La dernière guerre de Vendée La duchesse de Berry et les légitimistes 1830-1840 de Laurent Morival
Avant de repérer les principaux acteurs de la légitimité, les faits recueillis rendent compte d’une opposition multiforme qui trouve une expression politique. Ensuite, l’objectif est de montrer comment les « insoumis » à l’armée et des ruraux se sont mêlés à l’épopée de la duchesse de Berry, dont l’échec était prévisible avant même la tentative de soulèvement de juin 1832. A partir du début du mois de juin 1832, la répression s’accentue dans le cadre de l’état de siège, puis elle trouve une nouvelle orientation sous la responsabilité de Paulze d’lvoy, préfet de la Vendée de 1833 à 1841. Durant cette période, l’autorité préfectorale s’est affermie. Les actes de la « chouannerie » deviennent de plus en plus rares. Quelques « insoumis » à l’armée échappent à la répression. Ils ne vivent pas isolés. Ils sont soutenus par la famille, les voisins, les nobles locaux mais aussi par les réseaux clandestins. Les années 1835-1836 marquent alors un tournant. La violence disparaît progressivement. Les autorités n’envisagent plus avec sévérité les actions isolées. La répression s’estompe. Les mesures de clémence judiciaire permettent d’envisager une forme de réconciliation. Les crises économiques et politiques des années 1839-1840, en France, n’affectent pas la Vendée. Aucun trouble sérieux n’apparaît. Mais le département n’est pas pour autant pacifié. Les autorités restent vigilantes. Au moindre incident, l’imaginaire répressif l’emporte. Cette fin de décennie permet cependant d’envisager la pacification. Mais le légitimisme reste une valeur. Toutefois les ruraux ne prennent plus les armes et la noblesse légitimiste trouve une autre voie d’opposition dans l’écriture pour justifier l’échec de 1832 et commence à s’impliquerdans le domaine économique, afin de rentrer en compétition avec les libéraux.
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Depuis 1959, la Société Française d’Histoire des Hôpitaux organise en partenariat avec l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris un concours destiné à encourager la connaissance de l’histoire des hôpitaux, et plus largement celle de l’assistance, de la bienfaisance et de la charité, aux origines de l’institution hospitalière.
Cette année, La cité silencieuse – Strasbourg-Clairvivre (1939-1945) de Christophe Woehrlé s’est vu distingué par la Médaille d’or de la Société Française d’Histoire des Hôpitaux.
Strasbourg, The silent city (la cité silencieuse), ainsi nommée par la BBC en raison de l’évacuation quasi totale de ses habitants en septembre 1939, est le pendant de Clairvivre, sanatorium, lieu de repli, de silence et de soins pour tuberculeux.
L’histoire de Clairvivre pendant la guerre est exceptionnelle. Elle permet de porter un regard nouveau sur l’évacuation des Alsaciens en Périgord et aide à comprendre comment se sont organisées au niveau local la Résistance ainsi que la cache des juifs et des réfractaires au service du travail obligatoire. Elle est un hommage à des gens ordinaires, pris dans le tourment de la guerre, petites gens et médecins… C’est aussi l’histoire d’un homme, Marc Lucius, oublié de l’histoire, fonctionnaire dévoué à la cause des siens, de son institution et de sa patrie.
Clairvivre – lieu de repli de l’hôpital et des Hospices civils de Strasbourg – et son cimetière des Alsaciens constituent le point de départ d’une étude née de la rencontre entre Christophe Woehrle, docteur en histoire contemporaine à l’université de Bamberg (Allemagne) et Serge Barcellini, président général du Souvenir Français. La recherche s’appuie sur la consultation de fonds d’archives privés et publics ainsi que de témoignages recueillis tant en France qu’à l’étranger (Suisse, Allemagne, Autriche, Pologne et Israël).
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Pèlerinage D-Dayde Jean-Paul Gleize
Parti de Vaison-la-Romaine, l’auteur s’est lancé le défit de rejoindre les plages de débarquement à pied. 1000 kilomètres pour se souvenir, honorer, soutenir et se recueillir. Une marche en l’honneur de ceux qui, par leur sang versé, ont rendu cette ode à la liberté possible. Outre la piqûre de rappel pour le devoir de mémoire, l’auteur démontre ici qu’une aventure peut être à la portée de tous, sans partir au bout du monde. Un bâton comme tout compagnon et un sac sur le dos, il nous fait partager ses rencontres, ses anecdotes et ses réflexions qui vont jalonner ce pèlerinage. Un journal de route qui pourrait inspirer ceux qui pensent que la chose est difficile, sans avoir osé franchir le pas.
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De la Nuit à l’Aurore – des lycéens dans la guerre 1939-1945 préface d’Alain Decaux
Cet ouvrage collectif publié en 1995 est l’aboutissement des travaux réalisés par les anciens lycéens et élèves-maîtres (ex-normaliens) du lycée Anatole Le Braz de Saint-Brieuc (Côtes d’Armor). Victimes, acteurs, et témoins de cette période noire de l’Occupation, ils ont assisté le 10 décembre 1993 au Cinquantenaire de l’arrestation de 21 élèves des classes terminales et de premières, cérémonie organisée dans la cour d’honneur du lycée-collège où se dresse la stèle en hommage aux 81 disparus sous le joug nazi. C’est en effet le vendredi 10 décembre 1943 que les troupes occupantes ont investi l’établissement briochin, et procédé à cette funeste opération d’emprisonnement, vers un destin tragique, dont celui de l’exécution au Mont Valérien pour trois d’entre eux : Pierre Le Cornec, Georges Geffroy, Yves Salaün.
