
Jean-Noël GRANDHOMME, professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Lorraine à Nancy, membre des comités scientifiques du Mémorial de Verdun et du Mémorial Alsace-Moselle, ancien conférencier au Collège militaire royal du Canada, est un spécialiste de l’histoire des conflits et de celle des « régions des marges », notamment d’Europe centrale et orientale. Créateur du fonds « Malgré Nous » des archives orales du SHD, il est l’auteur, seul ou en collaboration, de plusieurs livres sur les deux guerres mondiales, dont « Les Alsaciens-Lorrains dans la marine et dans les colonies », Les Paraiges, 2023 ; « Mourir pour la Patrie ? Les monuments aux morts d’Alsace-Moselle », Lieux Dits, 2016 ; « Les Alsaciens-Lorrains dans la Grande Guerre », La Nuée bleue, 2013 ; « Les Malgré-nous de la Kriegsmarine », Strasbourg, 2011.
Annexées par l’Empire allemand en vertu du traité de Francfort du 10 mai 1871, l’Alsace et une partie de la Lorraine, c’est-à-dire les actuels départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle, sont redevenus français après la victoire des Alliés lors de la Première Guerre mondiale, sanctionnée par le traité de Versailles du 28 juin 1919. Forgé dès 1920 pour désigner les vétérans lorrains de l’armée impériale allemande afin de leur ménager une place dans le monde des anciens combattants français, le terme « Malgré-nous » désigne en réalité deux catégories fort différentes de soldats.
De 1914 à 1918 les hommes mobilisés dans le Reichsland Elsass-Lothringen (Terre d’Empire Alsace-Lorraine) servent logiquement au sein de l’armée de ce qui est, en droit, leur pays : l’Allemagne. L’expression « Malgré-nous » ne peut donc revêtir à l’époque qu’un sens politique, voire sentimental, mais non pas juridique.
En juin 1940, en raison de la débâcle de l’armée française, l’ancien Reichsland est de nouveau annexé, cette fois par les nazis vainqueurs, mais de fait (de facto) seulement, en l’absence de tout traité de paix entre la France et l’Allemagne. En droit international, et même pour l’État français installé à Vichy qui proteste secrètement contre cette situation, les Alsaciens et les Mosellans sont toujours Français. C’est dans ce contexte que le mot « Malgré-nous » prend tout son sens. De plus, alors qu’il était uniquement utilisé en Moselle entre les deux guerres, il est aussi appliqué après 1945 aux Alsaciens et il devient un synonyme d’ « incorporé de force ». À Eupen-Malmedy, dans les cantons de l’Est de la Belgique, ainsi au Luxembourg, on emploie une expression proche : « enrôlé de force ». Des mesures similaires sont appliquées aux Polonais de Haute-Silésie et aux Slovènes de Styrie et de Haute-Carniole, eux aussi contraints de servir sous l’uniforme allemand, tous au mépris du droit.
Même si dans l’esprit du grand public les termes « annexion de fait » et « occupation » semblent recouvrir des réalités proches, il s’agit bien de deux états très différents. Les nazis, bien décidés à briser l’ensemble alsacien-lorrain volontiers frondeur des années 1871-1918, répartissent les populations entre le Gau Oberrhein (avec le Pays de Bade) et le Gau Westmark (avec la Sarre et le Palatinat). Dans ces entités qui correspondent à une vaste circonscription du parti, les annexés de fait expérimentent toutes les facettes du totalitarisme nazi. Le quadrillage serré mis en place par les nouvelles autorités est sans commune mesure avec celui qui existe dans le reste de la France. À la tête de ces deux Gau, Hitler installe des fidèles, de vieux compagnons, militants de la première heure de la NSDAP : l’ancien instituteur Josef Bürckel et l’ancien élève de l’école normale Robert Wagner, chacun originaire du Gau qui lui a été confié avec le titre de chef de l’administration civile (Chef der Zivilverwaltung).
