Francis Simon, un passionné de
France injustement oublié
Le
26 novembre 1916, Francis Simon
déclarait: « Pourquoi la France n’ouvrirait-elle
pas les portes du Panthéon à l’un de ces
combattants ignorés morts bravement pour la
Patrie, avec pour inscription sur la pierre, deux
mots : un soldat – deux dates 1914-1917 ? Cette
inhumation d’un simple soldat sous ce dôme où
reposent tant de gloires et de génies, serait
comme un symbole, et, de plus, un hommage rendu à
l’armée française tout entière ! ».
Cette proposition fit son
chemin. Des parlementaires s’en emparèrent. Un
débat s’ouvrit. Les portes du Panthéon se
fermèrent à la dépouille du Soldat Inconnu mais
celles de l’Arc de Triomphe s’ouvrirent. Francis
Simon est le véritable « inventeur » de cette idée
qui symbolise notre France. Et nous pouvons
prétendre qu’au-delà de notre hexagone, Francis
Simon est celui qui lança l’idée de créer des
tombes nationales des Soldats inconnus dans toutes
les Nations du monde.
Président du Comité du
Souvenir Français de Rennes, Francis Simon ne fut
invité à Paris ni le 11 novembre 1920 lors du
transfert de la dépouille du Soldat Inconnu à
l’Arc de Triomphe, ni le 28 janvier 1921 lors de
son inhumation sous la dalle sacrée.
A
l’occasion du centenaire de ce discours fondateur,
nous avons décidé de réparer cette injustice et de
rendre à ce passionné de France sa juste place
dans notre histoire.
Le
1er novembre 2016, la quête
traditionnelle du Souvenir Français sera placée
sous les auspices de ce grand Français injustement
oublié et le 26 novembre une
importante cérémonie sera organisée à
Rennes.
Serge
BARCELLINI Contrôleur Général des
Armées Président Général du Souvenir
Français
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