Trois questions à Daniel Simon

31 janvier 2025

Retrouvez dans cette rubrique trois questions généralement adressées à une association en lien avec le thème du mois.

Trois questions à Daniel Simon, Président de l’Union des associations de mémoire des camps nazis

Daniel Simon est né en 1946. Pupille de la Nation, son père, Michel Simon, est déporté vers le camp de Mauthausen en 1943. Il en sortira en 1945, lors de la libération du camp. Après des études littéraires, il enseigne la musicologie et la médiation culturelle à l’université. En 1989, à la mort de son père, il adhère à l’Amicale du camp de Mauthausen dont il prendra la présidence en 2007. Entre 2000 et 2002, il est rédacteur en chef du Bulletin trimestriel « Mauthausen ». Il est également l’auteur d’une soixantaine d’éditoriaux et de nombreuses autres contributions à cette publication. Depuis 2022, il est le Président de l’Union des associations de mémoire des camps nazis.

1 – Vous avez présidé l’Amicale de Mauthausen pendant 15 ans, jusqu’en 2022. Pouvez-vous nous présenter l’histoire de cette amicale ainsi que votre parcours mémoriel personnel ?

Je voudrais rappeler d’abord le profil de ce camp, au sein du système concentrationnaire nazi, et dire qui étaient les 9 000 Français qui y furent détenus.

Au camp de Mauthausen, ouvert en 1938, dès l’Anschluss, furent internés 200 000 hommes (de toute l’Europe occupée – les plus nombreux : les Soviétiques et les Polonais) ; 110 000 au moins y sont morts. Ce fut le camp des Italiens ; celui de 7000 Républicains espagnols, réfugiés en France et envoyés à Mauthausen d’août 1940 (si tôt !) à 1941, depuis les Stalags ou directement …d’Angoulême.

Les Français : résistants, raflés (principalement pour le travail esclave, au printemps 1943), ou embarqués depuis les prisons, en particulier des militants communistes, dont certains attendirent longtemps que leur fût attribué le statut de résistant, à l’époque où l’État distinguait « résistants » et « politiques ». Aussi des Français juifs résistants, bien sûr, arrêtés souvent sous leur nom de clandestinité. Au camp, tous furent « triangle rouge », sauf les Espagnols, déchus de leur nationalité par Franco et portant le triangle bleu des « apatrides ». Les Français de Mauthausen couvraient un spectre très large : des communistes à l’extrême droite nationaliste ou monarchiste (en rupture avec Vichy), paysans bretons et jurassiens, intellectuels (scientifiques, écrivains, médecins, Saint-Cyriens, …), prêtres résistants, quelques noms à particule. Certains, après-guerre, rescapés ou non, eurent une certaine notoriété : Georges Séguy, le Père Riquet, le Père Jacques (celui du film Au revoir les enfants), Artur London, Jo Attia, Jean Cayrol, Pierre Daix, André Verchuren, Arnal (dessinateur de Pif le Chien). Mais ne pas oublier la masse des obscurs.

De Ravensbrück, furent transférées, début mars 1945, 3 000 femmes, parmi lesquelles 500 Françaises, presque toutes NN (« Nuit et Brouillard »), ce qui les désignait comme ennemies notoires. Parmi elles : Denise Vernay (sœur ainée de Simone Veil), Gisèle Guillemot, Marie-José Chombart de Lauwe, Violette Maurice, Germaine Pican, Mila Racine (née russe, résistante en France, morte en Autriche, au Kommando d’Amstetten); il est aisé de documenter ces grandes figures.

À l’exploitation des carrières de Mauthausen et Gusen, s’ajoutèrent les percements d’immenses réseaux de galeries souterraines pour l’industrie de guerre. Et jusqu’en novembre 1944, furent conduits au discret château de Hartheim, pour y être gazés, des handicapés (Aktion T4), puis des détenus épuisés (14f13) de Mauthausen, Dachau, Ravensbrück. Une « marche de la mort » conduisit des milliers de juifs venus de Hongrie, pour la plupart parqués à Mauthausen, jusqu’à Gunskirchen, un mouroir où le sous-bois est encore semé de menus objets et fragments de vêtements, et qui fut, à la lettre, jusqu’au 5 mai 1945, l’un des terminaux de la Shoah.

Mauthausen fut le seul camp classé par les nazis de catégorie 3, pour les « irrécupérables », et le dernier grand camp libéré, par l’armée américaine, engorgé par suite des évacuations d’autres camps. Le 6 mai 1945, lendemain de la libération de Mauthausen, à Ebensee, un détachement de l’armée américaine libéra quelques milliers d’hommes. Les derniers temps, il en mourait jusqu’à 400 par jour. Mon père survécut de justesse.

