Nathalie Saint-Cricq, L’Ombre d’un traître, Editions de l’Observatoire, 2023.
Nathalie Saint-Cricq est éditorialiste à France Télévisions. L’ouvrage L’Ombre d’un traître est son second roman.
18 juin 1960, Paris. Désiré, jeune orphelin et journaliste débutant à France-Soir, se retrouve malgré lui au coeur d’une ténébreuse affaire qui va changer sa vie. Quinze héros de la France combattante choisis à la Libération font leur entrée solennelle dans la crypte du mont Valérien, ainsi que l’a voulu le général de Gaulle. C’est un grand moment d’histoire nationale. Pourtant, dans l’ombre, c’est le branle-bas de combat : il semblerait qu’un traître, Robert B., figure parmi les cercueils. Pour Désiré, le scoop de sa vie se transforme vite en un engrenage bien plus complexe qu’il ne l’avait imaginé. Coups bas, menaces… on veut le faire taire. Aidé de l’énigmatique résistant Henri de Prévôté, de son ingénieuse fiancée Colette ou encore d’un fantasque patron de bistrot, l’apprenti reporter ira jusqu’au bout pour percer le mystère de ce secret d’État, quitte à se voir confronté aux zones d’ombre de son propre passé. Sous les allures d’un roman policier plein d’humour, Nathalie Saint-Cricq nous conte l’histoire vraie, inédite jusque-là, de l’affaire qui secoua la France des années soixante et les arcanes du pouvoir gaulliste.
Pour en savoir plus : contact@editions-observatoire.com
Astrig Atamian, Claire Mouradian, Denis Peschanski, Manouchian, Ed. Textuel, 8 novembre 2023.
Les éditions Textuel ont fait paraître le 8 novembre 2023 l’ouvrage « Manouchian », sous la direction scientifique d’Astrig Atamian, Claire Mouradian, et Denis Peschanski. Cette parution a été initiée par l’association « Unité laïque ».
Quatre-vingts ans après son exécution et celle de ses camarades de l’Affiche rouge, Missak Manouchian fait son entrée au Panthéon, accompagné de sa femme Mélinée. Cet ouvrage retrace l’itinéraire de Missak et Mélinée Manouchian, ce couple de résistants communistes, tous deux orphelins survivants du génocide des Arméniens de 1915.
Missak et Mélinée se sont rencontrés dans le Paris du Front populaire et c’est ensemble qu’ils s’engagent au sein d’un groupe armé très actif de la Résistance, les FTP-MOI de la région parisienne. Repérés, filés, arrêtés et torturés par les policiers français au service de l’occupant allemand, 23 d’entre eux sont condamnés à mort lors du procès de l’Affiche rouge : 22 seront fusillés le 21 février 1944 et la vingt-troisième, Olga Bancic, sera guillotinée en Allemagne quelques semaines plus tard.
La magnifique dernière lettre de Missak à Mélinée, rédigée quelques heures avant son exécution, inspire un vibrant poème à Aragon, puis une chanson à Léo Ferré, inscrivant Manouchian dans la mémoire collective. L’odieuse Affiche rouge, placardée dans toutes les grandes villes de France en 1944 et dénonçant « l’armée du crime », est ainsi devenue un emblème de la Résistance. On a voulu faire de ces combattants des criminels, on en fera des héros.
En reconstituant le parcours des Manouchian, les trois historiens Astrig Atamian, Claire Mouradian et Denis Peschanski ont mené une enquête dans des archives inexplorées jusque-là. De nombreux documents inédits – photographies, correspondances, archives familiales, policières et administratives… – jalonnent ce passionnant récit.
Pour en savoir plus : julia.chiron@editionstextuel.com
Frania Eisenbach Haverland, Tant que je vivrai, Tarnow, Plaszow, Auschwitz-Birkenau et autres camps, l’Harmattan, 2024.
