On aime, on soutient

2 avril 2019

La mémoire à travers le livre…

 

« La Nièvre et ses prisonniers de guerre (1940-1945), tome 1 : 1940, l’année terrible » Michaël Boudard

 

L’histoire des prisonniers dans la Nièvre, durant la Seconde Guerre mondiale, est méconnue. Michaël Boudard, professeur d’histoire et professeur au Service éducatif des Archives départementales de la Nièvre, a fait une véritable enquête. S’appuyant sur des documents d’archives, des actes d’état-civil, des lettres et des photographies, il raconte les histoires des prisonniers coloniaux au frontstalag ainsi que celles des prisonniers des autres lieux d’internement dans la Nièvre : Clemecy, Saint-Saulge, Saint-Amand-en-Puisaye, Alligny-Cosne, Pouilly-sur-Loire, La Charité-sur-Loire et Nevers. Cet ouvrage est édité par la délégation générale de la Nièvre du Souvenir français (10 €). La totalité de la somme des ventes est versée au Souvenir français (une partie sert aux voyages mémoriels pour les élèves du primaire et du secondaire). En vente à la librairie le Millefeuille à Clamecy (58).

Pour soutenir cet ouvrage : contacter Christian Debroux, délégué général pour la Nièvre :  03.86.68.54.36 ; 58@dgsf.fr

 

 

 

« Cimetières et lieux de mémoire du front ouest, 1914-1918 »  Christophe Thomas

 La Grande Guerre est marquée par une mort en masse sans précédent dans l’histoire militaire. L’hécatombe est telle que, dès août 1914, des milliers de corps sont perdus ou abandonnés sur les champs de bataille. Alors qu’aucune mesure n’a été prévue en dehors de l’inhumation dans des fosses communes, il faut néanmoins répondre au besoin des familles qui, à défaut de voir le corps, souhaitent que les sépultures de leurs chers disparus soient localisées pour leur permettre de faire leur deuil.

Symboles de la jeunesse sacrifiée, cimetières et nécropoles attirent aujourd’hui en grand nombre les descendants venus rendre hommage à leurs défunts et les touristes curieux de comprendre. Ces sites, véritables lieux de pèlerinage, sont aujourd’hui préservés et entretenus avec soin par les institutions nationales dédiées.

Pour soutenir cet ouvrage : http://www.orepeditions.com/1441-article-cimetieres-et-lieux-de-memoire-du-front-ouest-1914-1918.html

« La Position fortifiée de Namur (P.F.N.) en mai 1940.

Tome 1 : De 1918 au 10 mai 1940″  Jacques Vandenbroucke

En 1990, le professeur namurois Jean Baudhuin constatait : « En 1930, la Défense nationale faisait paraître un volumineux ouvrage relatant de quelle manière s’était effectuée la Défense de la Position fortifiée de Namur en août 1914. Par contre, cinquante ans après les événements de mai 1940, rien de semblable n’a encore été réalisé. » Seuls avaient été utilement publiés des témoignages de combattants dans des revues d’histoire locale et quelques monographies relatives à des ouvrages fortifiés en particulier. Une étude historique d’ensemble, faisait toujours défaut. La Position fortifiée de Namur y apparaissait alors comme le parent pauvre de l’historiographie de 1940. Or, Namur fut le théâtre de très nombreux événements associant l’armée belge, l’autorité civile et la population. Ce premier tome décrit le sort de la Position fortifiée de Namur depuis 1918 jusqu’au 10 mai 1940 inclus. Illustrées par plus de 470 documents iconographiques, souvent inédits, ces pages plongeront le lecteur au cœur de la Position fortifiée de Namur réarmée dans les années 1930 et défendue par le VIIe corps d’armée du lieutenant-général Deffontaine, destinée à briser toute offensive ennemie au centre de la Belgique. Organisation défensive, instruction des cadres et de la troupe, manœuvres de 1937 en présence de Léopold III, vie quotidienne sur le terrain durant la mobilisation, mise sur pied de guerre progressive en avril-mai 1940, alerte générale du 10 mai 1940, relations avec les Français…, autant de sujets abordés dans cet ouvrage qui dépeint également la situation générale à Namur et dans les communes limitrophes. Sans la collaboration des témoins de cette période troublée, cette synthèse n’aurait pas la même densité historique, la même empreinte humaine. Les acteurs de 1940, « ceux qui veillèrent », vous emmènent à leurs côtés pour revivre l’histoire à laquelle ils prirent part.

Docteur en histoire, ancien conservateur du Domaine Solvay-Château de La Hulpe, Jacques Vandenbroucke est historien-archiviste au Service des Archives régionales de Wallonie. Il est l’auteur d’ouvrages d’histoire locale et régionale et collabore à de nombreuses revues scientifiques.