J’ai adhéré à l’Amicale de Mauthausen le jour de sa mort, en 1989 : il fallait, à l’époque, être « famille de disparu ». Mon premier voyage avait eu lieu en 1962, j’avais 15 ans. Mon parcours est très commun : mon immersion avait été surtout d’être témoin, depuis l’enfance, du réseau des « copains » rescapés, telle une seconde famille. Je reste étonné de la place que cette histoire, qui n’est pas la mienne, aura tenue dans ma vie, nul doute que mon père l’eût été aussi. L’ancrage familial, outrepassé de toutes parts, ne fut certes pas l’épicentre de mon activité.

Dès sa création, l’Amicale de Mauthausen fut binationale. Elle accueillit les survivants républicains espagnols, interdits d’Espagne, les alliés ne l’ayant pas libérée du dictateur qui, avec les soutiens allemand et italien, avait abattu la République. Un C.A. de l’Amicale vota en 2013 l’ajout à son drapeau d’une cravate aux couleurs de la République espagnole.

L’histoire de l’Amicale, créée à l’automne 1945, est celle d’attachements et solidarités plus fortes que les turbulences politiques qui, au long des décennies, ont secoué le continent. Les amicales de camp s’étaient créées en même temps que deux fédérations de déportés, qui existent encore et reflétèrent, durant la Guerre froide, le clivage idéologique dominant. Le Père Riquet, comme beaucoup, adhérait aux deux.

Les premières décennies furent marquées par le besoin de l’entre-soi : une Amicale, dont Émile Valley (mort en 1999) fut l’homme-orchestre durant des décennies. Des mutations profondes ont coïncidé avec le changement de siècle, sous l’impulsion de deux hommes remarquables, le général Saint Macary et Jean Gavard : ils voulurent que le relais générationnel eût lieu sans délai. En 2000, je suis désigné pour prononcer le discours de l’Amicale au monument français de Mauthausen ; Michelle Rousseau-Rambaud, dont le père fut gazé à Hartheim, est élue présidente. Je lui succède en 2007.

Les « pèlerinages » s’étaient mués en voyages d’étude où furent formés des professeurs, qui revinrent avec leurs élèves ; avec des partenaires autrichiens, se développa une relation réciproquement fertile. Deux symposiums européens se réunirent à l’université de Linz, à notre initiative. Depuis un quart de siècle, une double exigence a guidé l’Amicale : être fidèle au Serment prononcé le 16 mai 1945, qui proclame un humanisme universel ; rester au plus près, selon le mot de Pierre Saint Macary, de « la veuve de Corrèze ».

2 – En 2022, vous avez pris la présidence de l’Union des associations de mémoire des camps nazis. Pouvez-vous nous présenter cette union d’associations ?

La mémoire de la déportation est un fait culturel. Les organisations créées sur huit décennies sont foncièrement en connivence. Mais l’empilement de structures peut paraître, de l’extérieur, céder à l’esprit de boutique. La question : sur quelles logiques peut-on être efficient ?

L’expérience partagée des camps surplomba sans doute les singularités des parcours, des vécus, des paysages humains et territoriaux. Les urgences de l’après-guerre furent, pour les rescapés des camps, de se mobiliser pour les procès des SS, faire valoir leur identité collective, face aux requis du STO et aux négationnistes. À Paris, tant le mur-mémorial de l’église Saint-Roch (1957) que le remarquable mémorial de l’Île de la Cité (1962) gravèrent, avec éloquence, les noms des camps de concentration. C’est à peu près exactement le répertoire des entités constituant l’UAMCN, 60 et 80 ans après. Il est plus nécessaire que jamais de ne pas diluer l’expérience des camps de la SS dans les malheurs de la guerre.

La transversalité des mémoires est une évidence. Les transferts d’un camp à l’autre ont creusé des sillons qu’entrecroisent les adhérents de nos associations ; beaucoup d’entre nous ont des attaches multiples. Par ailleurs, le système régi par la SS fut tragiquement homogène : fonctionnement, hiérarchie, codes, jargon ont constitué une force fière de sa cohérence, disséminée en une série de pôles, qui irrigua le réseau des camps satellites. Le vécu concentrationnaire, un quotidien de violences extrêmes, sans recours d’aucune sorte, l’expérience systémique de dépersonnalisation et de déshumanisation, ont créé cette communauté de destins pour laquelle Jean Cayrol proposa, parce qu’il pressentait qu’il avait un avenir, du moins comme outil conceptuel, le néologisme « concentrationnat ».