Les organisations nazies recrutent aussitôt des adhérents, dont une partie sont d’authentiques sympathisants attirés par l’idéologie des vainqueurs du jour ou par des avantages matériels ; mais la très grande majorité sont contraints d’y entrer sous peine de perdre leur emploi, notamment les fonctionnaires et assimilés ; d’être arrêtés net dans leurs études ; d’être harcelé dans leur vie quotidienne ; ou tout simplement y sont inscrits d’office. C’est ainsi que sont implantés en Alsace-Moselle la SA (Sturmabteilung – Section d’assaut), la SS (Schutzstaffel – Escadron de protection), le NSKK (Nationalsozialistische Kraftfahrkorps – Corps motorisé national-socialiste, sorte d’Automobile Club politisé et militarisé), le DAF (Deutsche Arbeitsfront – Front allemand du travail, syndicat officiel), la Jeunesse hitlérienne (Hitlerjugend – HJ) ; son équivalent féminin, la Ligue des jeunes filles allemandes (Bund Deutscher Mädel – BDM) ; et d’autres mouvements encore, comme la Ligue nationale-socialiste des enseignants (Nationalsozialistischer Lehrerbund – NSLB).
La germanisation et la nazification sont à l’ordre du jour, notamment pour ce qui concerne les noms de villes, de villages, prénoms et même noms de famille. Les rues changent de dénomination et les enseignes en français disparaissent. Les Allemands cherchent à effacer tous les témoignages de fidélité à la France : statues, plaques, monuments aux morts. Le béret basque – qui « obscurcit le cerveau » (sic) – est interdit, on procède à des autodafés de « mauvais livres », comme ceux de Hansi et de Barrès. Les Églises sont bâillonnées et surveillées, les juifs, les homosexuels, les témoins de Jéhovah et les tziganes persécutés ou déportés, ou alors ils sont expulsés vers la France comme des dizaines de milliers de Französenkopf (têtes de Français) – surtout en Moselle -, d’ « asociaux » et d’ « oisifs », en tout cas déclarés tels par les nazis. Il s’agit de faire de la place aux Siedler, les colons allemands, venant parfois de loin (minorités germanophones des Pays baltes ou de Bessarabie). Les récalcitrants à l’ordre nouveau sont « rééduqués » dans les camps de Queuleu et de Woippy, en Moselle, ou celui de Schirmeck-La Broque, en Alsace.
Pendant le Service national du Travail ou Reichsarbeitsdienst (RAD), rendu obligatoire en avril-mai 1941, les nazis évitent de laisser ensemble les Arbeitsmänner originaires des territoires annexés de fait. Le but de Wagner et de Bürckel est de les immerger dans l’atmosphère du Reich afin d’accélérer leur germanisation. Pour beaucoup, le RAD a déjà un avant-goût de ce qui les attend à l’armée : sport, exercices paramilitaires, travaux au profit de l’effort de guerre, comme la construction d’aérodromes ; et tâches d’intérêt général, dans l’agriculture, l’industrie ou la sécurité civile. L’éloignement et le sentiment de se retrouver en terre étrangère est une source d’angoisse pour des jeunes gens qui sortent à peine de l’adolescence. Si quelques-uns adhèrent à l’idéologie qui leur est inculquée, ce sont le sentiment de la résignation et l’attente de jours meilleurs qui dominent chez la plupart. Au quotidien, cependant, des liens de camaraderie se nouent forcément entre jeunes de dix-sept ou dix-huit ans partageant le même sort, quelle que soit leur région d’origine.
Les réfractaires sont nombreux car l’introduction du RAD est considérée comme le premier pas vers la conscription. Les jeunes gens astreints au service du Travail sont donc confrontés à des problèmes de conscience. Fuir ou se cacher expose en effet le reste de la famille à des représailles. Malgré tout, c’est une véritable mutinerie que les autorités ont à affronter le 18 février 1943. Le train qui conduit les recrues du RAD de Sarrebourg à Sarreguemines est complètement mis à sac, expression d’une rage impuissante. Neuf meneurs, arrêtés par la Gestapo, sont condamnés à de lourdes peines par le tribunal de Zweibrücken (Deux-Ponts), au Palatinat.