Septembre 1939, Frania Eisenbach a 13 ans lorsque l’armée allemande envahit la Pologne. « Avec ma musique je vais te faire rire et te faire pleurer » disait son père, musicien et chef d’orchestre. Il a disparu dans la tourmente nazie comme plus de soixante membres de sa famille. Meurtrie à jamais par l’enfer du ghetto et de la vie concentrationnaire, c’est en France que Frania, réfugiée, choisit de s’installer. Elle attendra plus de cinquante ans avant de pouvoir témoigner.
Depuis, Frania participe à de nombreuses conférences, intervient sans relâche dans les collèges, les lycées, en prison… Sa force de conviction contribue à faire des jeunes, comme elle dit, des « passeurs de mémoire ». Un collège du Val d’Oise, à Ménucourt où elle se rend régulièrement, porte aujourd’hui son nom. En 2018, Frania entreprend dans son pays d’origine le voyage qu’elle a longtemps rejeté et livre pour France 2 un témoignage bouleversant.
Pour lutter contre l’oubli, maintenir les consciences en éveil et offrir des raisons d’espérer dans ce monde, la lecture de Tant que je vivrai, dans sa nouvelle édition, s’impose. Frania Eisenbach Haverland est un grand témoin.
Pour en savoir plus : https://www.editions-harmattan.fr/livre-tant_que_je_vivrai_tarn_w_plasz_w_auschwitz_birkenau_et_autres_camps_frania_eisenbach_haverland-9782343195292-65060.html
Jean-Pierre Bironneau, Mattieu Manceau, Michel Pérault, Huguette Rousseau, Airvaudais Val du Thouet, Miroir de la Seconde Guerre mondiale, 2023.
L’humiliation, la peur, la colère, le chagrin, l’espoir sont les marqueurs d’événements qui ont sidéré le monde entier entre 1939 et 1945 et qui n’ont pas épargné les territoires éloignés des fronts de combat.
Les habitants de l’Airvaudais et du Val du Thouet ont dû adapter leurs singularités et leurs propres défis aux grandes causes nationales qu’ils ont défendues pendant les années sombres de la Seconde Guerre mondiale. De nombreux témoignages locaux restituent les souvenirs de ceux qui se sont approprié le passé avec pudeur et modestie.
Ils nous rappellent que certains ont accueilli les réfugiés avec générosité, résisté à l’ennemi, quitté le pays, requis du STO ou prisonniers de guerre, alors que d’autres attentistes ou convaincus, ont choisi de ne pas croire en une victoire possible.
Les auteurs de cet ouvrage ont souhaité perpétuer la particularité de cette période et la mémoire de ceux qui l’ont traversée et, tel un miroir, associer l’image de l’histoire locale à celle des grands événements qui ont bouleversé le monde pendant près de six longues années.
Pour en savoir plus : guy.rochet@laposte.net
Anne Jouan, Professeur Richard Douard, Dominique Hordé, Le Charnier de la République, Ed. Robert Laffont, 2023.
Comment, durant des décennies, le plus grand centre d’anatomie d’Europe, situé dans l’une des plus prestigieuses facultés de médecine, a-t-il pu héberger un charnier ?
Anne Jouan, la journaliste qui a révélé l’affaire, a convaincu l’ancien directeur, le Pr Richard Douard, et son ex-secrétaire générale, Dominique Hordé, de lever pour la première fois le voile sur ce qu’ils ont vu de l’intérieur. Ils racontent la dissection sur cadavres, discipline taboue depuis les origines, et l’aveuglement des autorités face à l’état indigne de conservation des dépouilles. Ils décrivent le quotidien sordide des préparateurs en anatomie. Ils détaillent le silence des responsables face à leurs appels à l’aide pour que cesse cette barbarie. Une plongée dans les profondeurs de la lâcheté, de la noirceur et de la folie humaines.
Ancien président du comité du Souvenir Français de la Rochelle, le Professeur Richard Douard a décidé de reverser l’intégralité de ses droits d’auteur du livre Le Charnier de la République au Souvenir Français.
