La mémoire de la Résistance
est notre combat
L’histoire de la Résistance
est un épisode essentiel de la constitution de
notre mémoire nationale.
Longtemps sous les feux des
projecteurs, cette histoire connaît aujourd’hui
une éclipse. La Grande Guerre, à travers son
Centenaire et la Shoah à travers la mondialisation
des droits de l’Homme, placent la Résistance et
son histoire dans un oubli relatif. Or rendre
hommage aux résistants, à ces hommes et ces femmes
qui ont fait passer leur destin individuel
derrière le destin collectif de la Nation est
essentiel. Ecrire encore et encore leur histoire
est nécessaire. Se mobiliser pour les temps
commémoratifs, les cérémonies organisées sur notre
territoire afin de rappeler les combats d’un
maquis, la libération d’une commune, la fusillade
de résistants est fondamentale.
Faire vivre les drapeaux des
associations d’anciens résistants disparus est un
devoir. Sauvegarder les monuments, les stèles et
tout simplement les tombes des résistants est une
ardente obligation. Le Souvenir Français a fait de
la transmission de l’histoire de la Résistance son
combat, à travers quatre initiatives fortes
:
- L’organisation annuelle de
la remise du prix littéraire de la Résistance créé
par le Comité d’Action de la Résistance (CAR). La
cérémonie de remise des prix 2017 aura lieu en
novembre ;
- Le dépôt de drapeaux
d’associations dissoutes d’anciens résistants dans
les établissements scolaires. Après le dépôt du
drapeau du CAR au lycée Jacques Decour à Paris le
21 septembre 2016 et celui de Libération Nord au
lycée français de Kyoto le 20 mars 2017, un second
drapeau de cette association sera déposé en juin
au lycée Jean Moulin de Béziers ;
- La participation aux jurys
du Concours de la Résistance ;
- Enfin, la sauvegarde des
tombes des résistants en déshérence.
Parmi de nombreux exemples de
l’action conduite par Le Souvenir Français dans ce
domaine, l’un nous apparaît
éclairant.
En décembre 2016, la
délégation du Souvenir Français de Belgique a
sauvé la tombe de Robert Alaterre décédé en 1983 à
Namur. La concession d'une durée de trente ans
arrivait à échéance en 2013, la tombe du fondateur
du réseau Johnny allait disparaître du cimetière
belge. Grâce au Souvenir Français, sa tombe a été
prise en charge par la commune de Namur qui a
inscrit ce grand résistant au sein de son panthéon
territorial.
Une petite victoire du
Souvenir Français dans un combat sans cesse
renouvelé.
Serge
BARCELLINI Contrôleur Général des
Armées Président Général de l'association
"Le Souvenir
Français"
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