À partir de l’été de 1942, le RAD devient l’antichambre de la Wehrmacht. Dans ses discours, Wagner prépare des esprits déjà résignés à une mesure inéluctable : « Qui veut vivre demain doit combattre aujourd’hui avec nous », proclame-t-il le 15 juillet. Le décret est promulgué à Strasbourg le 25 août : « L’obligation militaire dans l’armée allemande est introduite pour les personnes de race allemande en Alsace qui appartiennent aux classes qui seront désignées ultérieurement. » Les jeunes gens nés en 1922, à jour de leur RAD, sont convoqués devant le conseil de révision à partir du 3 septembre. En tout, environ 100 000 Alsaciens des classes 1908 à 1927 subissent les conséquences de ce décret, 62 000 dans le Bas-Rhin et 38 000 dans le Haut-Rhin. Pour Wagner, la conscription est d’abord une décision politique. « Si le Führer, déclare-t-il, permet aux Alsaciens de se battre dans la victorieuse armée allemande, c’est qu’il s’agit d’un témoignage de confiance pour l’Alsace. » L’incorporation de force apparaît comme la clé de voûte de l’édifice de nazification ; et il en va de même pour Bürckel en Moselle, où elle est décrétée dès le 19 août 1942 et concerne au total 30 000 Lorrains des classes 1914 à 1927. Par souci de respecter un semblant de « légalité », la nationalité allemande est octroyée d’office à tous les mobilisés membres de la Deutsche Volksgemeinschaft, c’est-à-dire considérés comme « Allemands ethniques ». Des milliers de jeunes filles sont également astreintes au RAD, et parfois ensuite versées au Kriegshilfsdienst (KHD) comme auxiliaires de la Wehrmacht dans l’administration, le service de santé et même la DCA. À côté de ces Malgré-nous et Malgré-elles, la région a aussi compté quelque 3 000 engagés volontaires.
L’incorporation de force apparaît aux yeux des populations comme une trahison et l’Alsacien nazi Robert Ernst, Oberbürgermeister (maire) de Strasbourg, focalise ce ressentiment. N’a-t-il pas, au moment de la libération par les Allemands des prisonniers de guerre alsaciens et mosellans de l’armée française, à l’automne 1940, plusieurs fois répété : « Retournez tranquillement chez vous. Le Reich n’a pas besoin de vous pour terminer victorieusement la guerre. Si jamais on était obligé de vous appeler, la cause allemande serait déjà perdue ! » Pour protester contre la conscription, Ernst démissionne et il reprend du service comme sous-officier sur le front de l’Est. Toutefois, il appelle les jeunes Alsaciens à faire preuve de loyauté et de courage ; et, d’ailleurs, il revient vite à Strasbourg.
Le parcours des incorporés de force commence par le conseil de révision. Et dès ce moment sont mises en place, comme pour le RAD, des stratégies d’évitement, dont le passage en France ou en Suisse, pays qui ne constituent pas toujours le refuge espéré. Au-delà des récalcitrants et des insoumis, c’est leur famille qui est promise à un sort rigoureux selon le principe de la responsabilité du clan (Sippenhaftung). En Alsace les transplantations (Umsiedlungen) des parents, frères et sœurs dans le Reich, en Silésie ou en ex-Tchécoslovaquie, suivies de la confiscation de leurs biens, commencent dès septembre 1942. En Lorraine, Bürckel envisage d’abord de se débarrasser « en douceur » des éléments francophiles militants qui auraient été oubliés lors de la phase d’expulsions massives de 1940. Le 5 septembre 1942, il autorise les Lorrains désireux d’émigrer en France à s’inscrire sur des listes, mais il revient sur sa décision dès le 10 devant l’afflux des demandes. Des transplantations plus ou moins ciblées sont alors ordonnées.
Si le souci de protéger la famille est récurrent chez les Malgré-nous, beaucoup toutefois tentent d’obtenir des certificats médicaux d’exemption de complaisance, voire se rendent malades à dessein ou se mutilent ; d’autres ne se présentent pas au conseil de révision ou désertent au cours d’une permission, vivant ensuite dans une dangereuse clandestinité, mais bénéficiant très souvent de la solidarité de la famille et du voisinage. La répression s’abat néanmoins sur eux. Incarcération, déportation, bataillon disciplinaire, voire peloton d’exécution, comme pour treize jeunes gens de Ballersdorf (Haut-Rhin), au camp de concentration de Natzweiler-Struthof en février 1943 : voilà ce qui attend réfractaires et évadés qui retombent aux mains des autorités.