Pour en savoir plus : https://www.lisez.com/livre-grand-format/le-charnier-de-la-republique-lenquete-inedite-sur-le-don-des-corps-a-la-science/9782221269749
Gérard Crespo, Jean-Paul Lancar, La France au Levant, 1915-1927. Une histoire oubliée de l’Armée d’Afrique, EdiLivre, 2023.
L’ouvrage est signé par Gérard Crespo et Jean-Paul Lancar qui est Délégué Adjoint du Souvenir Français pour l’arrondissement d’Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône).
Contrairement à ce que l’on croit, le 11 novembre 1918 ne marque pas la fin de la Première Guerre mondiale. En effet, le conflit se poursuit au Proche-Orient, et de nombreux régiments français sont engagés contre la Turquie, alliée de l’Allemagne en 1914-1918 et contre les Syriens et les Druzes. La Grèce, un des belligérants de la guerre, est également engagée dans ce conflit. C’est cette histoire oubliée que les auteurs ont voulu rappeler et ainsi rendre hommage aux nombreux soldats français qui reposent en Orient.
Pour en savoir plus : https://www.edilivre.com/la-france-au-levant-1915-1927-gerard-crespo-et-jean-paul-lancar.html/
« Kessel, la liberté à tout prix », Théâtre Rive Gauche, du 23 janvier au 21 avril 2024.
« Un portrait flamboyant de Kessel, l’écrivain aventurier, interprété par Franck Desmedt. Joseph Kessel, écrivain, grand reporter et aventurier, a traversé le XXe siècle, dont il a été l’infatigable observateur. La pièce raconte la vie hors du commun de l’écrivain, reporter et académicien Joseph Kessel. Il a vu les deux guerres mondiales de près, assisté en Irlande à la libération du joug anglais que les Irlandais attendaient depuis plusieurs siècles, trinqué avec des soldats russes en Sibérie en pleine révolution de 1917, assisté à la montée puis à la chute du nazisme, à la naissance d’Israël, pisté les trafiquants d’esclaves dans la Corne de l’Afrique, trinqué avec Edith Piaf, accompagné ses amis de l’aéropostale et les débuts de l’aviation, trinqué avec Humphrey Bogart, exploré des pays aussi reculés que l’était l’Afghanistan au milieu du siècle, trinqué avec des rois et des présidents, découvert et importé en France les Alcooliques Anonymes… Le spectacle cherche à transmettre le souffle vital de cet homme extraordinaire, le tourbillon qu’a été sa vie. »
Pour en savoir plus : https://www.theatre-rive-gauche.com/a-l-affiche-kessel-la-liberte-a-tout-prix.html
Vol au cimetière d’Hirson (Aisne)
HOELTZEL, Arthur. « Nouveau vol de médaille au cimetière d’Hirson », L’Aisne nouvelle, 26 décembre 2023.
Le mardi 26 décembre, au carré militaire du cimetière d’Hirson, il a été constaté le vol du fac-similé en bronze de la Médaille militaire attribuée à Marcel Deville, caporal du 19e régiment de Chasseurs à pied, « Mort pour la France » le 8 novembre 1914.
Il s’agit du deuxième vol de ce genre en l’espace de quelques mois dans le même cimetière après la disparition du fac-similé en bronze de la Légion d’honneur attribuée à Charles Pellé, « Mort pour la France » en 1915.
Le Souvenir Français s’est associé au comité de Thiérache, qui a porté plainte, pour condamner ces vols.
Pour en savoir plus : https://www.aisnenouvelle.fr/id478789/article/2023-12-26/nouveau-vol-de-medaille-au-cimetiere-dhirson
Dégradation du monument à la mémoire des victimes du massacre de Penguérec (Finistère)
« A Gouesnou des tags nationalistes bretons sur le monument en souvenir du massacre de Penguérec », Le Télégramme, 22 janvier 2024.