Contact : james.vandenbroucke@gmail.com

« Les Mousses, le destin d’apprentis marins »  Michel Giard

Au fil de ces pages, Michel Giard nous fait découvrir la vie des mousses aux siècles précédents, comme ceux qui ont eu l’opportunité d’entrer à l’Ecole des Mousses de Brest. Cette année de formation leur donne la possibilité de faire carrière dans la Marine nationale. Certains ont appris leur métier en pratiquant la pêche côtière. D’autres ont connu la rude existence des pêcheurs de morue sur les bancs de Terre-Neuve ou d’Islande. Nous partons pour une navigation au long cours pour connaître un univers sans pitié pour les gamins mais aussi leurs traditions et leurs chansons.

Pour soutenir cet ouvrage : http://www.corlet-editions.com/produit/les-mousses-le-destin-dapprentis-marins/

 

 

A travers le témoignage…

L’association des Amis de la Fondation de la Résistance a mis en ligne de nombreux témoignages de résistants et de déportés ainsi que de leurs familles et de leurs camarades. Dans un premier temps l’association des Amis de la Fondation de la Résistance avait recueilli ces nombreux témoignages et les avait enregistrés sur des DVD qu’elle mettait gracieusement à la disposition des enseignants, des organismes socioculturels et de tous les passionnés par « ces années-là ».

Aujourd’hui tous ces témoignages, qui représentent près de 16 heures d’écoute, peuvent être visionnés à partir du site de l’association. Tous ces témoignages sont transcrits, par ailleurs la biographie de chaque témoin est accessible avec le clic « Voir sa biographie ».

Toutes ces femmes et ces hommes, exemples de courage, venus de toutes les régions de France, évoquent leur engagement, leur combat dans la Résistance, leur arrestation et pour certains le calvaire des camps de concentration. Toutes et tous évoquent la joie de la libération et la reconstruction de la France avec pour cadre les valeurs de la Résistance. Toutes et tous, en conclusion de leur témoignage à l’adresse de la jeunesse, font leurs ces mots de Charles de Gaulle rapportés par Pierre Lefranc : « Quand vous avez deux chemins, choisissez celui qui monte le plus haut. »

Toutes ces vidéos et la rubrique « Ne les oublions pas », avec ses 1 300 parcours de résistants, représentent une source documentaire précieuse pour les enseignants et leurs élèves lors de la préparation du Concours national de la Résistance et de la Déportation. Ces témoignages sont aussi une belle façon pour tous ceux que la mémoire de la Résistance passionne de se souvenir de ces voix dont beaucoup aujourd’hui se sont tues.

Pour visionner les témoignages : http://www.memoresist.org/temoignages/

Contact : memoresist@m-e-r.org

 

A travers le théâtre…

 

L’Homme de Boue

L’Homme de Boue, un seul-en-scène, plein de passion et de dynamisme, est un spectacle créé à partir de véritables lettres de poilus de la Grande Guerre.

L’Homme de Boue est adapté à des représentations scolaires, pour des enfants à partir de 11 ans, et peut être accompagné d’une rencontre/échange avec l’équipe.

Après une tournée en Guyane, la troupe s’envole pour la Nouvelle-Zélande en avril. Sur un montant de départ de plus de 40 000 €, il leur manque encore une petite somme pour partir dans de bonnes conditions mais surtout proposer des billets pour les représentations à un tarif abordable et rajouter des dates.

Pour soutenir cette initiative :  https://www.gofundme.com/l039homme-de-boue-repart-a-l039aventure

contact: oceane.pivoteau@gmail.com

 

 

39-45 : La Collecte par le musée de la Résistance et de la Déportation de Besançon

Le musée de la Résistance et de la Déportation de Besançon est à la recherche d’archives, d’objets, de photographies et d’œuvres d’art liés à la Seconde Guerre mondiale.

L’équipe du musée est à la recherche :

–  Des éléments liés à l’enfance durant la Seconde Guerre mondiale ;

– Des éléments illustratifs du nazisme, de la persécution et de la déportation des Juifs (spoliation, enfants cachés) et des déportés NN (Nacht und Nebel, Nuit et Brouillard);

–  Des éléments illustratifs de la Résistance en Franche-Comté ;

–  Des témoignages d’attitudes diverses durant l’Occupation (manifestations, témoignages de soutien, entraide, solidarité mais aussi dénonciations, etc.) ;

– Des écrits : journaux intimes durant l’Occupation mais aussi écrire pour s’engager, dénoncer, communiquer et résister ;

– Des éléments illustratifs de la vie quotidienne sous l’Occupation en Franche-Comté (se nourrir, se déplacer, se vêtir) ;

– Des éléments qui témoignent des interactions franco-suisses durant l’Occupation (sauvetages, passages et organisations de passeurs) ;

–  Des éléments illustratifs de la captivité de prisonniers de guerre à la citadelle de 1944 à 1948

–  L’art concentrationnaire : de la littérature, des peintures, dessins et sculptures réalisés en prison, en camp d’internement ou de concentration.

