On aime, on soutient…

26 janvier 2018

La mémoire à travers le livre

 

Journal de guerre du sergent Lucien Botrel 1914-1918 transcrit, annoté et commenté par Eric Daubard

Le témoignage du sergent Lucien Botrel nous permet d’appréhender certains aspects encore méconnus de la Première Guerre mondiale. Témoin et acteur de cette terrible boucherie, il relate le quotidien dur et ennuyeux des soldats en première ligne, qui s’impatientent pour des nouvelles, des colis et leur retour en France. Ce journal fort bien écrit et dénué de toute haine à l’encontre de l’ennemi offre par le biais de l’écriture et de la photographie, une bouffée d’air pur dans un contexte inquiétant.

Lucien BOTREL (1887-1981) fut rappelé en 1914. Ce Breton originaire de Broons devint alors un chroniqueur avisé de toute la guerre, y compris lors de sa captivité. Mais surtout, en photographe amateur, il sut nous rapporter de véritables clichés photographiques et utiliser son coup d’oeil avisé pour transformer les mots décrivant ce qui se déroulait devant ses yeux en instantanés fidèles.

Éric DAUBARD, professeur d’allemand titulaire d’un D.E.A. de civilisation de Paris IV Sorbonne, s’est spécialisé dans la phaléristique. Président du comité de Fontainebleau et correspondant académique du Souvenir Français pour la Seine-et-Marne, il est membre de l’amicale des plénipotentiaires de l’Armée allemande en France, du comité scientifique de l’Observatoire des relations franco-allemandes pour la construction européenne et du jury du concours de la Résistance et la Déportation.

 

Pour soutenir cet ouvrage : http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=58530

Les maudits du STO au cœur du Troisième Reich par Fabien Lemaire

A partir de témoignages inédits recueillis par l’auteur, ce livre traite du Service du Travail Obligatoire en Allemagne (STO). Pendant les 25 ans qui suivirent l’Armistice, on ne parla pas du STO et on  ignora tous ceux qui en furent les victimes. Ces oubliés et mal-aimés de l’histoire (souvent assimilés à des collaborateurs) ont toujours éprouvé des difficultés à parler de leur vécu au milieu de la population allemande sous les bombes alliées. L’auteur brise un tabou et vous invite à faire preuve de discernement.

Pour soutenir cet ouvrage : http://printer-service.be/content/livre-les-maudits-du-sto

Contact : fabien.lemaire.0404@gmail.com

 

Dassault, de Marcel à Serge par Claude Carlier

De l’hélice Éclair de la Première Guerre mondiale au Rafale du XXIe siècle, des avions de transport des années 1930 aux avions d’affaires Falcon, de l’électronique à l’informatique, en passant par la banque, la presse, le cinéma, l’immobilier, la viticulture, sans oublier la politique, Marcel et Serge Dassault incarnent un siècle de passion d’entreprendre, cas unique au monde.

Qu’en est-il de leur enfance, de leur éducation, des drames de la guerre ? Quelle est leur vie quotidienne ? Comment ont-ils bâti un tel empire industriel ? Quels défis ont-ils relevé ? Quels sont leurs réussites mais aussi leurs échecs ? Quelles sont leurs idées politiques et sociales ? Plusieurs « affaires » politiques, industrielles, juridiques, familiales ont émaillé leur vie. Quelles ont été leurs conséquences ?

L’auteur, le président du comité du Souvenir Français de Montpellier, répond à toutes ces questions à l’issue d’importantes recherches dans les archives publiques et privées, qui ont permis de découvrir des éléments inédits, mais aussi grâce à des entretiens avec des membres de la famille Dassault, des personnalités politiques et industrielles, des collaborateurs, des partenaires, des concurrents, des amis, des adversaires de deux hommes très différents dans leurs comportements, mais beaucoup plus proches qu’il n’y paraît.

Pour soutenir cet ouvrage : http://www.editions-perrin.fr/livre/dassault/9782262070366

Contact : Claude Carlier, 110144@free.fr

 

La mémoire à travers le spectacle

 

L’Homme de boue

L’Homme de Boue, un seul-en-scène, plein de passion et de dynamisme, est un spectacle créé à partir de véritables lettres de poilus de la Grande Guerre.

Partir pour ce qui ne devait être qu’une courte bataille, gagnée d’avance et se rendre compte  que Non, on ne sera pas rentré pour Noël. Non, on n’est pas si immortel que ça et les camarades éventrés à côté de soi non plus.

Non, ce n’est rien de ce qu’on a pu nous faire croire. Alors comment se sentir vivant? Ne pas se déshumaniser à force de faire de l’horreur son quotidien? Penser à l’avenir semble tellement difficile, tellement surréaliste.

