strasbourg le 23 novembre 2024 tentent de réconcilier la Nation avec cette mémoire douloureuse. Mais, il faut toujours veiller pour qu’elle ne soit pas égratignée comme récemment dans un documentaire laissant penser que les Malgré-nous étaient des collaborateurs.

3 – Comment votre association recueille-t-elle et transmet-elle la mémoire des Malgré-nous auprès du grand public et des jeunes générations ?

L’Ascomémo, qui n’est pas une association de défense des Malgré-nous, s’intéresse à tous les drames nés de l’annexion dont l’incorporation de force. Depuis 1989, nous sommes allés à la rencontre de la population mosellane pour collecter les témoignages, souvent publiés dans mes livres monographiques. Nous participons également à des documentaires dont « Malgré-nous, les oubliés de l’Histoire » de Nicolas Lévy-Beff en 2014 ou celui en cours de réalisation par Patrick Basso. Mais la voix de la génération de la guerre et donc des Malgré-nous s’essouffle, le plus jeune ayant aujour’hui 98 ans. En Moselle, les Malgré-nous sont actuellement moins d’une cinquantaine. Leur mémoire est cependant sanctuarisée par quelques monuments dédiés et au musée à Hagondange. De plus en plus, leurs enfants vieillissants y déposent des documents ou des objets liés à l’incorporation de force. En 2010, le siège départemental de l’ACMNR lui cède une grande partie de ses archives. L’Ascomémo a récupéré également l’exposition de 1967 consacré au camp de Tambow avec de nombreux objets et dessins de la Fédération des Anciens de Tambow de Brunstatt et les collections du musée de Tambow d’Amnéville. Ainsi, le musée est le seul endroit en Moselle à évoquer le drame de l’incorporation de force qu’elle peut transmettre aux jeunes générations.

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