Collecte des archives et d’objets jusqu’en juin 2019.

Pour soutenir cette collecte : http://www.citadelle.com/fr/le-musee-de-la-resistance-et-de-la-deportation.html

Contact : aurelie.cousin@citadelle.besancon.fr

 

On appelle à la vigilance…

 

Article paru dans Le Figaro

Une profanation tous les deux jours en France Par  Christophe Cornevin  Publié le 22/09/2010 à 23:04

Les cimetières et lieux de culte catholiques demeurent les plus visés.

Croix renversées et souillées de symboles nazis au sanctuaire dédié à la Vierge Marie à Saint-Loup (Jura), tombes et chapelle vandalisées au cimetière d’Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), statues arrachées dans l’église Saint-Géry de Valenciennes (Nord), lustres réduits en miettes et chemin de croix classé et datant du XIIIe siècle, incendié à Saint-Pierre de Pouan-les-Vallées (Aube). Dans l’indifférence, la France est le théâtre d’une profanation tous les deux jours. Selon une note de la direction générale de la gendarmerie nationale, que s’est procurée Le Figaro, pas moins de 184 dégradations de sépultures ont été recensées l’année dernière, soit à peine dix-neuf de moins qu’en 2008.

Depuis 2005, un lieu sacré est violé tous les deux jours. «Les faits perpétrés dans les cimetières sont pour l’essentiel des dégradations de stèles, d’ornementations et des inscriptions» , note le rapport, qui précise que les profanations recensées par les gendarmes – qui couvrent 95 % du territoire – touchent «très majoritairement des tombes chrétiennes ou des églises ». Dans les campagnes et en zones périurbaines, quelque 122 cimetières communaux et 34 lieux de culte catholique et 18 monuments aux morts ont été visés en 2009. Pas moins de cinq violations de tombeaux, dont deux exhumations ont été à déplorer. «Les départements du Bas-Rhin (11 faits), la Somme (9 faits), l’Ille-et-Vilaine (7 faits) et enfin la Gironde, le Gard et les Vosges (6 faits) concentrent le plus grand nombre de profanations», précise le document, qui détaille ainsi une série de périodes à risques. Ainsi, les profanateurs passent plus volontiers à l’action le 30 avril qui est à la fois l’anniversaire d’Adolf Hitler et de la fondation de l’Église de Satan aux États-Unis. Des pics sont aussi observés le 31 octobre, fêtes d’Halloween et jour de l’An sataniste, mais aussi lors des dates des solstices et d’équinoxes. Plus globalement, 50 % des actes de vandalisme se produisent le week-end et sans témoin, ce qui rend les investigations difficiles. L’année dernière, les gendarmes ont cependant réussi à résoudre une cinquantaine d’affaires et à confondre 106 profanateurs présumés. En décryptant leur profil, la note de la DGGN révèle que 83 % d’entre eux sont des mineurs et que 79 % sont de sexe masculin. Certains n’ont reculé devant aucune limite, allant jusqu’à improviser le 18 juillet dernier un rodéo à scooter dans la nef moyenâgeuse de l’église d’Échillais, près de La Rochelle, où un Christ en croix du XVIIe siècle gisait au milieu du chœur, démantibulé.

 

Un site créé en juin 2005 

Le nombre des actes de vandalisme visant les lieux de culte a atteint une telle cote d’alerte qu’un site entier en recense l’étourdissante litanie. Il est animé par le comité Indignations, créé en juin 2005 au lendemain d’une parodie de mariage homosexuel dans la cathédrale Notre-Dame de Paris. Le simulacre, ressenti comme «blessant» par les fidèles, avait été à l’origine d’une pétition recueillant 27.000 signatures. « D’une manière générale, les investigations ne permettent toujours pas de déterminer les motivations réelles des auteurs, concèdent les gendarmes. En effet, les éléments de preuves découverts engendrent parfois des confusions (exemple, des croix gammées accompagnant des tags satanistes).» «Les personnes interpellées indiquent la plupart du temps avoir agi sans motivation idéologique, par jeu, défi, mimétisme ou désœuvrement» , estime le rapport, qui rappelle que huit profanations sont imputables à des «individus isolés souffrant de troubles psychiatriques». Si deux faits sont imputables à des «adorateurs du démon», qualifiés de « minoritaires », les analystes du Bureau des affaires criminelles (BAC) notent que « sur la totalité des faits recensés en 2009, la commission d’actes à caractère sataniste (croix brisées ou renversées) est supposée dans de nombreux cas ». Enfin, la présence d’alcool est un «facteur important de passage à l’acte particulièrement chez les adolescents et les jeunes adultes ».

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