Mais une mémoire globale, déterritorialisée, serait dévitalisée. Les ancrages concrets, tant dans la géographie que dans les attaches humaines de l’expérience du camp, les patrimoines et savoir-faire spécifiques conservés par les associations de camp, furent une exigence des rescapés et demeurent une nécessité des pratiques mémorielles. D’autant plus aujourd’hui que se développent les échanges avec les riverains, les associations de proximité et les mémoriaux, amplifiés par des enjeux idéologiques. Une minorité de rescapés de camps s’est refusée à retourner sur les lieux, fût-ce en « pèlerinage », ceci n’a pas à être discuté. Mais il n’est pas imaginable qu’aujourd’hui un militant de la mémoire de « la déportation » se soustraie à la nécessité de bien connaître les sites et d’en faire le meilleur espace de formation. Ces espaces désaffectés sont riches de sens, et précieux sont les réseaux auxquels ils donnent accès, aux plans local, national, transnational. La synergie qui construit une mémoire active est ce va-et-vient du très concret à la globalité.

Aussi est-ce affaire de structuration. Les fondements politiques des fédérations d’origine demeurent des attaches symboliques, mais elles renvoient à des matrices du passé.

Il y a trente ans, la Fondation pour la mémoire de la déportation (et son association « fille », l’AFMD), fut explicitement créée dans la perspective de l’obsolescence des associations de camp. Il y avait une logique théorique à cette conception : au-delà du temps des acteurs, que restait-il à faire dans le cadre d’organisations qui avaient été des amicales de rescapés ? Il y eut, sur ce sujet difficile, certains d’entre nous y ont été impliqués, des échanges explicites, parfois publics et rudes. Aujourd’hui, et après une bonne décennie d’actions conduites avec prudence et dans le respect des identités de chacune d’elles, les associations de mémoire des camps ont formalisé leur Union, considérant que leur résistance à la pression visant à leur faire admettre leur inutilité avait apporté la preuve que ce scénario n’était pas le bon, que ce n’était pas affaire de prés-carrés, prérogatives et vanités personnelles, principautés et palmarès. Nous nous sommes donné les moyens d’actions transversales, dont la pertinence ne peut être ignorée.

Nous ne créons pas de situation de concurrence; l’AFMD est d’emblée transversale  sur des constructions mémorielles empiriques et son action significative s’exerce dans des périmètres locaux ; l’UAMCN agit à l’international, sur l’identité de chaque camp et des mémoires qui s’en sont construites, elle est seule en capacité de le faire, et accède par ce chemin à la transversalité, d’une part, mémoire de « la déportation », de l’autre, mémoire des camps.

En France, nous participons aux Rendez-vous de l’histoire de Blois, depuis quinze ans, salon du livre et conception de tables rondes. A Paris, nous tenons des Journées d’étude : les serments, les procès, une rencontre avec N. Wachsmann (auteur de K.L.), la tragédie de la baie de Lübeck, « le corps du déporté, icône tragique du XXe siècle » ainsi que nos pratiques vers le monde enseignant.

L’UAMCN en 2022 fut officialisée sous les auspices du Secrétariat d’État à la mémoire, avec la participation de Madame Patricia Mirallès. Nous étions 6 associations : Buchenwald, Dachau, Mauthausen, Neuengamme, Ravensbrück, Sachsenhausen. Aujourd’hui, l’Amicale de Natzweiler et l’Association Flossenbürg nous ont rejoints.

Il y a, je n’en doute pas, d’autres façons de dire ce que nous sommes. La mienne a, comme les autres, sa part de subjectivité : je crois que l’UAMCN s’inscrit dans l’avenir.

3 – 2025 est l’année du 80ème anniversaire de la libération des camps. Quelles seront les initiatives de cette union d’associations dans le cadre de ce 80ème anniversaire ?

Bien sûr, nous éprouvons l’importance de cet anniversaire, et il y a plusieurs façons de méditer cette conviction.

Je commencerai par énoncer les rendez-vous habituels puis ceux que l’UAMCN a prévu de proposer.

Il va de soi que, pour nous, le rendez-vous important sera sur les sites des camps, pour les commémorations de la libération, en avril et mai selon le calendrier de chaque camp, des évacuations et « marches de la mort » ayant eu lieu à l’approche des armées alliées à Natzweiler (camp principal évacué en septembre 1944), Auschwitz, Neuengamme, Sachsenhausen, Ravensbrück et annexes orientales de Mauthausen. Pour ce 80e anniversaire, des inscrits plus nombreux, habitués ou nouveaux venus, le protocole habituel, avec, nous l’espérons, une participation officielle française de haut niveau, mais rien n’est annoncé. Pour l’Europe orientale, la guerre en Ukraine perturbe ou bloque depuis trois ans les participations officielles.