Heureusement, il y a le vin, le pinard comme on l’appelle et puis fumer quand on peut encore. On rêve de plats bien garnis et préparés avec amour qu’on pourrait déguster au coin de la cheminée d’une maison chaleureuse. En attendant, on a de la soupe… enfin ceux qui ont de l’imagination appellent cela de la soupe.

Après une formidable tournée en Métropole, la pièce a retenu l’attention des directeurs de La Manufacture des Abbesses où elle a joué deux mois. Elle cherche désormais de nouvelles salles de spectacles.

L’Homme de Boue est adapté à des représentations scolaires, pour des enfants à partir de 11 ans, et peut être accompagné d’une rencontre/échange avec l’équipe.

Pour soutenir cet ouvrage, contacter : Océane Pivoteau, metteure en scène, oceane.pivoteau@gmail.com

 

La mémoire à travers l’exposition

 

Jean Gabin dans la guerre (1939-1945) au Musée du General Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris – Musée Jean Moulin

Pendant la guerre, l’icône de cinéma, Jean Gabin, troque sa légendaire casquette contre celle de fusilier marin. Engagé volontaire dans les Forces Françaises Combattantes en avril 1943, il rejoint la division Leclerc qu’il ne quittera pas, de Royan à Berchtesgaden.

L’exposition documentaire « Jean Gabin dans la guerre 1939-1945 », réalisée par la Société des Amis du Musée Jean Gabin en partenariat avec le conseil départemental du Val d’Oise, sera présentée à partir du 5 septembre au Musée du Général Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris – Musée Jean Moulin.

Des photographies d’époque mais également des objets personnels et militaires, brossent le portrait du second maître Jean Moncorgé, alias Jean Gabin, pour qui « la guerre, c’est pas du cinéma ».

Jean Gabin est une star de cinéma quand l’annonce de la guerre en juillet 1939 interrompt le tournage de son dernier film, Remorques. Réfugié en zone sud, il fait l’objet d’un chantage des Allemands qui veulent le voir incarner la collaboration à l’écran. L’acteur quitte alors la France pour les Etats-Unis où il soutient l’effort de guerre aux côtés de « La Grande » Marlène Dietrich. Mais à l’instar de L’Imposteur, rôle qu’il incarne sur demande du Général De Gaulle pour servir la propagande de la France Libre, Gabin prend conscience qu’il ne peut plus être qu’un soldat fictif. En janvier 1944, il s’engage dans les Forces Françaises Combattantes et troque sa légendaire casquette contre celle de fusilier-marin. Après une première bataille à bord de l’Elorn au large de l’Afrique du Nord, il devient instructeur puis conducteur dans la 2e division blindée du  char «  le Souffleur II » qu’il ne quittera pas, de la libération de Royan aux portes du nid d’aigle d’Hitler à Berchtesgaden.

Composée d’une série de panneaux et d’une sélection de pièces des musées Jean Gabin et du Musée du Général Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris – Musée Jean Moulin, l’exposition est issue de l’ouvrage de Patrick Glâtre « Jean Moncorgé-Gabin, acteur de la libération de Royan » (éd. Bonne Anse 2015).

Jusqu’au 18 Février 2018, entrée libre.

Pour en savoir plus : http://www.museesleclercmoulin.paris.fr/fr/les-expositions/jean-gabin-dans-la-guerre-1939-1945

La mémoire à travers le net

 

1 jour – 1 poilu

Depuis quatre ans, Jean-Michel Gilot indexe un poilu par jour afin d’inventorier et compléter les fiches signalétiques de chacun de 1 325 290 soldats « Mort pour la France » pendant la Grande Guerre. Par le biais des réseaux sociaux, il a lancé un projet collaboratif auquel participent 2 300 internautes. Ce travail enrichit les fiches visibles sur le site du Ministère des Armées Mémoire des hommes, en transcrivant les fiches écrites à la main. Au-delà du progrès dans la connaissance qu’il doit permettre d’accompagner et d’accélérer, le projet « 1 Jour – 1 Poilu » comporte aussi une dimension mémorielle. Jean-Michel Gilot rappelle que derrière chaque fiche, il y a un homme (et même parfois une femme), et derrière chaque homme, une histoire de vie. De fait, transcrire n’est pas toujours seulement transcrire. Chaque « tweet» enregistrant une transcription représente également une forme d’hommage quotidien rendu aux victimes tout au long des 1563 jours de commémoration du conflit.

Pour soutenir cette initiative : https://www.facebook.com/1jour1poilu/posts/1664041217141952

Contact : contact@1jour1poilu.com

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