Un ouvrage unique en Bretagne, le second au plan national, rédigé au lendemain du cinquantenaire par une vingtaine de coauteurs bénévoles, sous la coordination du professeur d’histoire Georges Le Moël, il n’est pas qu’une collecte de souvenirs. L’ouvrage contient une masse de documents originaux, des témoignages, illustrés, au terme d’une année d’échanges, de séances hebdomadaires relatives aux vérifications aussi nécessaires qu’utiles. « Pour témoigner et non pour juger » tel a été l’objectif de ce devoir de mémoire en l’honneur de l’« Etablissement qui a payé une large contribution à la Patrie pendant la guerre 1939-1945.
383 pages. Prix : 20 euros (+ 5 E par envoi postal)
Pour soutenir cet ouvrage : Contacter l’Association des anciens élèves des lycées-collèges d’Anatole Le Braz et de Renan – 46 rue du 71èRI- 22000 Saint-Brieuc et/ou à Monsieur Georges Le Moël – 17 rue Clemenceau 22950 Trégueux.
Contact : georges.lemoel@orange.fr
Monte Cassino, la campagne d’Italie de 1943 -1945
Un groupe Facebook vient d’être créé dans le but de regrouper les récits, témoignages, documents sur la bataille de Monte Cassino et la Campagne d’Italie, et un peu plus particulièrement sur l’Armée Française.
A l’origine, se trouve la collecte d’archives familiales et militaires de Noé LIMBERT, Maréchal des Logis de la 3ème RSAR tombé le 4 février 1944 dans la région de Cassino décoré à titre posthume de la Croix de Guerre avec palme.
Pour en savoir plus : https://www.facebook.com/groups/montecassino/
Un trou dans la mémoire, un spectacle de William Dreyfus
La spoliation d’une famille juive pendant la Seconde Guerre mondiale, par les Allemands et par ses propres membres. La quête d’un homme à la recherche de son passé, avec en toile de fond les conséquences de la grande Histoire sur l’histoire familiale.
Pendant le confinement, vous pouvez visionner une vidéo du spectacle en accès libre : https://vimeo.com/274171144
Garder une trace de notre confinement est le but du projet artistique et collaboratif lancé par Gabrielle Thierry, membre du conseil d’administration du Souvenir Français. Il s’intitule #dessinetafenetre. Aujourd’hui la fenêtre a changé de statut. Elle est devenue le lieu de nos expressions, manifestations et attentes. Le site dessinetafenetre présente les dessins des fenêtres de France et d’ailleurs. Collaboratif, le site permet à chaque confiné de télécharger son dessin de la vue de sa fenêtre. Pour certains, il s’agit d’une forme de voyage, pour d’autres, les dessins nous rassemblent et nous ressemblent.
Pour en savoir plus : www.dessinetafenetre.org
Des dégradations au mémorial de Thiepval
Les équipes de la Commonwealth War Graves Commission (CWGC), chargées d’entretenir le mémorial franco-britannique de Thiepval, près d’Albert (Somme), ont fait la découverte des dégradations le 14 avril. Les vandales auraient mis feu à la boîte contenant les registres de condoléances.
Le camp d’internement de la Seconde Guerre mondiale de Voves (Eure-et-Loir) vandalisé pendant le confinement
Les piquets servant à protéger des rosiers dédiés aux déportés ont été arrachés du site du camp d’internement de Voves. Les portes de la baraque ont par ailleurs été forcées, et le vasistas du wagon de déportation ouvert. Une plainte a été déposée par le président du comité du souvenir du camp de Voves.
La mémoire roulante de la Grande Guerre La cuisine roulante, modèle 1916 (Crédit : Musée de la Grande Guerre de Meaux). Au tout début du 20e siècle, les cuisines dites roulantes apparaissent dans l’armée française. Les régiments tricolores ne figurent pas au rang d’exception dans cette avancée technologique. En effet, nos voisins britanniques et allemands, […]
Voir l'article >Guillaume Marquet, 43 ans, est originaire de Saumur dans le Maine-et-Loire. Cuisinier depuis 2001 (soit 23 ans) au sein du ministère des Armées sur le Quartier Aboville de Poitiers (état-major de la 9e BIMA), il appartient au Groupement de soutien de la base de Défense de Poitiers-Saint-Maixent. Il est également médaillé d’or aux Olympiades culinaires […]
Voir l'article >Les initiatives de transmission Les dépôts de drapeaux En France Délégation Ville Activité Date Pour en savoir plus Oise (60) Beauvais Dépôt du drapeau des fils et filles de morts pour la France au lycée du Saint-Esprit 7 novembre Déléguée générale de l’association le Souvenir Français pour l’Oise : Chrystèle Defert chrysdefert@gmail.comPrésident du comité de […]
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