Dans ces conditions, le plus grand nombre se soumet à l’inéluctable et partage le sort des troupes allemandes, au sein desquelles la variété des parcours est très grande. On trouve des Alsaciens-Mosellans aussi bien dans l’infanterie, dans l’artillerie, dans le génie, dans la cavalerie, dans la Luftwaffe, la Kriegsmarine, que dans le service de santé, la Hilfspolizei, l’organisation Todt, le NSKK ou encore la Feldgendarmerie ; et, pour les Alsaciens seulement, dans les Waffen SS. Les plus jeunes, âgés d’à peine seize ans, deviennent Flakhelfer (auxiliaires de la DCA). À la fin de la guerre, la mobilisation prend la forme du Volkssturm ou, de manière plus informelle, de réquisitions d’adolescents et de vétérans pour creuser des fossés antichars et construire des fortifications de campagne.
Au point de vue géographique les incorporés de force sont répartis de la Scandinavie jusqu’à la Crète et aux Cyclades, de l’Atlantique jusqu’au Caucase, en passant – car le gros de la Wehrmacht s’y trouve engagé – par l’Union Soviétique, de la mer Blanche à la mer Noire. Là ils affrontent l’Armée rouge, mais aussi les partisans. On les rencontre sur tous les autres fronts. Beaucoup sont envoyés dans les Balkans, où ils luttent contre les résistances yougoslaves, grecques et albanaises ; en Europe centrale et orientale (Roumanie, Hongrie, Bulgarie), dans les Pays baltes ; mais aussi en Europe occidentale et septentrionale : Italie, Belgique, Luxembourg, Pays-Bas, Danemark, Finlande et Norvège, jusqu’au-delà du cercle polaire. En 1944-1945 beaucoup combattent en Allemagne et en Autriche. En France, certains sont tués au cours de la Libération, notamment en Normandie et en Alsace. Évadés ou prisonniers, on les trouve en captivité aux quatre coins de l’URSS, mais tout particulièrement à Tambov, grand camp de rassemblement en Russie. D’autres sont internés dans toute l’Europe, surtout en Allemagne, mais aussi au Royaume-Uni, aux États-Unis, au Canada et même en France, en particulier par les Américains à Chalon-sur-Saône et à La Flèche – Thorée-les-Pins (Sarthe).
Après la guerre, trois associations portent les revendications des anciens incorporés de force : les Malgré-nous de Moselle, l’association des évadés et incorporés de force (ADEIF) du Haut-Rhin et l’ADEIF du Bas-Rhin. Pendant plus de dix ans ces groupements se battent d’abord pour obtenir le retour des disparus, en se heurtant à la force d’inertie des autorités soviétiques et à une certaine indifférence gênée de la part des autorités françaises pour des soldats ayant porté l’uniforme de l’ennemi, le tout sur fond de présence de ministres communistes au sein du gouvernement. Le dernier « manquant » ne revient qu’en 1955, plus de 10 000 autres sont déclarés « non-rentrés ». Tous sont « morts pour la France » car victimes d’un crime de guerre nazi : l’incorporation de force.
Le combat pour des compensations financières, ensuite, est très sinueux puisqu’il n’aboutit qu’en 1984 avec la création de la fondation « Entente franco-allemande », chargée de verser les fonds débloqués à la suite d’un accord entre la France et l’Allemagne fédérale. Pour les anciens du seul RAD, notamment les femmes, l’attente est plus longue encore puisque leur droit à pension n’est reconnu qu’en 2008.
