On aime, on soutient

5 mars 2019

La mémoire à travers le livre

 

« Bajonczycy les Bayonnais »  Gabriel Garçon

Au moment du déclenchement de la Première Guerre mondiale en août 1914, des affiches appelèrent les Polonais résidant en France à s’engager dans une « Légion polonaise au service de la France ». Mais l’Etat polonais n’existant plus depuis 1795, date du 3e partage de la Pologne entre les puissances voisines (Allemagne, Autriche et Russie) ; et la France, liée par l’alliance franco-russe de 1893, ne pouvant organiser d’unités armées purement polonaises comme sous Napoléon Ier, c’est donc la Légion étrangère qui accueillit les Polonais désireux de combattre pour la défense de la France et la liberté de la Pologne.

L’ouvrage retrace l’histoire de ces volontaires, en particulier de ceux appelés les « Bayonnais » qui formèrent la « compagnie polonaise » du bataillon C du 2e Régiment de Marche de la Légion. Un chapitre est consacré à leur destin militaire au cours de la 2e offensive d’Artois en 1915 : l’assaut du 9 mai sur la cote 140 de Vimy (deux ans avant la prise de la crête par les Canadiens en 1917), la bataille du 16 juin devant Souchez. Des cartes permettent de suivre le déroulement des opérations. Quinze listes nominatives réalisent l’objectif majeur de l’étude : rendre hommage à ces combattants anonymes de la première heure en leur donnant une identité et, si possible, un visage. Cet hommage s’accompagne de réflexions sur le devoir de mémoire légué aux jeunes générations (Mémorial polonais de La Targette à Neuville-Saint-Vaast). Une cinquantaine de photos et d’illustrations agrémentent l’exposé et rendent plus vivant le destin des engagés volontaires.

Ce livre devrait contribuer au maintien de la mémoire des Polonais engagés dans la Légion étrangère en 1914-1915 au service de la France et de la Pologne.

L’auteur, Gabriel Garçon, professeur agrégé de mathématiques, est aussi docteur en études slaves (polonaises) de l’Université de Lille III. Il est spécialiste de la vie religieuse et de la vie associative de l’immigration polonaise en France. Il occupa de nombreux postes à responsabilité dans le mouvement associatif polonais en France et dirige actuellement le RCP (www.rayonnement-culturel-polonais.fr) qui publie des brochures sur l’histoire de l’immigration polonaise.

Pour soutenir cet ouvrage : http://www.nordavril.com/f/index.php?sp=liv&livre_id=192

 

 

Lucien Durosoir au présent

(DR durosoir.com)

L’association Musicien entre Guerre et Paix se propose de réaliser un livre de photographies, de documents d’archives, et de témoignages avec un CD pour accompagner l’inauguration d’une sculpture monumentale, œuvre de granit et d’acier conçue par le sculpteur Aitor de Mendizabal en hommage à Lucien Durosoir, violoniste-compositeur. Cette association a été fondée en 2005 par Luc et Georgie Durosoir pour rendre hommage à des musiciens ayant participé à la Grande Guerre, (cf. Maurice Maréchal, Lucien Durosoir. Deux musiciens dans la Grande Guerre, Tallandier, 2005). Il est soutenu par un comité de parrainage regroupant quatorze personnalités du monde artistique. L’association MeGeP a œuvré à la découverte, l’édition et la diffusion de l’œuvre de Lucien Durosoir. Le CD inclus dans le livre est un premier témoin de la création et de l’enregistrement des œuvres symphoniques de Lucien Durosoir.

Pour réaliser ce projet, l’association a lancé une campagne de financement participatif.

Pour soutenir ce projet : https://fr.ulule.com/durosoir-present/

 

A travers l’exposition…

« Se souvenir de la Grande Guerre le soldat Valentin, poilu et artiste de la Marne aux Balkans. »

Etienne André VALENTIN a dessiné sa guerre. En arrivant chez lui en 1919, il a rangé ses croquis et en parlera peu. Il est décédé en 1940 emportant avec lui ses secrets. Son fils, André découvrira les carnets de croquis 22 ans après la mort de son père. Cette exposition présente les croquis et retrace ainsi la guerre d’Etienne André Valentin de la Marne aux Balkans. Pensant que cette guerre serait courte, le soldat artiste n’a pas emmené de carnets, ni crayons pour dessiner l’année 1914. En 1917, il se rappellera certaines scènes de la première année de ce conflit. Ses carnets de route racontent sa guerre, une guerre sans victimes : le tragique est quasiment absent. Seules, quelques scènes soulignent la pénibilité de la vie des soldats.

Exposition au centre de la Lande – Epi Condorcet à Saint Jacques (35) du 5 au 22 mars.

Pour en savoir plus : https://sites.google.com/site/generationvalentinfr/home/Art-et-Grande-guerre-14-18

 

 

Les Alsaciens 1918-1925 : Paix sur le Rhin

A l’occasion du centenaire de l’Armistice de la Première Guerre mondiale, les départements du Bas-Rhin et du Haut-Rhin mettent en lumière les premières années de l’après-guerre en Alsace (1918-1925), à travers des actions communes.

La réintégration de l’Alsace à la France soulève de nombreuses questions : quelle nationalité attribuer aux habitants de la région ? Comment commémorer les morts alsaciens qui ont majoritairement combattu sous l’uniforme allemand ? Comment les élèves dont la langue maternelle est surtout l’alsacien ou l’allemand apprendront-ils le français, nouvelle langue obligatoire ? Que deviendront les Allemands, nombreux à s’être installés en Alsace depuis 1870 et à y avoir fondé une famille ?

Grâce à un parcours scénographique immersif, qui fait la part belle aux documents d’archives de toutes natures (affiches, photographies, films, enregistrements sonores…), et aux dessins d’Anne Teuf, illustratrice de bandes-dessinées, l’exposition invite petits et grands à plonger dans la vie quotidienne des Alsaciens qui ont traversé cette période tourmentée de l’Histoire.

Le projet, labellisé par la Mission du centenaire, est réalisé en partenariat avec les Archives départementales du Haut-Rhin qui présentent, en novembre et décembre 2018 à l’hôtel du département de Colmar, une exposition dont le point fort est un dôme numérique réalisé par les Dominicains de Haute-Alsace.

Exposition jusqu’au 31 mars : Archives départementales du Bas Rhin, 6 rue Philippe Dollinger, Strasbourg.

 

Pour soutenir cette exposition : http://archives.bas-rhin.fr/a-voir/expositions/les-alsaciens-1918-1925-paix-sur-rhin/

 

A travers l’art…

 

Le projet Peace Bell

 

Pendant la guerre 1914-1918 plus de 150 000 cloches ont été fondues pour en faire des munitions de guerre. Le musicien Michael Patrick Kelly s’est inspiré de ce fait afin de créer un nouveau projet pédagogique et pacifiste. A partir d’éclats d’obus, de douilles et autres armes de guerre, il a fait réaliser une cloche de 350 kg qu’il a baptisé The Peace Bell (la cloche de la paix). Elle le suit maintenant dans toutes ses tournées. Il va aussi en faire faire des modèles réduits dont le bénéfice de la vente sera entièrement reversé à des associations militantes pour la paix dans le monde.

 Pour soutenir cette initiative : https://www.facebook.com/MichaelPatrickKellyArt/posts/1878436068942570

 

 

 

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