Le
Droit à la Mémoire
Le
26 novembre 1916, Francis Simon, président du
comité du Souvenir Français de Rennes proposait le
transfert au Panthéon du corps d’un Soldat
inconnu.
Ce
souhait constitue un moment fondateur du Droit à
la Mémoire.
Un
siècle est passé. Le Souvenir Français renouvelle
cette exigence. Dans ce premier quart du XXIe
siècle, défendre le Droit à la Mémoire, c’est
exiger :
-
Qu’aucune tombe de Mort pour la France ne
disparaisse des cimetières français alors que
chaque jour des tombes des combattants sont
détruites et les restes des soldats mis à la fosse
commune. - Qu’aucun élève, collégien ou lycéen
ne quitte sa scolarité sans être allé, au moins
une fois, visiter un lieu de mémoire alors
qu’aujourd’hui, ces voyages mémoriels ne
s’inscrivent toujours pas dans un plan
national. - Qu’aucune association d’anciens
combattants ne disparaisse sans que ses drapeaux,
ses archives, ses monuments, stèles et plaques ne
soient sauvegardés alors que le silence s’installe
face à ces disparitions. - Que l’histoire de la
France au combat soit enseignée avec ses pages de
lumière autant qu’avec ses pages d’ombre alors que
progressivement, l’ombre prend le dessus sur la
lumière. - Que le « récit national » demeure le
fil conducteur de l’histoire enseignée aux élèves
de France alors qu’un un récit ouvert et ambitieux
est capable de susciter « une envie de France ».
C’est pour ce Droit à la
Mémoire que les milliers de bénévoles du Souvenir
Français se mobilisent chaque jour. C’est ce Droit
à la Mémoire qu’ils réaffirmeront le 26 novembre,
à l’occasion de leur première journée nationale.
Serge
BARCELLINI Contrôleur Général des Armées
(2s) Président Général de l'association
"Le Souvenir
Français"
Annexe :
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