Lundi 22 janvier 2024, la mairie de Gouesnou a constaté la dégradation du monument à la mémoire des victimes du massacre de Penguérec, intervenu le 7 août 1944. Le Souvenir Français apporte son soutien à la mairie de Gouesnou qui a porté plainte à la suite des tags nationalistes bretons perpétrés sur le monument.
Pour en savoir plus : https://www.letelegramme.fr/finistere/brest-29200/a-gouesnou-des-tags-nationalistes-bretons-sur-le-monument-en-souvenir-du-massacre-de-penguerec-6510635.php
Le Jardin d’Eutychia
Les Jardins de Paix, dont le projet voit le jour en 2018 lors de la dernière année de commémoration du centenaire de la Grande Guerre, forment un parcours paysager unique sur les sites emblématiques du souvenir de la Première Guerre mondiale.
Le Jardin de la Paix de février nous conduit au premier jardin de la série, édifié à Péronne ville occupée 3 fois par les Allemands pendant la Première Guerre mondiale dont elle sort réduite à un champ de ruines. Elle est en outre bombardée par l’aviation allemande le 17 mai 1940 lors de la Bataille de France.
Les trois feuilles du trèfle irlandais sous les murailles du château de Péronne, Peter Donegan | Ian Price A&J | HDF © photo François Rousseau
Dans les douves du château qui abrite l’Historial de la Grande Guerre, les deux paysagistes Peter Donegan et Ian Price ont imaginé le Jardin d’Eutychia, en hommage à la déesse grecque du bonheur. Le premier espace, symbolique, est composé de trois demi-cercles de végétaux en référence aux trois feuilles du trèfle irlandais. Les arbres plantés ont chacun une signification: la blancheur des troncs des bouleaux renvoie à la paix et les aubépines, arbres légendaires de la culture celtique, au retour de la vie et de la lumière.
Les arbres fruitiers dans les douves du château, Peter Donegan | Ian Price A&J | HDF © photo Yann Monel
Protégé par les murailles du château, le second espace est celui du partage et de l’échange. Comme un havre de verdure à l’abri des regards, il s’organise autour de tables de pique-nique au centre desquelles sont plantés des arbres fruitiers. Les arbres offrent de l’ombre et des fruits et la cueillette des pommes, des poires et des cerises est vivement encouragée. Comme en contrepoint aux meurtrissures de la Grande Guerre, le jardin devient ainsi un lieu de convivialité.
Le havre de verdure à l’abri des regards, Peter Donegan | Ian Price A&J | HDF © photo François Rousseau
L’irlandais Peter Donegan avait déjà aménagé le jardin situé dans l’enceinte du château en 2022, à l’occasion des 30 ans de l’Historial de la Grande Guerre. Quant à Ian Price de l’Irlande du Nord, il a reçu une médaille d’or au Chelsea Flower Show en 2017.
Pour en savoir plus : www.artetjardins-hdf.com
Vincent Auriol, élu président de la République le 16 janvier 1947, adorait se rendre à Rambouillet, résidence présidentielle de 1885 à 2018. Lorsqu’il séjournait au château, il disposait d’une liaison radiophonique directe avec la chambre des députés. Le président venait en famille avec sa belle-fille, l’aviatrice Jacqueline Auriol.
Il transforme les appartements qui avaient été progressivement vidés pendant la guerre, pour en faire une vitrine des arts français des années 50. Le projet du couple Auriol était de faire entrer l’art moderne dans les palais nationaux, à des fins diplomatiques.
Le président Vincent Auriol et sa femme Michelle devant le château de Rambouillet © DR/Archives nationales de France
Grâce à un partenariat exceptionnel avec le Mobilier national qui a retrouvé ces meubles dans ses réserves, le retour du mobilier créé pour le château est en cours pour évoquer sa période faste vécu sous le mandat de Vincent Auriol.