Les revendications mémorielles, portées par les trois associations départementales, et les deux associations des anciens de Tambov, pas toujours d’accord entre elles, constituent le dernier volet, évidemment le plus sensible, de leur activité. Dans les années 1950 les relations entre l’Alsace-Moselle et le reste de la France sont placées sous le signe de l’incompréhension : en 1953 le procès de Bordeaux provoque un malaise durable. Les juges condamnent lourdement treize soldats alsaciens de la division SS Das Reich impliqués dans le massacre d’Oradour le 10 juin 1944 en refusant de prendre en compte leur caractère d’incorporés de force. Si cette décision satisfait le Limousin, elle indigne en revanche l’Alsace, pour qui ces jeunes sont doublement victimes : d’abord des nazis, ensuite de la justice de leur propre pays. L’affaire se termine par une amnistie des condamnés votée par le Parlement, mais certaines tensions demeurent.
Dans les années 1990-2000 l’ADEIF et les Malgré-nous de Moselle réclament une déclaration solennelle de « repentance » de la part du président de la République pour « l’abandon » des incorporés de force par leurs compatriotes, du même type que celles formulées sur la question de la déportation des Juifs ou sur celle de l’esclavage. En attendant, est inauguré en 2005 à Schirmeck le Mémorial Alsace-Moselle. La demande de reconnaissance des anciens est toutefois satisfaite par deux déclarations du président Nicolas Sarkozy sur les souffrances des Malgré-nous, l’une à Paris sous l’Arc de Triomphe le 11 novembre 2009, aux côtés de la chancelière allemande Angela Merkel ; l’autre, plus appuyée encore, à Colmar le 8 mai 2010. La « tragédie » des Malgré-nous d’Alsace-Moselle doit être « reconnue et enseignée », déclare à son tour, le 23 novembre 2024, lors de la commémoration du 80e anniversaire de la libération de Strasbourg, le président Emmanuel Macron. Pour inscrire ces hommages dans la pierre, les collectivités territoriales décident de la construction à Schirmeck d’un Mur des noms de toutes les victimes alsaciennes et mosellanes de la Seconde Guerre mondiale. À la suite de polémiques sur la nature du monument et sur les noms à y inscrire, un nouveau projet débouche sur la construction d’un petit bâtiment dans lequel la liste des noms n’est plus consultable que de manière virtuelle, et qui doit être inauguré en 2026.
De nombreux autres lieux de mémoire existent en Alsace-Moselle, comme la croix du Mont National à Obernai, où des commémorations sont organisées tous les mois d’août ; les statues en hommage aux Malgré-nous à Mulhouse et à Wintzenheim, entre autres ; de nombreuses plaques sur les monuments aux morts, ou une salle qui leur est dédiée au musée de Phalsbourg.
Depuis 2025, en commençant par la Lettonie et l’Arménie, des plaques sont installées par le Souvenir Français dans les cimetières allemands où certains d’entre eux sont enterrés. Une plaque en leur mémoire doit également être apposée à l’Hôtel des Invalides. Mal connus, les incorporés de force l’étaient sans aucun doute à la Libération, mais ce n’est plus le cas aujourd’hui ; mal compris, c’est un autre problème. En tout cas, nombreux sont ceux qui ont publié leurs souvenirs pour y raconter leur expérience ; et plusieurs ouvrages et travaux universitaires leur sont consacrés.
Région des marges de la France et de l’Allemagne, enjeu constant de disputes et de guerres entre ces deux pays entre 1870 et 1945, l’Alsace-Moselle est devenue un cas d’école : le symbole de la réconciliation franco-allemande dans le cadre de la construction de l’Europe, dont Strasbourg est l’une des capitales. Dans le chœur de la Cathédrale trône le vitrail de Notre-Dame de la Paix, voulu par Mgr Jean Julien Weber (1888-1981), un évêque qui avait la particularité d’être né en Alsace allemande, mais d’avoir fait les deux guerres mondiales comme officier de l’armée française.
Dans cette rubrique sont présentées les initiatives mémorielles des associations qui œuvrent en partenariat avec le Souvenir Français. 1 – Associations d’anciens combattants, de décorés ou de militaires développant des activités mémorielles Fédération Nationale des Combattants, Prisonniers de Guerre et Combattants d’Algérie, Tunisie, Maroc Plus d’infos : https://www.fncpg-catm.org/ Contact : fncpg@fncpg-catm.org Confédération Nationale des Retraités Militaires Plus […]
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