Le 20 novembre dernier a été organisé par le comité de Metz fédéré, et le consistoire israélite du Luxembourg et de Moselle, un déplacement mémoriel aux camps d’Auschwitz 1 et Auschwitz-Birkenau.
Pour certains, c’était un pèlerinage qu’ils faisaient pour la première fois.
Pour d’autres, c’est le devoir de mémoire, celui qui anime le Souvenir Français.
Pour ma part, j’y suis allé avec ma fille de 18 ans car la jeunesse est notre avenir et elle doit connaître son passé.
» Un peuple qui oublie son passé est condamné à le revivre » W. CHURCHILL.
Après quelques heures d’avion et de bus, nous sommes arrivés à Auschwitz 1. La visite commence par un couloir en béton où résonnent d’une voix froide le prénom et le nom de chaque personne tuée par les nazis dans le camp. Sortis de là, on arrive sur le portail d’entrée avec son inscription « Arbeit Macht Frei ». S’ensuit une visite des bâtiments où sont exposés photos, objets personnels, cheveux, valises. A la sortie d’un bâtiment, nous sommes arrivés dans la cour des fusillés, pas très loin du bâtiment où le docteur MENGELE faisait souffrir les prisonniers. La visite d’Auschwitz 1 se termina par la place où fut pendu Rudolf HESS, la chambre à gaz et le four.
Départ en bus pour Auschwitz-Birkenau.
Arrivés sur place, de nouveau le choc devant ce bâtiment par où les trains arrivaient.
Nous marchons le long du quai, celui-là même où des humains étaient triés comme du bétail.
Il reste encore un wagon sur les rails. On essaye d’imaginer mais l’effroi nous en empêche.
L’étendu du camp est impressionnante. Du côté des hommes, il ne reste plus que les cheminées des baraquements. Au bout du quai, se trouve le Monument aux Morts où nos amis de confession juive ont pu faire une prière pour les disparus(e)s.
Visite du camp des femmes à gauche, les baraquements sont encore debout, sauf au début où se trouvait un immense bâtiment qui contenait la fosse. C’était là où les personnes devaient se déshabiller avant de se rendre dans la chambre à gaz et les fours crématoires. Les nazis l’ont détruit à l’arrivée des Soviétiques. Dans les baraquements, nous avons pu nous rendre compte des conditions de vie de ces femmes.
Puis le retour, chacun perdu dans ses pensées avec le sentiment qu’il fallait y aller.
« A nous le souvenir, à eux l’immortalité »
Mr Gérald FARINE, DGA Metz Grande ceinture