De même, les rendez-vous marquant chaque dernier dimanche d’avril, la Journée du souvenir des déportés dont le sens et la fréquentation, partout en France, ne se démentent pas auront probablement un lustre particulier.

L’UAMCN s’associera à l’Union des déportés d’Auschwitz pour une marche parisienne, ce printemps, qui reliera les deux mémoriaux du 4e arrondissement (Cité, Shoah) à l’hôtel Lutetia, lieu de retour et des premières formalités pour les survivants des camps.

Du 11 mars au 30 avril, la mairie de Paris accueillera sur les grilles de l’Hôtel de Ville une exposition que nous avons longuement travaillée. Titre probable : « Quelques images rapportées des camps. Dessins de déporté(e)s – Photos de visiteurs ». Pour cette circonstance, deux associations nous rejoignent : l’UDA et l’Amicale de Bergen-Belsen.

De nombreux événements locaux sont en cours de préparation, auxquelles nous participerons.

Pour l’automne, Blois, de nouveau. Et deux journées d’étude, en des lieux parisiens prestigieux : sur le rôle joué dans la société française par d’anciens déportés, et sur ce levier d’avenir qu’est le monde éducatif.

Mais en vérité, le paysage est plus complexe.

Nos 8 associations (peut-être un jour 10) sont de vitalité variée. Toutes se sont affaiblies. S’est ajoutée la crise sanitaire, qui a affecté l’ensemble du secteur associatif. Penser ce 80e anniversaire, c’est en réalité se projeter au-delà.

Nous allons atteindre le seuil du basculement vers la troisième génération de la mémoire des camps, et il convient de considérer cet horizon sans faux-fuyants. Nous avons vécu, descendants ou non, dans l’éblouissement des hommes et des femmes rentrés des camps, leur confiance et leur détermination. Ceux qui vont nous succéder ne seront pas porteurs de ce viatique. Je considère que le basculement que nous allons vivre sera plus redoutable que le premier, si nous croyons que nous allons continuer sans rien changer.

Peut-être avons-nous tardé à comprendre que le temps n’est plus aux « pèlerinages » sur les sites, que les cérémonies que nous pratiquons, calquées sur un modèle patriotique – stèle, minute de silence, gerbe – vont continuer d’évoluer, sans gestes iconoclastes, et en sachant que, pour ce qui est du drapeau et des hymnes, ils demeurent attachés au sens qu’ils ont eu pour les déportés, spécialement en ces jours de leur libération…

Des bouleversements politiques en cours, d’ampleur majeure, nous pouvons craindre l’accélération et les conséquences profondes, dans l’avenir proche, en Autriche, en Allemagne et ailleurs… Le mot « vigilance » ne suffit plus.

Dans ce contexte, que pèse, au fond, ce 80e anniversaire ? Les pouvoirs publics se font discrets, la FMD a renoncé aux projets qu’elle avait lancés. Et un livre important (Le monde nazi, cosigné des historiens) relègue le système concentrationnaire très à l’arrière-plan des représentations auxquelles nous avons été formés. Il va nous falloir faire face.

Le modèle associatif, qui a conduit vers nous, depuis 1945, les rescapés, les « familles de disparus », puis ouvert grand les portes aux vivants de tous âges et sans lien filial avec la tragédie, continuera-t-il naturellement son office ? Pourra-t-on miser encore sur des engagements à vie ? Nos activités seront-elles longtemps assurées de financements suffisants ? De surcroît, l’état du monde multiplie les causes justes en quête d’engagement militant et de subsides…

Mais je n’ai pas la crainte d’un champ de ruines. Je vois des motifs profonds d’être raisonnablement optimistes si nous nous mettons réellement au travail, d’abord dans nos têtes, et sûrs de la pertinence de notre rôle ; la médiation associative, forte de son patrimoine et de ses savoir-faire, est irremplaçable pour longtemps.

Il nous faut porter haut la conviction que les sites concentrationnaires font partie de l’espace culturel européen, constituent un patrimoine éloquent, qui aide à penser par exemple les migrations, les frontières, la dignité de l’homme. Il est facile, vraiment, de convaincre des groupes de lycéens de l’absolue nécessité de l’humanisme. Les vestiges et les leçons des camps sont des auxiliaires de vie précieux, et la mémoire est une activité du présent, non un repli dans le passé. J’admire beaucoup certains mémoriaux puissants, inventifs, qui parsèment l’Allemagne. Les solutions, nous les trouverons, si la conviction nous porte.

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