Dans le cadre de l’hommage rendu aux Présidents de la République, la délégation générale de la Meurthe-et-Moselle a initié un projet de restauration du monument à Albert Lebrun situé dans son village natal de Mercy-le-Haut.
Albert LEBRUN est né en 1871. Ingénieur des mines, il commence une carrière militaire avant de se diriger vers la politique.
Elu député en 1900 de la Meurthe-et-Moselle, il devient ministre pour la première fois en 1911. Il occupe plusieurs fonctions ministérielles durant la Troisième République : ministre des Colonies (1911-1912 et 1913-1914), de la Guerre (1913) et du Blocus (1917-1919). Il est élu sénateur en 1920 puis Président de la République le 10 mai 1932 après l’assassinat de Paul Doumer. Son premier mandat est marqué par la crise du 6 février 1934. Il se présente pour un deuxième septennat et est réélu le 5 avril 1939. Il désigne Philippe Pétain comme président du Conseil après la démission de Paul Reynaud. Sans démissionner, Albert Lebrun laisse le pouvoir à Pétain et s’installe à Vizille (Isère) où il est arrêté par la Gestapo. Il est incarcéré au château d’Itter dans le Tyrol autrichien. Il ne reprend pas ses fonctions après la Libération.
Il décède le 6 mars 1950 à Paris et est inhumé dans le cimetière de Mercy-le-Haut (54).
En 1959, les amis d’Albert Lebrun présidé par André François-Poncet, ex-ambassadeur de France en Allemagne, organisent une souscription pour élever un monument à sa mémoire. Le monument est l’œuvre de l’architecte Jacques Duvaux et porte un médaillon sculpté par Josette Hebert-Coëffin.
Ce monument est inauguré le 5 juillet 1959 en présence de Louis Jacquinot alors ministre d’Etat, représentant le gouvernement. Il est situé à l’entrée de Mercy-le-Haut.
La délégation départementale du Souvenir Français a constaté que le monument nécessitait une rénovation qui sera réalisée pour le 14 juillet avec le concours de la famille et la municipalité.
Contact : Pascal SOLOFRIZZO, délégué général du Souvenir Français pour la Meurthe-et-Moselle, pascal.solofrizzo@orange.fr
Egalement dans le cadre de l’hommage rendu aux Présidents de la République, le comité du Souvenir Français du Canton de Villeneuve-sur-Lot a remis en état la sépulture d’Armand Fallières, Président de la République de 1906 à 1913.
Né le 6 novembre 1841 à Mézin (Lot-et-Garonne), Armand Fallières poursuit des études de droit avant d’entrer dans la vie politique. Il est élu maire de Nérac en 1871 et conseiller général du Lot-et-Garonne. Député du Lot-et-Garonne en 1876, il milite au groupe des républicains de gauche modéré.
Ministre entre 1880 et 1892, il est nommé président du Conseil en 1883. Son gouvernement ne dure que trois semaines. Il est élu sénateur en 1890 et accède à la présidence du Sénat en 1899.
A l’Elysée, il signe la Triple Entente en août 1907 entre la France, la Russie et le Royaume-Uni. Il effectue de nombreux déplacements à l’étranger (pays scandinaves, Tunisie et Angleterre). Son septennat est marqué par la querelle des inventaires suite à la loi de séparation des Églises et de l’État. A la fin de son mandat, il prend sa retraite et se retire à Villeneuve-de-Mézin (Lot-et-Garonne).
Il y décède le 22 juin 1931 et est inhumé dans le cimetière de Mézin. Constatant le mauvais état de sa sépulture, la délégation générale du Souvenir Français du Lot-et-Garonne l’a restaurée pour la cérémonie du 14 juillet.
Contact : Richard BOGG, Délégué général du Souvenir Français pour le Lot-et-Garonne, richardbogg.dg47@orange.fr
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