Salle des marbres décorée par Raymond Subes et André Arbus © photo François Rousseau
La salle des Marbres, nommée aussi Salon Médicis, aménagée par le conte de Toulouse comme salle à manger aux murs recouverts d’une marqueterie de marbre du Languedoc, est devenue à la demande de Vincent Auriol un espace de réception décoré par Raymond Subes et André Arbus.
Chambre d’ami, mobilier de Suzanne Guiguichon © Benjamin Gavaudo/Centre des monuments nationaux
La décoration de l’appartement des hôtes de marque est confiée à Jean Pascaud qui avait travaillé pour le paquebot Normandie. L’exposition présente aussi le cabinet de travail créé par Jacques Adnet pour l’appartement privé du Président et un mobilier de chambre de Jean-Charles Moreux.
Jusqu’au 21 avril 2024.
Château de Rambouillet 78120 Rambouillet. Tél.: 01 34 83 00 25.
Ouvert du mercredi au lundi de 10h à 12h et de 13h30 à 17h.
Plein tarif: 11€.
Publication: Journal de l’exposition, 8 pages, illustrations n&b et couleur, prix 5€.
Couverture de l’ouvrage de Claude Arnould.
Ce livre passionnant part à la découverte de l’industriel Claude Arnould (1899-1978), impliqué dans les services spéciaux français du milieu des années 30 jusqu’aux années 70. Loin des caricatures, son style est celui d’un bourgeois débonnaire, redoutablement efficace. Les principaux services qu’il rend à la France se situent pendant la Seconde Guerre mondiale.
Dès ses 18ans, il s’engage dans l’artillerie et obtient la croix de guerre à la fin de la Grande Guerre. L’auteur parvient à rétablir la vérité lorsque certains épisodes de la vie d’Arnould se révèlent contradictoire selon les sources. A quelle époque fait-il ses débuts dans les services secrets? En 1941, il est avec le 2e Bureau clandestin de Vichy. A Marseille, il fait la connaissance d’un autre agent méconnu, Philippe Keun, qui travaille pour l’Intelligence Service. Ses pas croisent de nombreux agents et même ceux de l’opération Frankton. Parmi ses hauts faits, il transmet à Londres les plans du V2 grâce à un officier de l’Abwehr.
L’auteur André Kervella analyse les journées ayant précédé la libération de Paris: que faisait Arnould? Dans le fameux film Paris brûle-t-il?, il est en conversation avec Parodi et Chaban-Delmas, mais cette scène fictive n’a jamais eu lieu. Le déroulé minutieux de ses journées conduit à s’éloigner de la fiction enjolivée du film, tout en replaçant le rôle d’Arnould à son juste niveau. Dès le 26 août, celui-ci est appelé à Londres par le MI6.
par André Kervella docteur ès Lettres, 392 pages, broché, nouveau monde éditions, janvier 2024, prix 23,90€.
Exposition « Entre ombre et lumière », Maison régionale de la Mémoire du Grand Est La première exposition de la Maison régionale de la Mémoire du Grand Est est consacrée aux portraits des Compagnons de la Libération du Grand Est réalisés par Christian Guémy, alias C215, sur les murs de la Maison. L’exposition est ouverte […]
Voir l'article >Retrouvez dans cette rubrique les actions et déplacements du Président général du Souvenir Français pour le mois passé. Vendredi 1er novembre 2024 Inauguration du monument consacré aux Hmongs au Cimetière de l’Est à Rennes. Plus de 100 membres de la communauté Hmong étaient présents à cette cérémonie qui a rappelé le rôle joué par cette […]
Voir l'article >Retrouvez dans cette rubrique l’histoire d’un monument lié à notre thématique mensuelle. Le Monument des fraternisations à Neuville-Saint-Vaast (Pas-de-Calais) Contexte de création : Depuis le début de la Première Guerre mondiale en 1914, les soldats français et allemands se sont enterrés dans des tranchées, face à face, sur la ligne de front. Au milieu, le no […]
Voir l'article >